Équipe de France : Rabiot devrait débuter face à l’Espagne

Qui face au Portugal dimanche ?

Hier, le Portugal de Cristiano Ronaldo s’est qualifié pour la finale de la Ligue des nations en éliminant l’Allemagne (2-1), pays hôte de la compétition, après avoir été mené. L’attaquant portugais a inscrit le but vainqueur pour propulser son équipe vers la finale. Les hommes de Roberto Martinez affronteront le vainqueur du très attendu France-Espagne programmé ce soir.

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Une revanche pour les Bleus après l’Euro ?

Moins de deux ans après leur confrontation en demi-finale de l’Euro, remportée par l’Espagne, les deux sélections pourraient de nouveau se retrouver. Lors de cette rencontre, Lamine Yamal avait brillé en inscrivant un but spectaculaire, contribuant largement au sacre espagnol. Le jeune ailier du FC Barcelone a d’ailleurs ravivé les souvenirs en partageant récemment sur ses réseaux sociaux la vidéo de son chef-d’œuvre face aux Tricolores en juillet 2024. Les hommes de Didier Deschamps auront à cœur de prendre leur revanche ce soir pour rejoindre la Seleção en finale et tenter de décrocher une deuxième Ligue des nations. L’équipe battue affrontera quant à elle l’Allemagne pour la petite finale, match pour la troisième

Rabiot une nouvelle fois titulaire

Pour venir à bout de la Roja, Didier Deschamps devra aligner la meilleure équipe possible. Renforcé par les arrivées récentes des finalistes de la Ligue des champions, le sélectionneur pourrait aussi profiter de l’occasion pour tester de nouveaux éléments et offrir leurs premières minutes à certains jeunes (Cherki, Kalulu). Au milieu de terrain, le Marseillais Adrien Rabiot devrait de nouveau être titularisé aux côtés de Manu Koné. Héros de la victoire face à l’Italie grâce à un doublé de la tête, l’ancien Turinois a été l’un des principaux artisans de la qualification des Bleus pour le Final Four de la Ligue des nations.

De Zerbi : "Je veux rester à 100%, mais il va falloir parler…"

Roberto bonsoir, c'est fait pour l'OM qui termine 2e de ce championnat de Ligue 1. Vous avez le sourire ce soir, on imagine un homme heureux, mais hier ce n'était pas le cas en conférence de presse. Alors rassurez-nous, vous êtes prêt à retourner au combat avec le même sourire la saison prochaine ?

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Roberto De Zerbi : "Je suis très fatigué, la saison a parfois été pesante. Mais je m'amuse quand je suis en conférence de presse, parfois vous me provoquez et je vous réponds sur le même ton. J'ai beaucoup de défauts, mais je ne sens pas de pression en conférence de presse. Je suis dans le jeu avec vous, je sais que c'est votre travail. Mais hier, j'étais assez serein. La saison prochaine, pour être franc, il faut que je parle avec le club, qu'on analyse, qu'on voie ce qu'il s'est passé cette saison, les erreurs que j'ai pu faire moi personnellement, puis ce qui n'a pas été cette saison de manière générale, et ensuite essayer de définir un programme pour le futur, pour la saison suivante. Après, si vous me demandez uniquement quelle est ma volonté à moi, est-ce que je veux rester, je suis venu ici sans Ligue des Champions, donc vous pouvez imaginer qu'avec la Ligue des Champions, évidemment que je ne voudrais pas partir. Après, c'est vrai que j'ai un contrat, même si, personnellement, les contrats, pour moi, ça ne veut rien dire, honnêtement. Ce qu'il faut, c'est vraiment qu'on parle pour voir où on veut aller, mais il faut voir aussi d'où est-ce qu'on part."

Luis Henrique a un temps été annoncé titulaire, et finalement il n'a pas joué. Pourquoi ? Est-ce lié à son avenir ?

R.D.Z. : "Concernant son départ ou non, il faut poser la question à Mehdi ou Pablo. Ce soir, Rowe a fait un très grand match. Harit a été très malchanceux cette saison après son expulsion contre Paris, il a eu du mal à revenir. Maupay aussi méritait de jouer, ça m'attriste qu'il ait eu si peu de temps de jeu dernièrement. C'est un soldat. J'ai voulu récompenser humainement les joueurs qui le méritaient, Harit et Maupay le méritaient."

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R.D.Z. : "Vous posez toujours les questions pièges…"

Il n'y a pas de piège, mais dernièrement les entraîneurs sont partis au bout d'un an, Jorge Sampaoli, Igor Tudor. Vous n'avez pas envie de rassurer les supporters, il y a un vrai risque que vous partiez ?

R.D.Z. : "Je vais vous dire ce que j'ai dit aux joueurs. Quelque chose que vous ne savez pas forcément. Je n'en ai presque jamais parlé. Quand j'avais 13 ou 14 ans au centre de formation du Milan AC, mon entraîneur de l'époque me disait 'regarde l'OM et suis Chris Waddle'. C'est là que je suis tombé amoureux de l'OM. Ce n'est pas vraiment un secret, mais j'ai commencé à suivre l'OM pour Chris Waddle. Il n'y a pas de piège, pas de mensonge, et évidemment qu'il y a cette volonté à 100 % de rester. Mais comme je l'ai dit, ça a été une saison lourde pour tout le monde. J'aime bien, ça ne me dérange pas d'être dans les polémiques, sous la pression et le chaos, mais il faut aussi parler de la saison de manière objective, voir ce que j'ai fait qui n'a pas plu au club et vice versa. Sans être polémique, je tiens à souligner que je suis reconnaissant envers Frank, Pablo et Mehdi de m'avoir fait venir ici et je n'ai pas envie de partir. Mais il faut voir quoi faire pour le futur, le programmer et voir d'où est-ce qu'on part. Vous ne saurez jamais toutes les choses qui ont pu se passer tout au long de la saison, mais je pense qu'il y a des choses qui doivent être dites parfois. Et il faut voir aussi le point d'arrivée de cette saison, parler de manière honnête. C'est ce que je fais avec vous, j'espère que vous l'appréciez, parce que j'ai toujours dit la vérité, même dans les moments difficiles comme à Reims, je ne me suis jamais caché et là aussi je vous parle en toute franchise. Il n'y a pas non plus de club avec qui j'ai entamé des discussions pour l'instant. On est arrivés deuxièmes et on est qualifiés pour la Ligue des Champions, maintenant il faut voir quoi faire pour la prochaine saison, comme on ferait dans n'importe quel club."

Qu'est-ce qui pourrait vous faire douter de votre avenir ou vous rassurer, le recrutement, le cycle de trois ans qui est en route, le fonctionnement interne… Sur quoi allez-vous décider ?

R.D.Z. : "Non, non. Le mercato est une partie de la discussion. Il n'y a pas de question de vouloir un joueur en particulier ou d'avoir un montant précis, ce n'est pas ça qui pose la question du je reste ou je ne reste pas ? Mais il faut qu'on se parle, il y a des choses à améliorer et à régler pour aller de l'avant, pour progresser. On a beaucoup poussé pour arriver en Ligue des Champions. C'était l'objectif pour l'OM, ce qui était plus important que tout. Maintenant que ça a été atteint, il faut faire un pas en arrière et analyser la situation et les erreurs que j'ai pu commettre, et les choses qui, de la même manière, ont pu ne pas me plaire ou qui peuvent être changées. En tant que personne, j'ai des valeurs, des principes sur lesquels je ne fais pas de compromis, dans la vie en général. Il faut aussi voir comment gérer trois compétitions la saison prochaine et comment programmer tout ça."

Frank McCourt a beaucoup été là dernièrement. Avez-vous pu parler avec lui ou allez-vous le faire, sur la question de l'ambition par exemple ?

R.D.Z. : "Oui, évidemment on est très contents de l'avoir vu ici. À chaque fois qu'il est venu, il a parlé avec l'équipe. C'est important et juste qu'il ait un contact direct avec les joueurs. Quand le propriétaire est présent, c'est toujours positif, de sentir qu'il est là. Ça nous fait plaisir qu'il vienne à chaque fois et qu'il soit heureux. Et là, en tant que propriétaire, il est très heureux aussi."

Quelle est votre principale fierté, votre principal accomplissement cette saison ?

R.D.Z. : "La plus belle chose de cette équipe, c'est l'orgueil qu'ils ont pu avoir. Quand on est tombés de haut, ils ont su rebondir, se relever tout de suite. Cet orgueil, cette fierté, cette envie de rebondir, ça va au-delà des qualités de jeu qui peuvent être améliorées. C'est quelque chose qui représente cette équipe et on se souviendra d'eux pour ça. Les joueurs ont tout le mérite. Dans cette ville, il y a beaucoup de pression, du chaos, avec les journalistes aussi. Mais cette pression fait réagir et c'est positif au final."

Comment terminez-vous cette saison, épuisé ?

R.D.Z. : "Oui, c'est vrai que je suis épuisé, fatigué. Mais je sais que dans cinq jours, le football me manquera à nouveau. Je suis un peu toujours concentré sur le foot au final. C'est vrai que c'est un stress, c'est lourd, mais après trois jours j'ai qu'une envie : c'est de reprendre."

Mercato OM : les grandes manœuvres déjà lancées à l’OM

À peine la saison terminée que l’Olympique de Marseille replonge dans une période tout aussi intense : celle du mercato. Et pour cet été, les ambitions sont claires. Selon La Provence, la direction marseillaise entend frapper fort. Il s'agit autant de poursuivre le fameux "cycle de trois ans" que de répondre aux exigences accrues de la Ligue des champions. Le chantier s’annonce donc encore conséquent.

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Medhi Benatia espère à nouveau bénéficier de la pleine confiance de Frank McCourt pour conduire les opérations, avec Pablo Longoria toujours aux manettes. Les deux hommes partagent une certitude : l’effectif actuel ne suffit pas. La colonne vertébrale existe, autour de joueurs comme Rulli, Hojbjerg, Rabiot, Balerdi ou Gouiri, mais elle doit être consolidée pour viser haut.

Des renforts ciblés et des profils précis

La priorité, d’après les informations du journal provençal, se porte sur deux défenseurs centraux et des ailiers capables de créer des différences individuelles. Aymeric Laporte est ainsi évoqué comme cible crédible, tout comme Olivier Boscagli. Plus globalement, l’OM surveille activement le marché des joueurs libres : Leroy Sané, Jonathan Tah, Angel Gomes ou encore Tyrick Mitchell font partie des noms suivis, même si certains profils comme Jonathan David semblent peu envisageables.

Benatia a d’ailleurs résumé l’état d’esprit du club sur BeIN Sports : il s’agit de recruter des joueurs à forte personnalité, capables d’endurer la pression du Vélodrome tout en s’intégrant dans la philosophie de Roberto De Zerbi.

Des départs inévitables à prévoir

Mais l’OM ne pourra pas uniquement empiler les recrues. Il faudra faire de la place. Certains départs sont quasiment actés. Luis Henrique est attendu à l’Inter Milan, ce qui pourrait d’ailleurs permettre de soulager les finances avant le 30 juin. Pol Lirola et Amar Dedic vont plier bagage, tandis que Jeffrey De Lange et Derek Cornelius pourraient eux aussi quitter le navire.

Le cas des milieux de terrain est plus flou. Geoffrey Kondogbia et Valentin Rongier sont susceptibles de partir, en raison notamment de leur statut contractuel ou salarial. Devant, l’encombrement est manifeste derrière Gouiri. Pour que l’OM puisse faire venir un avant-centre d’envergure, l’un entre Maupay ou Moumbagna devra probablement céder sa place.

Objectif stabilité autour d’un noyau fort

La direction souhaite aussi limiter les bouleversements. Le mot d’ordre est de "garder les meilleurs éléments", comme l’a confié Benatia à La Provence. Si Rabiot veut rester, rien ne garantit sa prolongation pour l’instant. Greenwood, Gouiri, Balerdi ou Hojbjerg devraient en revanche poursuivre l’aventure, sauf offre exceptionnelle.

Des rendez-vous avec les agents sont programmés dans les jours à venir pour clarifier les intentions de chacun. Le mercato est lancé, et comme souvent à Marseille, il promet d’être aussi passionnant qu’intransigeant.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : Hojbjerg bluffé par Longoria qui a "un ordinateur dans le cerveau"

Une saison marseillaise riche en émotions

Mission accomplie pour l'Olympique de Marseille : deuxième de Ligue 1 derrière le PSG, le club phocéen a validé son billet pour la prochaine édition de la Ligue des champions. Une performance collective saluée par Pierre-Emile Höjbjerg dans les colonnes du Parisien, qui n'élude pas pour autant les turbulences traversées au fil de la saison. Parmi les moments fondateurs, le milieu danois cite en premier lieu la victoire à Lyon en septembre. « Un match très difficile, avec une expulsion rapide qui a bousculé notre plan », se souvient-il, faisant référence au carton rouge reçu par Leonardo Balerdi. « Mais j’ai aimé le cœur et la résilience de l’équipe. Ce genre de performance soude un groupe dès le début. »

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De Zerbi, le tournant humain

Autre épisode marquant : la défaite face à Auxerre en novembre, suivie par une reprise en main décisive de Roberto De Zerbi. « Il a su nous rassembler, pas seulement tactiquement mais humainement. Il est allé chercher la personne derrière le joueur », confie Höjbjerg. Un management apprécié et jugé fondamental dans la remontée de l’OM au classement. Cette approche a trouvé un prolongement naturel lors du stage de cohésion organisé à Rome au mois d’avril. « On a appris à se connaître différemment. On était ensemble du matin au soir, on a parlé, rigolé, partagé. Ça a renforcé les liens », explique-t-il, évoquant aussi une soirée conviviale avec Mason Greenwood, Jeffrey de Lange, Léo Balerdi et Théo Vermot, le troisième gardien, autour d’une glace non loin du Colisée.

Une autorité présidentielle respectée

Mais tout n’a pas été fluide, notamment lors de la deuxième défaite contre Auxerre en février. Un match qui a provoqué une réaction cinglante de Pablo Longoria. « Le président est impressionnant. Il comprend le vestiaire, il analyse vite et juste. C’est une personne que je respecte énormément », insiste Höjbjerg. « Il a un ordinateur dans le cerveau », ajoute-t-il, saluant la capacité du dirigeant à gérer les crises sans jamais se déconnecter du terrain. Cette séquence difficile a mis en lumière un défaut majeur selon le joueur : le manque de maturité collective dans la gestion des temps faibles. « On a eu des black-out. Il faut savoir prendre un point quand ça ne va pas. C’est là qu’on a perdu bêtement. »

Un dernier effort pour une grande récompense

La saison s’est conclue sur une prestation capitale au Havre, où l’OM est allé chercher sa qualification pour la C1. « Ce n’était pas un match techniquement fort, mais on a montré cette maturité qui nous manquait avant », analyse Höjbjerg. Le score de 3-1, avec des buts d'Amine Gouiri et Mason Greenwood, illustre ce qu’il nomme une montée en puissance collective : « Quand on joue ensemble, à notre niveau, on est très forts. » Statistiquement, l’OM a signé sa meilleure deuxième partie de saison depuis l’exercice 2017-2018, avec 38 points pris sur les 57 possibles. Une dynamique enclenchée à Rome et consolidée par un groupe recentré sur ses fondamentaux, qui termine donc avec 13 points sur les 15 derniers qu'il restait à distribuer. Une saison qui laisse entrevoir des lendemains prometteurs sur la scène européenne.

OM : la première réussite du nouveau cycle !

Il y a un an, l'OM s'imposait au Havre, mais devait se rendre à l'évidence. En regardant avec lucidité l'exercice écoulé, le club marseillais était complètement passé à côté de son sujet. Même la demi-finale de Ligue Europa n'a pas suffi à masquer les carences d'un effectif mal dessiné et les erreurs d'une direction sportive qui a tout fait à l'envers.

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De Zerbi et des cadres

Alors, renforcés par le soutien et la confiance de Frank McCourt, Pablo Longoria et Mehdi Benatia ont réalisé un grand coup en allant chercher un entraîneur en pleine hype, au sortir d'un parcours épatant en Premier League avec Brighton : Roberto De Zerbi. L’Italien obtiendra des conditions idéales pour réussir à Marseille : un salaire important, un staff pléthorique et un rôle important à jouer dans le choix des joueurs. Fort de ce nouveau trio créé, le club marseillais ne s’est pas caché et a taillé dans le vif en écartant un grand nombre de joueurs, poussés vers la sortie, leur expliquant que s’ils restaient au club en refusant les offres cohérentes, ils ne joueraient plus, comme ce sera le cas pour Chancel Mbemba. Ils ont aussi réussi à recruter rapidement des éléments importants comme Pierre-Emile Hojbjerg et Mason Greenwood, pour lancer leur premier objectif du nouveau cycle de trois ans : une qualification directe pour la Ligue des Champions en terminant sur le podium dans cette saison sans Coupe d'Europe à jouer.

Rabiot et Gouiri s'ajoutent

Pour appuyer cet objectif, l’OM frappera un dernier grand coup en faisant signer libre Adrien Rabiot, après la fin du mercato. Ce nouvel OM réalisera une première partie de saison incroyable à l’extérieur, terminant la phase aller dans la peau de la meilleure équipe d’Europe hors de ses bases, avec quelques matchs mémorables, dont celui à Lyon. Mais cette équipe aura un mal fou à confirmer au Vélodrome, avec beaucoup de joueurs qui sembleront avoir les pieds qui tremblent. Les erreurs du mercato d’été sont alors analysées et corrigées. Au revoir Brassier, Wahi, Koné. Les recrues hivernales ne sont pour autant pas toutes de grandes réussites. Luiz Felipe Ramos a passé quatre mois à l’infirmerie, Amar Dedic a disparu des radars et Ismaël Bennacer n’a pas encore convaincu. Mais la principale correction a fonctionné. Celle au poste d’avant-centre. L’arrivée d’Amine Gouiri a été un choix excellent. L’attaquant, en perdition à Rennes, semble transfiguré à Marseille et a grandement contribué à la réalisation de l’objectif commun avec 10 buts en 13 matchs !

De Zerbi a su se remettre en question

Dans une Ligue 1 accrochée et serrée, l’OM a su se remettre en question aux bons moments, quand le bateau a tangué. Parti avec l’idée d’imposer son 4-2-3-1, Roberto De Zerbi a revu ses ambitions de jeu à la baisse pour assurer une meilleure garde défensive avec un 3-4-2-1 plus sécurisant, notamment dans la possession où l’OM parviendra à imposer une vraie maîtrise technique et tactique. Un nouveau schéma travaillé et peaufiné après sa mise en place à Lens, notamment lors d’un stage à Mallemort. Mais avec le temps, cette nouvelle version de l’OM est devenue facilement lisible et finalement inoffensive. Et à quatre journées de la fin, les dirigeants ont décidé d’emmener tout le monde pour une durée non définie du côté de Rome, en ritiro. Le moment choisi par Roberto De Zerbi pour réinstaller un schéma plus proche de ses croyances, avec deux ailiers purs et une défense à quatre. Avec sept points pris sur neuf, pendant que les concurrents ont commencé à trembler, l’OM a réussi à sécuriser son objectif en s’imposant au Havre, grâce à un but merveilleux de Mason Greenwood, le joueur chouchouté par Roberto De Zerbi depuis son arrivée, et un doublé d’Amine Gouiri, le joueur que Mehdi Benatia marque à la culotte depuis sa signature. Comme un symbole.

Les cadres devraient rester pour la saison 2

Si avec cet effectif et avec le fait d’avoir moins de matchs à jouer, l’OM était devenu un favori au podium, encore fallait-il le prouver sur le terrain. C’est chose faite. Désormais, les trois prochains mois seront consacrés à la construction du nouvel effectif. Cette fois-ci, tout ne devrait pas être remis en question. Les cadres devraient rester pour vivre ensemble une aventure en Ligue des Champions. Rulli, Balerdi, Rabiot, Hojbjerg, Gouiri, Greenwood… À moins d’une offre vraiment irrefusable, tout devrait être construit autour d’eux. Et justement, les dirigeants sont très attendus dans le recrutement, où on espère voir arriver d’autres excellents joueurs, histoire de solidifier cet OM, et de continuer à le faire aller dans le bon chemin, celui vers lequel Roberto De Zerbi, Mehdi Benatia et Pablo Longoria veulent aller : remettre l’OM là où il doit être. La première pierre est posée.

Longoria : « On veut vendre Luis Henrique avant le 30 juin »

Après la belle fin de saison olympienne et la qualification en Ligue des Champions, Pablo Longoria s'est, comme tous les ans, prêté au jeu de la conférence de presse afin de faire un bilan. Interrogé sur le mercato estival à venir, le président marseillais a donné des indices sur certains proables départs, notamment celui de Luis Henrique, plus que certain après les différents intérêts annoncés ces derinières semaines. 

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On sait que vous ne voulez pas trop parler d'individualité, mais sur le dernier match, Luis Henrique n'a pas joué, il n'est pas entré non plus. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de son avenir ? Est-ce qu'il y a réellement des discussions avec l'Inter Milan pour qu'il puisse partir ?
 

Pablo Longoria : "Pas seulement avec le club que vous citez. Il y a des discussions avec différents clubs. Je ne vous le cache pas. Notre objectif est de vendre Luis Henrique avant le 30 juin. C'est une question de bilan, de respect pour notre propriétaire, pous nos engagements avec les différentes instances, l'UEFA et la DNCG. C'est quelque chose qu'on a partagé avec son entourage. C'est vrai qu'on a commencé les discussions pendant la saison. On a pris un risque, parce qu'un joueur qui a des discussions avec des différents clubs pendant la saison, il n'a naturellement plus la tête à l'endroit. Mais c'est vrai aussi que la Coupe du Monde des club a changé radicalement les contrats et a fait anticiper les démarches sur le marché de beaucoup d'autres équipes. On l'a vu avec le Real Madrid par exemple. Le marché s'anticipe beaucoup. 

Donc oui, il y a des discussions. Oui, l'objectif, partagé par le joueur et son entourage, c'est de lui chercher une porte de sortie. C'est nécessaire pour la santé financière du club. Parce que, comme je lui ai dit hier, c'était la chose que lui avait promis avant de venir au club. J'ai même discuté avec Luis Henrique avant que je n'arrive à l'Olympique de Marseille et avant de négocier avec l'Olympique de Marseille. Nous nous sommes beaucoup appelé pendant le Covid. Je lui avais dit que j'aimerais l'emmener dans le prochain projet que je menais. Mon rêve c'était de le faire arriver dans un top club européen. Nous sommes donc fiers de l'avoir aidé, même si c'est surtout grâce à sa performance et son talent. Cela lui permet aujourd'hui d'avoir une belle cote sur le marché et l'intérêt de différents clubs."

Gouiri : "On aurait pu être encore plus tueurs"

Le score nul entre Lille et l’Olympique de Marseille (1-1) laisse un goût étrange à Amine Gouiri. Interrogé après la rencontre, l’attaquant phocéen peinait à choisir entre satisfaction et frustration. D’un côté, l’OM a ramené un point précieux du Nord, dans une enceinte toujours difficile à manœuvrer. De l’autre, la sensation d’avoir manqué une belle occasion de creuser l’écart avec Monaco plane sur les têtes marseillaises. "Je pense qu’ils n’étaient pas dangereux et qu’on a maîtrisé le match", a lancé Gouiri au micro de DAZN, soulignant la relative stérilité offensive des Lillois.

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L’ancien Niçois regrette que son équipe n’ait pas su tuer le match : "On aurait pu être encore plus tueurs. On peut avoir un peu de regrets parce qu’on avait les occasions pour mettre le 2-0." Avec ce nul, les Olympiens reprennent cependant la deuxième place du classement, un rang crucial pour une qualification directe en Ligue des champions.

À deux journées de la fin, ils comptent une longueur d’avance sur Monaco. Un avantage mince, mais réel. "On a encore notre destin entre les mains", a insisté Gouiri, conscient des enjeux à venir. Face à une équipe de Lille classée cinquième — place qui ne garantit pas l’accession à la plus prestigieuse des compétitions européennes — ce point pourrait valoir cher dans le sprint final. Marseille sait désormais ce qu’il lui reste à faire : gagner pour ne dépendre de personne.

L1/J33 : les résultats du soir !

Résultats de la 33e journée de Ligue 1

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Mercato OM : quel avenir pour Simon Ngapandouetnbu ?

Joueur de l’OM depuis sa formation, Simon Ngapandouetnbu n’a jamais réellement eu sa chance dans les cages olympiennes. Pour gagner du temps de jeu, le jeune gardien camerounais n’est pas allé bien loin : il a été prêté pour la saison au Nîmes Olympique, en championnat National.

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Si la saison a été catastrophique pour le club, bon dernier et relégué en National 2, elle a été bien plus encourageante pour le gardien, qui a disputé 26 matchs de championnat, concédé 29 buts et signé 11 clean sheets. Au moment de faire le point sur les meilleurs joueurs de la troisième division nationale il y a quelques jours, L'Equipe a cité le portier comme l'un des trois meilleurs du championnat. Quelques mois plus tôt dans la saison, c'est André Onana, le gardien de Manchester United, qui en avait dit le plus grand bien au média Carré.

L’OM souhaite le conserver

La saison étant terminée, Simon Ngapandouetnbu va retrouver son club formateur. Bien pourvue au poste de gardien de but, l’équipe de Roberto De Zerbi ne peut toutefois lui garantir aucune place, même en tant que doublure. C’est pourquoi, selon La Provence, la direction phocéenne envisagerait de le prêter dans un club de niveau supérieur, par exemple en Ligue 2. Si aucun nom n’a encore filtré, le joueur et l’OM devraient trouver une solution idéale pour la saison à venir. Sous contrat jusqu’en 2026 avec le club marseillais, il devra d’ailleurs prolonger avant de partir sous la forme d’un nouveau prêt. Ce serait alors sa quatrième prolongation à l'OM. Pas mal pour un élément qui n'a pas encore eu sa chance avec l'équipe première. Mais il a encore le temps, vu qu'il n'a que 22 ans.

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OM : Pablo Longoria juste derrière Bernard Tapie avec un impressionnant pourcentage de victoires en Ligue 1

Sous la présidence de Pablo Longoria, l’Olympique de Marseille a connu une nette amélioration de ses performances en Ligue 1. Le président marseillais affiche un taux de victoires de 52,2 % en championnat (82 victoires en 157 matches), avec également 35 nuls et 40 défaites. Ce pourcentage place Longoria parmi les meilleurs présidents de l’histoire du club, juste derrière Bernard Tapie (54 %), Jean-Claude Dassier (54 %) et Henry Reynaud (53 %).

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Ce bilan est d’autant plus significatif que, même sans un titre de champion de France, Longoria a su ramener la stabilité (en terme de résultat) et la compétitivité au sein de l’OM. Ses premières saisons ont été marquées par une constance qui a permis au club de jouer les premiers rôles en Ligue 1, avec notamment trois podiums, dont deux fois la deuxième place et une fois la troisième.

Bien que des erreurs aient été commises, comme l’échec du choix de l’entraîneur Marcelino et des recrutements moins judicieux la saison passée, le bilan global reste impressionnant.