OM : les Marseillais doivent retrouver la clé à l'extérieur !

Comme De Zerbi a relancé son 4-2-3-1 ?

Lors du stage à Rome, l’OM a opéré un tournant tactique en abandonnant le 3-4-3 pour un 4-2-3-1, système préféré de Roberto De Zerbi. Ce schéma, qu’il connaît parfaitement, a permis aux joueurs de retrouver des repères plus clairs. Le staff en a profité pour travailler en détail les placements, les mouvements et les phases de jeu, dans une logique d’optimisation et de discrétion. De Zerbi a expliqué ce changement par le besoin de rendre l’équipe moins prévisible, soulignant une perte d’énergie et des difficultés défensives dans le système précédent. Il reconnaît aussi que le faible nombre de défenseurs centraux disponibles a influé sur son choix. La nouvelle configuration demande de la flexibilité : Adrien Rabiot, par exemple, a été utilisé en meneur de jeu tout en venant compenser défensivement à droite pour soutenir Mason Greenwood. En défense, Geoffrey Kondogbia est associé à Leonardo Balerdi en charnière centrale. Si la solidité défensive reste relative, des signes positifs apparaissent. Ce système devrait être reconduit face au Havre. Comme le résume De Zerbi : changer de système en étant 2e, c’est un risque qu’il fallait assumer, fidèle à ses convictions.

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L'OM doit retrouver la clé à l'extérieur !

L’OM se déplace ce soir (21h) au Havre avec l’objectif de consolider sa deuxième place synonyme de qualification en Ligue des champions. Après une bonne dynamique relancée face à Lille, les hommes de Roberto De Zerbi s’attendent à un match piège face à une équipe normande encore concernée par la course au maintien. Le coach italien, qui ne pourra compter que sur Bennacer, insiste sur l’humilité et la rigueur collective, refusant toute forme d’euphorie liée au classement ou au large succès du match aller (5-1). Le contexte reste délicat pour les Marseillais, qui n’ont plus gagné à l’extérieur depuis trois mois (victoire à Angers le 9 février). Entre-temps, ils ont enchaîné quatre défaites et un nul hors de leurs bases. Pour ce déplacement capital, près de 1 000 supporters marseillais sont attendus dans le parcage du stade Océane, affichant complet. Ils espèrent voir leur équipe répondre présent dans l’engagement et confirmer la solidité retrouvée à Lille. Un succès ce soir rapprocherait sérieusement l’OM de la Ligue des champions. Mais comme l’a rappelé De Zerbi : "Si on pense que ce sera facile, on se trompe."

OM : Geoffrey Kondogbia, à partir de quel prix seriez-vous prêt à le céder ?

Pour cette fin de saison, Le Phocéen décide d'innover avec ses grils de fin de saison, la fusion d'une revue d'effectif et du bilan de l'exercice écoulé. Cette fois-ci, place à une estimation de ce que chaque joueur pourrait coûter sur le marché des transferts. À l'instar de la rubrique « le coach c'est nous », l'idée n'est pas de faire de l'ombre aux plus grands économistes du foot, aux directeurs sportifs ou encore à Transfermarkt. Mais comme ces évaluations reposent parfois sur des critères très subjectifs, pour ne pas dire aléatoires, pourquoi ne pas partir sur les mêmes bases (âge, années de contrat restantes, pourcentage de temps de jeu, statistiques individuelles) afin de laisser parler la véritable sensibilité du supporter ? Ainsi, certains joueurs sont volontairement surévalués pour mieux éloigner toute tentation de transfert. Cela risque de ne pas suffire, mais c'est de toute façon la vie d'un supporter, qui n'est pas non plus sur le terrain pour marquer des buts ou en arrêter. Vous pouvez donc retrouver l'avis de Maxence Volpe, Michel Aliaga et Byllel Ben Khélifa. Et bien évidemment, donnez le vôtre dans la consultation ci-dessous. À voir si la suite du mercato vous donnera raison.

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Geoffrey Kondogbia, 32 ans, est estimé à 8 millions d'euros dans le plateau du Talk Show pour ce mercato. Et vous, à partir de quel montant accepteriez-vous l’idée de son départ ?

OM-Rennes : on connait l'arbitre

La Ligue a tranché : Jérémie Pignard (37 ans) sera l’arbitre du dernier match de la saison de l’Olympique de Marseille, samedi soir face à Rennes au Vélodrome. Une affiche sans enjeu majeur, puisque les Phocéens ont déjà validé leur ticket pour la prochaine Ligue des champions, tandis que les Bretons termineront l’exercice sans qualification européenne. Mais la rencontre reste importante pour l’OM, qui vise une 2e place toujours convoitée par l’AS Monaco.

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Pignard n’a croisé l’OM qu’une seule fois cette saison, lors du succès 3-2 contre Toulouse. Depuis 2020, il a dirigé 14 matchs des Olympiens, pour un bilan globalement positif : 8 victoires, 3 nuls et 3 défaites. Parmi les souvenirs moins glorieux, on se souvient de l’élimination en Coupe de France la saison dernière contre Rennes, au bout d’une interminable séance de tirs au but (1-1, 9-10 t.a.b.), après un penalty controversé sifflé pour les Rennais.

Pignard est souvent scruté de près par les supporters marseillais, qui ont parfois dénoncé certaines de ses décisions. Néanmoins, l’arbitrage n’a plus été un sujet brûlant du côté de la Commanderie ces dernières semaines. Une bonne chose à l’heure de clore un exercice marqué par les montagnes russes, mais qui pourrait se terminer en beauté avec une victoire pour saluer le public du Vélodrome.

Retrouvailles émouvantes entre Eric Gerets, Taiwo et Cheyrou pour les 125 ans de l’OM

Le temps semblait s’être figé, vendredi soir au Vélodrome, lors du "match des légendes" célébrant les 125 ans de l’Olympique de Marseille. Parmi les nombreuses retrouvailles entre anciens coéquipiers, celle entre Eric Gerets et deux de ses anciens joueurs, Taye Taiwo et Benoît Cheyrou, a particulièrement ému les supporters marseillais. L'ancien coach de l'OM (2007-2009), figure emblématique d’une époque où l’OM retrouvait une ambition sportive, était à la tête de l’une des équipes engagées dans cette soirée festive. Affaibli physiquement depuis une hémorragie cérébrale en 2012, Gerets a toutefois répondu présent, fidèle à son amour pour la ville et le club.

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C’est dans les couloirs du stade qu’a eu lieu une scène touchante. Filmée et diffusée par les réseaux officiels du club, elle montre Cheyrou et Taiwo, visiblement émus, enlacer leur ancien entraîneur. "Quel plaisir de vous revoir, coach", glisse Cheyrou, le regard sincère. Taiwo, plus démonstratif, fond littéralement dans les bras de celui qui l’avait propulsé au rang de titulaire indiscutable. Le lien entre le coach belge et ses anciens joueurs ne s’est jamais rompu. Quelques jours avant l’événement, Gerets confiait à La Provence toute l’affection qu’il garde pour le défenseur nigérian : "Taye était solaire, toujours joyeux. Je n’oublierai jamais le jour où, après un but de la tête, il a couru me sauter dans les bras. Il aurait presque pu me faire tomber !" En marge d’une fête collective, ce moment d’intimité sportive a rappelé que l’OM est aussi, et peut-être surtout, une histoire d’hommes et de mémoire.

Lille 1-1 OM : les notes de la presse

De Zerbi et trois joueurs au top, Rulli et deux coéquipiers hors sujet

Rulli (2) – Murillo (6), Balerdi (7), Kondogbia (5), Garcia (6) – Bennacer (3), Hojbjerg (6) – Greenwood (5), Rabiot (7), Henrique (4) – Gouiri (7)
Rongier (5)
De Zerbi (8)

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Rabiot au sommet, six tops et trois flops !

Rulli (2) – Murillo (6), Balerdi (7), Kondogbia (7), Garcia (6) – Bennacer (3), Hojbjerg (6) – Greenwood (5), Rabiot (8), Henrique (4) – Gouiri (7)
Rongier (7)
De Zerbi (7)

Vous pouvez également retrouver les notes du Phocéen en vidéo et dans l'article des notes.

OM : "Longoria a réglé ses comptes"

Pablo Longoria a pris la parole cette semaine avec une franchise rare, dénonçant sans détour les dérives internes qui nuisent à la sérénité de l’Olympique de Marseille. "Il y a une façon de vouloir se mêler des affaires des autres que je n’ai vue nulle part au monde. C’est une maladie et je vais éradiquer cette maladie", a lâché le président de l’OM, le regard ferme. Il a aussi fustigé le fait que "chacun des salariés pouvait voir les entraînements, qui allait jouer le week-end. Ce n’est pas normal. Il y a des tensions internes qui ne vont pas dans la bonne direction des intérêts sportifs."

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Une déclaration forte, saluée dans la foulée par Pascal Olmeta. L’ancien gardien marseillais a exprimé son soulagement en entendant ces mots, soulignant qu’il était temps qu’un président s’attaque à ces pratiques nuisibles, profondément ancrées dans le quotidien du club. 'Longoria a réglé ses comptes, a remballé tous ceux qui mangent aux râteliers, et messieurs, mesdames, il ne vous reste plus que les yeux pour pleurer", a-t-il affirmé lors de l'émission Rothen s'enflamme sur les ondes de RMC. Pour Olmeta, ce nettoyage est une bénédiction pour ceux qui aiment vraiment l’OM. Il estime que la restructuration en cours, marquée par les arrivées de Medhi Benatia et Roberto De Zerbi, est un tournant majeur.

L’ancien joueur rappelle qu’il a lui-même connu ces ambiances délétères, avec des gens "qui tapaient dans les bureaux" ou rôdaient sans rôle clair. À ses yeux, la mise au point de Longoria est nécessaire pour reconstruire un club structuré, débarrassé des parasites. La méthode est radicale, mais elle est soutenue par ceux qui ont connu l’OM de l’intérieur et qui attendent depuis longtemps une vraie révolution.

OM : "De Zerbi incarne le foot moderne "

Amar Dedic, un retour programmé à Salzbourg ?

Arrivé à Marseille le 3 février dernier, Amar Dedic vit une fin de saison discrète, loin des terrains. Remplaçant face à Brest, puis sorti du groupe contre Montpellier, il est resté sur le banc lors du nul contre Lille (1-1), malgré un échauffement en fin de match. Cette mise à l’écart s’explique autant par les choix tactiques que par la concurrence dans les couloirs. L’OM est récemment revenu à une défense à quatre, moins adaptée au profil offensif du Bosnien, barré par Amir Murillo à droite et Ulisses Garcia à gauche. Malgré des débuts encourageants, notamment une passe décisive contre Saint-Étienne, Dedic n’a pas su convaincre Roberto De Zerbi sur la durée. Titularisé seulement deux fois, à Lens et Paris, il n’a pas atteint les critères pour rester obligatoirement à Marseille : il devait disputer 50 % des minutes de jeu, une condition qui n’a pas été remplie. Le Red Bull Salzbourg, qui avait accepté une formule originale mêlant transfert sec à 1 M€ et clause de rachat automatique, pourrait récupérer son joueur. Apprécié en interne pour sa mentalité, Dedic n’aura pas démérité, mais n’a pas trouvé sa place dans un effectif en pleine montée en puissance. À moins d’un concours de circonstances favorable d’ici la fin de saison, son aventure olympienne devrait s’achever sans véritable trace sur le terrain.

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Gaël Clichy analyse l’an I du projet De Zerbi à l’OM

Dans un entretien accordé à La Provence, Gaël Clichy dresse un premier bilan mesuré mais optimiste de la saison de l’Olympique de Marseille sous les ordres de Roberto De Zerbi. Pour l’ancien latéral gauche, si l’objectif initial était de viser la deuxième place derrière le PSG, l’OM est encore dans les clous. Toutefois, il souligne que l’irrégularité du club pourrait coûter cher, et qu’une absence du podium en fin de saison serait vécue comme un échec, surtout compte tenu des occasions manquées de creuser l’écart avec la concurrence directe. Clichy insiste également sur le fait que l’équipe ne reflète pas encore pleinement la patte de De Zerbi, mais que le contenu est déjà très prometteur. Il estime que l’OM va s’affiner avec le temps, et que les fondations du projet sont solides. Il salue par ailleurs la flexibilité tactique du coach italien, capable d’adapter son système en fonction des adversaires grâce à des joueurs polyvalents comme Quentin Merlin, Leonardo Balerdi, Kondogbia ou encore Valentin Rongier. L’ancien international tricolore voit dans une qualification en Ligue des champions un levier important pour enclencher un « cercle vertueux ». Il prédit alors un mercato ambitieux, avec deux ou trois recrues de calibre pour renforcer un effectif qui a déjà bien été étoffé l’été dernier. Il conclut en saluant le travail en synergie de De Zerbi, Longoria et Benatia.

OM : Derek Cornelius, à partir de quel prix seriez-vous prêt à le céder ?

Pour cette fin de saison, Le Phocéen décide d'innover avec ses grils de fin de saison, la fusion d'une revue d'effectif et du bilan de l'exercice écoulé. Cette fois-ci, place à une estimation de ce que chaque joueur pourrait coûter sur le marché des transferts. À l'instar de la rubrique « le coach c'est nous », l'idée n'est pas de faire de l'ombre aux plus grands économistes du foot, aux directeurs sportifs ou encore à Transfermarkt. Mais comme ces évaluations reposent parfois sur des critères très subjectifs, pour ne pas dire aléatoires, pourquoi ne pas partir sur les mêmes bases (âge, années de contrat restantes, pourcentage de temps de jeu, statistiques individuelles) afin de laisser parler la véritable sensibilité du supporter ? Ainsi, certains joueurs sont volontairement surévalués pour mieux éloigner toute tentation de transfert. Cela risque de ne pas suffire, mais c'est de toute façon la vie d'un supporter, qui n'est pas non plus sur le terrain pour marquer des buts ou en arrêter. Vous pouvez donc retrouver l'avis de Maxence Volpe, Michel Aliaga et Byllel Ben Khélifa. Et bien évidemment, donnez le vôtre dans la consultation ci-dessous. À voir si la suite du mercato vous donnera raison.

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Derek Cornelius, 27 ans, est estimé à 4 millions d'euros dans le plateau du Talk Show pour ce mercato. Et vous, à partir de quel montant accepteriez-vous l’idée de son départ ?

Comment l’effectif de la saison prochaine va être construit ? La réponse de Longoria

Il y a beaucoup de joueurs qui ont été transférés sous forme de prêt avec option d’achat. Certaines options étaient conditionnées, notamment en cas de qualification directe à la Ligue des Champions. J’imagine donc que certaines ont été automatiquement levées. Est-ce que vous pouvez nous faire un petit point là-dessus ? Je pense à Højbjerg, à Rowe, à Maupay… Et plus largement, pouvez-vous faire un point global sur l’effectif ?

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Pablo Longoria : "Je vais devoir appeler le secrétaire général pour faire le point précis sur tous les prêts ! (sourire) Mais allons-y, je vais essayer de ne pas oublier de joueur, quelle que soit sa situation. Nous avons trois joueurs qui étaient en prêt avec obligation d’achat, non conditionnée à une qualification pour la Ligue des Champions. C’est le cas de Pierre-Emile Højbjerg, de Jonathan Rowe et de Neal Maupay. Pour ces trois joueurs, nous avons décidé d’intégrer dès le départ une obligation d’achat dans les conditions de leur prêt. Cela s’explique notamment par le contexte dans lequel nous étions : une saison sans Ligue des Champions, avec la nécessité de reconstruire quasiment l’ensemble de l’effectif. C’était un moment où il fallait tenir compte à la fois des flux de trésorerie et des exigences comptables, en répartissant certaines opérations sur plusieurs exercices. Nous avons aussi des joueurs prêtés avec option d’achat simple. C’est le cas d’Amar Dedić, avec une clause liée à un temps de jeu minimum de 50 %, et également d’Ismaël Bennacer, dont le prêt comporte aussi une option d’achat. Pour ces cas-là, nous prendrons une décision dans les jours à venir, à travers les discussions en interne, notamment entre Medhi Benatia, le coach et moi-même. Il est fondamental, par respect pour tout le monde, de communiquer clairement à chaque joueur sa situation personnelle, de façon honnête et transparente."

Pour parler du recrutement, on a vu cette saison une équipe plutôt intéressante sur le plan offensif, mais avec un peu plus de limites et de lacunes défensivement. Est-ce que ça va être le chantier prioritaire cet été ? Est-ce qu’un recrutement ciblé sur la défense va être privilégié ?

Pablo Longoria : "Oui, clairement. On a été une équipe qui a encaissé beaucoup de buts, surtout pour un club qui termine deuxième du championnat. C’est un fait. On a certes compensé par une activité offensive très élevée — l’une des meilleures en Europe —, mais il est évident qu’il y a un déséquilibre. Je veux être totalement sincère : c’était la première saison avec Roberto De Zerbi, et quand tu commences un cycle avec un coach au style aussi marqué, aussi clair, il est difficile de s’adapter immédiatement, aussi bien en interne qu’au moment de composer l’effectif. L’objectif principal, ce n’est pas d’amener des noms, des profils clinquants dont tout le monde parle sur le marché. Ce qu’il faut, c’est donner au coach les bons profils, les joueurs adaptés à son projet, à sa manière de jouer, et pas simplement des recrues “médiatiques” qui, sur le papier, pourraient t’apporter un plus. On doit être lucides : cette saison, on n’a pas donné à Roberto tous les profils nécessaires, en particulier sur le plan défensif. On voulait recruter un défenseur central dès l’hiver, c’est vrai. Mais nous n’avons pas trouvé sur le marché un joueur qui réunissait les caractéristiques précises que recherchait le coach, ni à un prix raisonnable.

Aujourd’hui, après une saison entière de travail avec Roberto, on connaît très précisément les profils dont il a besoin, poste par poste, notamment en défense. Son système implique de défendre très haut, ce qui veut dire que les défenseurs doivent être excellents en anticipation et en lecture du jeu. Mais surtout, ils doivent avoir une vitesse exceptionnelle, car il y a souvent 50 mètres d’espace dans leur dos à couvrir. C’est une exigence physique et tactique très forte. Donc oui, on va chercher des joueurs qui correspondent à ce profil. Et notre responsabilité, en tant que direction sportive, c’est de donner au coach les outils adaptés à sa philosophie, pour qu’il puisse pleinement exprimer son football dès la saison prochaine."

OM-Rennes : le penalty de Koné validé par la FFF

Samedi dernier, l’OM a validé sa deuxième place lors de l’ultime journée de championnat face à Rennes (4-2), dans un Stade Vélodrome en ébullition. Auteur d’un doublé, Mason Greenwood avait d’abord égalisé (1-1) sur un premier penalty, avant d’en manquer un second quelques minutes plus tard.

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Habib Beye furieux

Alors que Rennes menait 1-0 grâce à un superbe but d’Ismaël Koné, prêté par l’OM, les Bretons ont rapidement été rejoints par Greenwood, buteur à la 21e minute sur penalty. Une faute de main… d’Ismaël Koné, justement, que l’arbitre Jérémie Pignard a immédiatement sanctionnée, avec l’aide de son assistant. Le point de penalty a été désigné sans recours à la VAR, celle-ci n’intervenant que pour confirmer la décision initiale.

Celle-ci n’a pas été du goût de l’entraîneur du Stade Rennais, Habib Beye : "Je regrette ce petit momentum, que je continue de questionner dans le football moderne, et qui risque de tuer notre sport si l’on persiste à prendre ce genre de décisions. J’entends les lois du jeu, mais siffler un penalty dans une telle situation, avec une si faible distance entre deux joueurs… Si on considère la morphologie humaine, retirer aussi vite ses bras, je ne vois pas comment c’est possible", pestait le technicien breton après la rencontre. "J’entends les lois du jeu. Mais si l’on siffle ce type de penalty, on influence directement le cours d’un match." L’entraîneur sénégalais estime par ailleurs que l’arbitre a pu être influencé par l’ambiance du Vélodrome : "Quand tu mènes 1-0 dans ce stade et qu’il y a ce type de décision, ça fait basculer l’atmosphère. Ce n’est pas la cause de notre défaite — nous avons commis trop d’erreurs pour espérer l’emporter — mais je pense que Monsieur Pignard s’est laissé emporter par l’émotion et par l’ambiance. Cela a pesé."

« La bonne décision a été prise »

Et pourtant, il s’agissait bel et bien de la bonne décision. Chaque semaine, la Fédération française de football (FFF) publie un rapport hebdomadaire sur l’arbitrage en Ligue 1. Concernant l’intervention défensive d’Ismaël Koné, le document est formel : le joueur a touché le ballon de la main en augmentant artificiellement la surface de son corps. " Les images montrent que le défenseur (Ismaël Koné) contre d'abord le ballon du pied gauche, puis que le ballon touche la cuisse de l’attaquant avant de revenir vers le défenseur. C’est alors que ce dernier, en écartant nettement son bras gauche, dévie le ballon. Au moment du contact, la position du bras ne résulte pas du mouvement global du corps du défenseur, et elle augmente artificiellement la surface couverte par ce dernier. Le contact entre le ballon et la main est donc sanctionnable au regard des lois du jeu", explique l’instance.

Et de conclure : "La bonne décision de siffler penalty a donc été prise par l’arbitre, grâce à l’intervention efficace de son arbitre assistant."

Un rapport qui, cette fois-ci, va dans le sens de l’OM et vient conforter l’euphorie marseillaise qui s’est emparée du Stade Vélodrome lorsque Jérémie Pignard a désigné le point de penalty. Pablo Longoria, très critique envers l’arbitrage en France encore lundi en conférence de presse, devrait apprécier.