OM : "Longoria dit une chose, il en fait une autre"

Le mercato approche à grands pas, et l’Olympique de Marseille s’apprête à vivre un été chargé. Entre la préparation de la prochaine Ligue des champions et l’ambition de bien figurer en championnat, les attentes sont immenses. Pablo Longoria, président de l’OM, a pourtant tenté de tempérer les ardeurs en affirmant que le club ne céderait pas à la tentation de dépenses excessives. "On a de l’ambition, on veut améliorer l’effectif, mais on veut le faire avec la tête. Des transferts à 40 millions ? Non. Ce qu’on veut faire, c’est trouver les meilleures opportunités du marché et Medhi (Benatia), la-dessus, c’est l’un des meilleurs d’Europe. Si on fait venir un joueur avec un salaire bien supérieur à celui des joueurs qu’on a dans l’effectif aujourd’hui, des joueurs qui nous ont qualifiés pour la Ligue des champions, cela détruirait tous les équilibres construits et toutes les bonnes choses, toute la bonne dynamique de la saison" a-t-il déclaré en conférence de presse. 

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Des déclarations qui n’ont pas convaincu Jean-Michel Larqué. Présent sur RMC, l’ancien international français a ouvertement mis en doute la parole du dirigeant olympien. "Longoria a déjà affirmé qu’il n’y aurait pas de gros mouvements, et on a vu jusqu’à vingt changements dans l’effectif. Il dit une chose, il en fait une autre", a-t-il lancé, pointant du doigt un manque de cohérence dans les discours passés. Le voyage récent de Longoria et Medhi Benatia aux États-Unis, pour rencontrer le propriétaire Franck McCourt, alimente aussi les spéculations. Larqué, sceptique, n’imagine pas une telle démarche uniquement pour discuter de joueurs de complément : "On ne peut pas aller en Europe avec la défense actuelle. Il faut recruter du haut niveau."

Sur le terrain, les attentes sont claires. L’OM rêve de frapper fort, notamment avec les pistes menant à Aymeric Laporte et Facundo Medina, deux défenseurs très courtisés. Mais ce n’est pas tout : la direction doit également gérer les cas épineux de Rabiot, Rongier et Bennacer, entre prolongations à négocier et incertitudes contractuelles. Malgré les promesses de prudence, Marseille pourrait bien agiter le marché. Et cet été encore, les actes diront si les paroles de Longoria tiennent… ou non.

OM : Højbjerg sélectionné avec le Danemark

Arrivé à l’OM en début de saison sous la forme d’un prêt avec option d’achat obligatoire à 13,5 millions d’euros, Pierre-Emile Højbjerg s’est imposé comme un véritable leader du milieu de terrain sous les ordres de Roberto De Zerbi. Aux côtés d’Adrien Rabiot et de Valentin Rongier ou d’Ismaël Bennacer, il forme un trio solide et performant au sein du onze olympien.

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Il aurait pu jouer pour la France

Né d’un père danois et d’une mère franco-danoise, Pierre-Emile Højbjerg aurait pu opter pour la sélection tricolore. Willy Sagnol, ancien latéral international français (58 sélections), aurait tenté de le convaincre de rejoindre les Bleus. Le milieu de terrain olympien l’a confié dans un entretien accordé à L’Équipe : "Par l’intermédiaire de personnes au Bayern, il était entré en contact avec moi. Il m’a demandé ce que je pensais de jouer un jour pour la France. J’ai fait toute mon éducation au Danemark, j’ai toujours joué pour les équipes nationales danoises. Je lui ai répondu que j’étais heureux comme ça. Cela ne veut pas dire que je ne suis pas fier d’avoir un côté français, mais j’ai choisi le Danemark avec mon cœur."

Le capitaine sélectionné

Fier de son pays natal, l’ancien milieu des Spurs reste attaché à la France, mais n’a jamais hésité à représenter la sélection danoise, dont il est aujourd’hui le capitaine. C’est donc logiquement qu’il vient d’être sélectionné pour la trêve internationale de juin, au cours de laquelle le Danemark affrontera l’Irlande du Nord et la Lituanie en matchs amicaux.Auteur de 3 buts et 4 passes décisives avec l’OM cette saison, en 32 matchs toutes compétitions confondues, Pierre-Emile Højbjerg est désormais lié au club jusqu’en 2029.

OM : Bilal Nadir, quel avenir pour l'un des oubliés de la fin de saison ?

Il y a des histoires qui surprennent, qui défient les attentes et qui laissent des questions en suspens. L’histoire de Bilal Nadir à l’Olympique de Marseille en fait indéniablement partie. Ce jeune joueur de 21 ans, qui avait subi une grave blessure au genou la saison dernière, n’était sans doute pas celui qu’on imaginait voir s’imposer cette année. Pourtant il a su s’installer brièvement dans la rotation de Roberto De Zerbi, avant de se retrouver, à la surprise générale, relégué au rang d’oublié en fin de saison.

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Une ascension inattendue

L’aventure de Bilal Nadir en 2024-2025 commence en réalité bien avant la fin de la saison. Après avoir connu les affres d’une blessure sérieuse au genou, le joueur ne pensait probablement pas qu’il serait encore à l’OM à l’aube de cette nouvelle campagne. Mais Roberto De Zerbi, fidèle à sa politique de donner sa chance à tout le monde, lui offre sa première réelle opportunité sur le terrain.

C’est à Lens, lors d’un match important pour l’OM, que Bilal Nadir fait une entrée en jeu remarquée. Non seulement il obtient un coup franc décisif qui conduit à un superbe but de Pierre-Emile Hojbjerg, mais son attitude est exemplaire. L’OM s’impose 1-3 à Bollaert, et ce succès est l’un des moments forts de la saison.

Les semaines suivantes, Nadir continue de grappiller des minutes. Il fait son apparition en fin de match contre Monaco et Lille, apportant un vent de fraîcheur dans les dernières minutes de jeu. Mais c’est véritablement au Vélodrome, face au Havre, que sa saison prend un tournant inattendu. Pour la première fois de la saison, il est titularisé. Un pari audacieux de De Zerbi, qui se révèle payant, puisque Nadir inscrit son premier but sous le maillot marseillais, un moment symbolique de sa renaissance après la longue blessure.

Une place dans la rotation, puis un coup de frein brutal

Après cette performance remarquable, Bilal Nadir semble avoir trouvé sa place dans l’effectif de l’OM. De Zerbi lui accorde sa confiance, et le jeune Marocain enchaîne quelques titularisations dans des matchs importants, comme face à Strasbourg (1-1), Lyon (3-2), et même contre le PSG lors du fameux Classico. Dans ce match au Parc des Princes, l'ancien Niçois se distingue par sa présence, son activité et son envie de marquer les esprits. Il n’a pas fait tâche dans l’un des matchs les plus suivis de la saison.

Pourtant, après ce match contre le PSG, tout s’effondre. Depuis le 16 mars, Bilal Nadir ne retrouvera plus une place dans le onze de départ. Quelques apparitions en fin de match contre Toulouse et Rennes (lors du dernier match de la saison, sans enjeu) viendront ponctuer une fin de saison où sa place semble de plus en plus minime. Un retournement de situation qui interroge, sans pour autant surprendre complètement. Le fait qu’il ait déjà été une sorte de joker de luxe au sein du groupe n’était pas prévu, mais sa mise à l’écart au moment où l’OM rencontrait ses difficultés internes et faisait face à une dynamique moins favorable laisse une question en suspens : pourquoi ce déclassement ?

Un avenir incertain à l’OM ?

Alors que la la saison a rendu son verdict, les interrogations sur l’avenir de Bilal Nadir se multiplient. L’OM, qui aspire à nourrir de grandes ambitions pour la saison prochaine, semble avoir peu de place pour lui dans ses projets futurs. Le jeune Marocain, malgré des performances intéressantes, pourrait ne pas trouver sa place dans un effectif qui se renforce pour viser encore plus haut. Sa situation se complique d’autant plus qu’il ne semble pas prêt à se contenter de miettes en terme de temps de jeu.

Plusieurs clubs de Ligue 1 se seraient d’ailleurs renseignés sur le profil du joueur, et une question se pose : l’OM va-t-il parier sur lui à l’avenir ? Si c’est le cas, un prêt serait sans doute la meilleure option pour lui permettre de continuer à progresser, loin de la pression marseillaise. Il a largement sa place dans de nombreux effectifs de Ligue 1, et son potentiel reste indéniable. À l’OM, en revanche, la marche semble encore trop haute pour lui, malgré la confiance initiale de Roberto De Zerbi.

L’avenir de Bilal Nadir à l’OM, à court et moyen terme, est donc un sujet à suivre de près. Mais au vu des performances qu’il a pu offrir, il mérite une chance de briller ailleurs, dans un club où il pourra jouer plus régulièrement. Une question se pose : prêt ou vente ? La tendance actuelle semble indiquer que, si l’OM décide de se séparer de lui, il aura l’opportunité de rebondir dans un autre club de Ligue 1.

OM : la réserve s’incline contre Anderlecht

La saison de National 3 étant terminée, l’équipe réserve de l’OM, entraînée par Jean-Pierre Papin, s’est rendue aujourd’hui en Belgique pour y affronter la réserve d’Anderlecht (évoluant en D2 belge) dans le cadre d’un match amical.

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Une défaite, mais des motifs de satisfaction

L’équipe belge, qui a accueilli l’ancien Marseillais Enzo Sternal lors du mercato hivernal, s’est imposée face aux Olympiens sur un score serré (3-2). Plusieurs joueurs ayant déjà évolué avec les professionnels étaient alignés, parmi lesquels Jelle Van Neck, Alexi Koum, Keyliane Abdallah, Robinio Vaz, ainsi que Darryl Bakola, auteur de l’un des deux buts marseillais.

Qui pour assurer la suite ?

Des jeunes prometteurs aspirent à intégrer régulièrement le groupe professionnel, à l’image de Robinio Vaz, auteur d’une belle entrée en jeu face à Strasbourg. Darryl Bakola, de son côté, a récemment prolongé son contrat après des négociations compliquées.Concernant le poste d’entraîneur, l’avenir de Jean-Pierre Papin reste incertain. On ne sait pas encore si le mythique numéro 9 de l’OM poursuivra à la tête de la réserve, mais le travail qu’il a accompli avec le groupe a été remarquable. Il a notamment permis à l’équipe de remonter à la quatrième place du classement.

Interrogé sur la formation, Pablo Longoria a affirmé vouloir prendre le sujet à bras-le-corps. 'La formation reste une priorité, même si elle s’inscrit dans une dynamique différente. On a opéré plusieurs changements, et sincèrement, je suis très satisfait du travail réalisé par Lasaad Hasni depuis son arrivée. Il fait un travail remarquable, à la fois sur le plan professionnel et humain. Quand on parle de formation, il faut aussi regarder les résultats : cette saison, les U14, U15, U17 et U19 ont réalisé de belles performances. Malheureusement, les U19 ont été éliminés aux tirs au but, et c’est un domaine dans lequel nous devons encore progresser. Mais pour progresser, il faut aussi améliorer les infrastructures, et aujourd’hui, soyons honnêtes : nous ne sommes pas au niveau. C’est un chantier prioritaire. Sur le plan sportif, nous avons renforcé la compétitivité. Nous avons sécurisé plusieurs jeunes joueurs avec des contrats, ce qui donne de la crédibilité à notre travail. Nous accordons également une grande importance à la post-formation. L’arrivée de profils comme Alexis Koum ou Robinio Vaz, qui ont su trouver leur place dans le groupe pro cette saison, en est un bon exemple.Nous voulons désormais renforcer la deuxième équipe, en nous inspirant des modèles portugais et espagnol. L’idée est de construire une réserve forte, compétitive. Mais il faut aussi dire la vérité : le format du championnat en France n’est pas adapté à une bonne formation des joueurs. À l’OM, les attentes sont énormes, et le saut entre les U19 et l’équipe première est trop grand."

OM : le récit d'une nuit de liesse après la victoire au Havre !

L’OM fête sa qualification en Ligue des champions

L’Olympique de Marseille a exulté samedi soir après sa victoire 3-1 au Havre, synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des champions. Bien que la deuxième place ne soit pas encore assurée, le podium est acquis et les joueurs ont laissé éclater leur joie, conscients de l’importance de ce résultat pour l’avenir du club. Les dirigeants avaient pris des risques financiers et la pression était immense avant ce déplacement en Normandie, marqué par une interruption de 30 minutes à cause de mouvements de foule. Après le coup de sifflet final, la célébration a gagné tout le groupe olympien. Pablo Longoria, encore suspendu de ses fonctions officielles, est apparu détendu, une bière à la main, partageant le bonheur avec les supporters et les joueurs dans les couloirs du stade. Luiz Felipe et Luis Henrique ont animé l’ambiance, tandis que Roberto De Zerbi, emporté par l’euphorie, a brandi un fumigène en communion avec les fans. Dans ce climat festif, la majorité de l’effectif a repris la route vers Marseille au milieu de la nuit, dans une ambiance digne d’un retour de finale remportée. Adrien Rabiot a lui pris une autre direction, et certains joueurs ont même quitté le stade dans des vans séparés. Medhi Benatia a quant à lui évoqué un sentiment de soulagement plus que de bonheur, soulignant les difficultés vécues tout au long de la saison. Il a salué l’implication des joueurs et l’état d’esprit collectif, bien plus sain que l’an dernier. En mai 2024, l’OM quittait déjà le Havre après une victoire, mais avec un goût amer. Un an plus tard, c’est l’allégresse qui prédomine.

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Une nuit de liesse olympienne entre Le Havre et Marignane

Samedi soir, l’OM a décroché au Havre (3-1) son billet direct pour la Ligue des champions. Une qualification vécue comme un véritable titre par tout un club extatique, de Pablo Longoria à Bilal Nadir, en passant par un Roberto De Zerbi déchaîné. L’issue du match, tendue jusqu’au bout, a libéré tout le monde à la 99e minute grâce à un but salvateur de Gouiri. Dès le coup de sifflet final, De Zerbi s’est précipité vers le parcage marseillais, enjambant une barrière pour communier avec les supporters. L’émotion a gagné les vestiaires, les couloirs, le car et même l’avion du retour. Longoria, suspendu mais enjoué, a partagé une bière, trempé de champagne, tandis que De Zerbi lançait à plein volume l’hymne de la Ligue des champions. Le président, Benatia et le coach ont même appelé Frank McCourt, ravi de voir ses investissements récompensés. Dans le vestiaire, chants et accolades se sont succédé. Bilal Nadir a mené les chants avec son mégaphone, baptisant Gouiri "Amine R9". Luiz Felipe, enceinte sur l’épaule, a hurlé à la gloire de Marseille. L’apothéose est survenue à Marignane, vers 4h du matin, avec une centaine de supporters venus accueillir les héros. Nadir, devenu capo, a lancé les chants et craqué un fumigène, vite imité par De Zerbi, fidèle à ses racines ultra italiennes, puis par Balerdi. Le bus de l’OM a mis du temps à quitter l’aéroport, suivi par des fans qui refusaient de quitter ce moment d’euphorie. Une nuit qui restera dans les mémoires marseillaises comme un rare instant d’unité, de bonheur et d’espoir.

Mercato OM : un club de Ligue 1 abandonne la piste de Rongier

Valentin Rongier est à la croisée des chemins. À 30 ans, le milieu de terrain espère prolonger son histoire avec l’Olympique de Marseille, où il est l’un des capitaines de vestiaire. Mais pour que cela se concrétise, il faudra d’abord sortir d’une impasse contractuelle qui dure depuis février.

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L’ancien joueur de Nantes a refusé une première offre de prolongation jugée insuffisante. Rongier ne cache pas son ambition : il souhaite être rémunéré à la hauteur de son statut, réclamant un salaire équivalent à celui de ses coéquipiers Adrien Rabiot et Pierre-Emile Hojbjerg, deux des cadres les mieux payés de l’effectif marseillais. Ce positionnement ferme a poussé d’autres clubs à s’intéresser à son profil, notamment le Stade Rennais. Mais là encore, les discussions ont rapidement tourné court. Selon les informations de Foot Mercato, les dirigeants bretons auraient été refroidis par les exigences salariales du joueur, qui se rapprocheraient même de celles de Seko Fofana, bien plus élevé que les standards rennais.

Dans ce contexte, le futur de Valentin Rongier reste incertain. Peu enclin à faire des concessions sur ses prétentions, mais attaché au projet phocéen, le milieu espère sans doute une relance de l’OM avec une offre revue à la hausse. En attendant, l’idée d’un départ semble s’éloigner, du moins vers la Bretagne. Le mercato approche, et les dirigeants marseillais devront trancher : prolonger un cadre du vestiaire ou tourner la page d’un joueur présent depuis 2019. De son côté Pablo Longoria, questionné sur le sujet en conférence de presse  n’a pas tranché. Il a évoqué le « respect mutuel » et « l'importance » du joueur, tout en rappelant qu’il n’aimait pas voir des joueurs arriver en fin de contrat. Comment se terminera le dossier Rongier ? Retrouvez notre éditorial sur le cas du milieu de terrain marseillais en cliquant sur le texte souligné.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : Merlin, une saison qui pose question

Avec le départ de Renan Lodi en Arabie Saoudite, seulement six mois après sa signature dans la cité phocéenne, Medhi Benatia et son équipe devaient impérativement trouver un remplaçant au Brésilien. Titulaire régulier à Nantes dans son couloir gauche, le profil de Quentin Merlin est devenu une cible prioritaire pour le board olympien. Après plusieurs jours de négociations avec le clan Kita, l’international français Espoir rejoint l’Olympique de Marseille le 26 janvier 2024.

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Des premiers pas en demi-teinte

Recruté à l’hiver 2024 pour un chèque avoisinant les 12 millions d’euros, Quentin Merlin avait tout l’air d’un bon coup. Mais sa première demi-saison reste globalement très mitigée. Ses performances ne parviennent pas vraiment à faire oublier son prédécesseur brésilien au poste de latéral gauche, et son impact demeure encore parfois trop timide.

Pour défendre son cas, le natif de Nantes débarque dans un OM malade, où seul le parcours en Europa League parvient à atténuer la saison morose en championnat. D’abord dirigée par Gennaro Gattuso, l’équipe passe ensuite entre les mains de Jean-Louis Gasset. Un contexte peu évident pour un jeune joueur comme Quentin Merlin. Mais la déception a rapidement laissé place à de l’espoir. La nomination de Roberto De Zerbi a balayé la tristesse de voir un OM terminer huitième, presque dans l’anonymat le plus total.

Une préparation plus qu’encourageante

Dès les matchs de préparation, le technicien italien a voulu imprégner son équipe de son style de jeu à travers un dispositif tactique bien particulier. Et le premier bénéficiaire a été l’ancien Nantais. Utilisé comme un latéral intérieur, capable de s’insérer au milieu de terrain en phase offensive, à l’instar de ce que faisait Zinchenko à Arsenal, le joueur de 23 ans a montré des signes de satisfaction. Son début de saison en championnat est également une réussite. Il enchaîne les bonnes prestations et s’impose rapidement comme un titulaire indiscutable. Son entente avec Luis Henrique est un véritable plus pour cet OM. "C’est un joueur extrêmement important au sein de l’équipe, et cette connexion que j’ai avec lui a commencé dès la pré-saison, ainsi que la saison dernière, ce qui a aidé à la développer. Mais cette connexion existe aussi avec les autres joueurs. Il ne faut pas oublier non plus que j’ai un peu modifié ma position par rapport au début de saison ou à la saison dernière. Après, c’est le coach qui décide à quel poste on va jouer et comment. En tout cas, cette connexion est très importante, mais elle l’est aussi avec tous les autres", expliquait le Brésilien à propos de sa relation avec le numéro 3 marseillais.

Une blessure qui a coûté cher

Mais comme le dit si bien l’adage, toutes les bonnes choses ont une fin. Appelé par Gérald Baticle, Quentin Merlin se blesse à la cuisse avec les Espoirs. Après de longues semaines de convalescence, le latéral olympien effectue une prestation canon contre Lille à domicile, où il se distingue notamment par un but. Mais au-delà de ce coup d’éclat, il peine à revenir à son meilleur niveau physiquement. Malgré cela, Roberto De Zerbi n’a pas hésité à monter au front pour défendre son poulain en conférence de presse : "Non, je ne pense pas qu’il ait été particulièrement critiqué par les supporters. Après, c’est sûr qu’aux yeux de tous, il a manqué une passe décisive et raté un but important contre Angers, un but qui aurait pu être décisif. Mais le terrain ne se limite pas aux 20 derniers mètres. Il y a aussi les 70 premiers mètres, et dans cette partie du jeu, c’est un joueur vraiment extraordinaire selon moi. Il a la technique d’un milieu de terrain et il a beaucoup progressé en phase défensive, notamment en termes de concentration et de participation dans les duels individuels. Certes, il doit encore s’améliorer dans les 20 derniers mètres, notamment en termes de passes décisives et de concrétisation des actions. Mais il réalise de bonnes choses, et il a toute ma confiance ainsi que celle de ses coéquipiers."

Pourtant, en fin de saison, c’est bien Ulisses Garcia qui a occupé le poste en tant que titulaire, alors que l’OM disputait un sprint final dans la course à la Ligue des champions. Et pour le coup, le Suisse a rendu de fiers services à gauche. L’ancien joueur des Young Boys de Berne est plus adapté aux exigences du 4-3-3. De son côté, Merlin manque cruellement de vitesse et d’impact physique pour évoluer à ce poste, contrairement à Amir Murillo, capable d’évoluer dans différents systèmes de jeu en défense côté droit. Son avenir dans la cité phocéenne pourrait déjà s’écrire en pointillés. En effet, selon les dernières rumeurs, le club de Bournemouth, auteur d’une bonne saison, pourrait perdre son latéral Milos Kerkez, en partance pour Liverpool. Pour le remplacer, les Cherries penseraient à Quentin Merlin. Tout en avançant sur d’autres pistes, comme Nathan Zézé ou Adrien Truffert, Bournemouth suit de près le latéral gauche de l’OM depuis plusieurs semaines. Toujours selon Robert Santonna, la direction olympienne pourrait se montrer ouverte à un départ en cas d’offre avoisinant les 20 millions d’euros. Comme beaucoup de joueurs, le cas de Merlin sera l’un des feuilletons du mercato.

Mercato OM : un latéral gauche suivi de près ?

Alors que l’avenir de Quentin Merlin reste flou, l’Olympique de Marseille s’active en coulisses pour anticiper un éventuel départ sur le flanc gauche. Selon nos informations, l’OM suit notamment Souffian El Karouani, latéral gauche marocain évoluant au FC Utrecht. Toutefois, les discussions avec son entourage n’en seraient encore qu’à un stade préliminaire.

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Âgé de 24 ans, El Karouani s’est fait un nom aux Pays-Bas. Formé au NEC Nijmegen, il a rejoint Utrecht à l’été 2023, où il s’est rapidement imposé. Cette saison, il a disputé 36 rencontres toutes compétitions confondues, inscrivant 2 buts et délivrant 8 passes décisives. Gaucher de formation, El Karouani se distingue par son apport offensif : à l’aise techniquement, très actif sur son couloir et doté d’une belle qualité de centre. Défensivement perfectible, il compense par son volume de jeu et sa capacité à se projeter rapidement, un profil qui pourrait séduire l’OM. Sa valeur est aujourd’hui estimée à 9 millions d’euros par Transfermarkt, et son nom aurait également circulé en Espagne et du côté du Stade Rennais.

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Le Havre 1-3 OM : Ligue des champions nous voilà !!!!

Il y a des soirées qui basculent dans la légende non pas pour la qualité du jeu proposé ou la domination d’une équipe sur une autre, mais pour ce qu’elles déclenchent dans les cœurs. Ce samedi au Havre, l’OM n’a pas réalisé son match le plus maîtrisé de la saison. Il n’a pas impressionné par sa fluidité ou son contrôle. Mais il a su, dans le moment où tout pouvait basculer, franchir ce virage tant redouté. Et en sortir avec un cri, un soulagement, une explosion. C’est un cri que les Marseillais avaient sur les lèvres depuis des mois. Lorsque Issa Soumaré a égalisé pour le HAC, on a tous cru à une rediffusion du film tragique qu’est parfois la vie de l’OM. Mais c'est à croire que le scénario a été réécrit.

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Il faut le dire : l’ambiance de cette rencontre était étrange. Entre la tension palpable, les erreurs techniques, l'interruption du match suite aux échauffourées en tribunes et la reprise dans une atmosphère presque surréaliste, tout semblait fait pour perturber les esprits. Et pourtant, c’est dans ces contextes confus que les grandes émotions prennent racine. Car si ce n’est pas le match en lui-même que l’on retiendra, ce sont bien les frissons de la dernière demi-heure, le banger de Mason Greenwood. Quand le coup de sifflet final a retenti, les scènes de liesse ont envahi tout Marseille et bien au-delà. Chaque supporter a eu son moment. Celui où il a ressorti le fameux générique de la Ligue des champions, le temps d'une story ou d'un karaoké improvisé entre amis, où l'on hurle les paroles à gorge déployée, en français, en anglais, en italien, qu’importe. Ce n’était pas juste une victoire. C’était un soulagement. Celui d’avoir saisi une occasion qu’il ne fallait surtout pas laisser passer, vu les résultats des concurrents. Ce genre de soirées, on les oublie rarement.

Mason Greenwood, souvent critiqué pour son implication fluctuante, a répondu de la plus belle manière : en héros. Alors que l’OM doutait, que les jambes tremblaient, il a sorti une frappe de nulle part. Un geste qui a figé tout le monde. Ce but, c’est celui de la qualification, tout simplement. Une récompense pour Roberto De Zerbi, qui a su trouver le bon dosage entre exigence et bienveillance, entre discipline et confiance, pour tirer le meilleur de l'Anglais jusqu'à présent, puisque c'est sa saison la plus régulière. Comme quoi…

En conférence de presse vendredi, Roberto De Zerbi avait confié son insatisfaction. Oui, les résultats étaient là. Oui, l’équipe marquait. Mais non, le contenu n’était pas à la hauteur de ses espérances. Il voulait plus de maîtrise, plus de cohérence, plus de personnalité. Et quand un entraîneur se permet ce genre d'exigences, c’est qu’il voit plus loin. L’an II du projet est déjà dans toutes les têtes. Parce qu’avec cette qualification en Ligue des champions, c’est une nouvelle dynamique qui s’installe. Didier Deschamps disait un jour : "C’est dans la plus grande victoire qu’on fait les plus grandes conneries." Et à Marseille, on connaît la musique. Il ne faudra pas se contenter de cette belle fin d’exercice car rien n’est encore consolidé. Mais aujourd’hui, on peut savourer. Parce qu’il y a une cohérence nouvelle : une colonne vertébrale forte, un entraîneur charismatique, un directeur sportif impliqué, un président renforcé. Alors oui, il y a de quoi savourer… "DIE MEISTER… DIE BESTEN… LES GRANDEU EQUIPES………… THE CHAMPIIOOOONNNSSSSS"

OM 4-2 Rennes : les notes des Olympiens !

LES TOPS

Greenwood Mason 8.5

On a vu le Greenwood des grands soirs. Auteur d’un doublé, l’Anglais a été la principale menace offensive et aurait pu marquer davantage, ce qui lui aurait permis de terminer meilleur buteur du championnat devant Dembélé. Il pourra regretter le deuxième pénalty arrêté par Samba. Good job.

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Rabiot Adrien 8.5

Nommé Phocéen d'Or dans la semaine, il a de nouveau justifié son statut ce soir avec un doublé et une nouvelle prestation complète dans tous les compartiments du jeu.

Balerdi Leonardo 7.5

Encore un match de patron pour le capitaine argentin. Fidèle à sa saison, il a été intraitable. Et l'image après le match avec Mandanda restera comme un moment très fort.

Højbjerg Pierre-Emile 7.5

Plus irrégulier sur la deuxième partie de saison, le Danois a été impérial ce soir, à l’image de sa récupération décisive sur le troisième but marseillais. Un gros match dans l'ensemble des domaines.

Gouiri Amine 7.0

Moins efficace devant le but, à l’image de son face-à-face et de sa tête à bout portant manqués, l’Algérien a tout de même été précieux dans l’animation offensive. Toujours dans les bons coups.

Rowe Jonathan 7.0

À l’instar de sa prestation au Havre, l’international Espoir anglais a énormément provoqué ce soir et a souvent mis en difficulté la défense rennaise, malgré un manque de justesse dans le dernier geste. On retiendra quand même sa passe décisive pour Greenwood et son centre parfait pour Gouiri. Une bonne prestation.

SATISFAISANT

Murillo Amir 6.5

En dehors de sa petite erreur sur le premier but rennais, il a tenté d’apporter offensivement. Après la sortie de Luiz Felipe à la mi-temps, il est passé en défense centrale aux côtés de Balerdi. Il s’est montré solide, coupant habilement plusieurs centres rennais. Un bon match de sa part. Un joueur fiable.

Bennacer Ismaël 6.0

De retour dans le onze olympien, l’ancien Milanais a livré une prestation satisfaisante, grâce à sa qualité technique, souvent précieuse face au milieu rennais. Propre jusqu'à sa sortie à l'heure de jeu.

Felipe Ramos Luiz 6.0

Une première période très convaincante de la part de Luiz Felipe. Solide dans les duels et très sûr à la relance. Dommage qu’il soit sorti à la pause : on aurait aimé en voir davantage. Probablement en manque de rythme (ou une nouvelle blessure), l’Italo-Brésilien a cédé sa place à Pol Lirola.

Rulli Gerónimo 6.0

Rien à signaler de vraiment négatif pour Geronimo Rulli. Sur le but d’Ismaël Koné et le dernier but rennais, il ne peut absolument rien faire, trompé par la déviation d'Hojbjerg et puis par l'intervention manquée de Dedic. Il a sorti deux ou trois arrêts de façon propre.

Harit Amine Non noté

Belle entrée du Marocain, qui a souvent joué juste et s’est montré passeur décisif sur le quatrième et dernier but marseillais.

Maupay Neal Non noté

Entré pour finir le match, il a essayé de jouer juste et a notamment été à l'origine d'une très belle occasion pour Greenwood.

MOYEN

Merlin Quentin 5.5

Peu en vue lors du premier acte, il a tenté de se montrer davantage en seconde période, sans pour autant se distinguer. Un match globalement neutre pour l’international Espoirs français.

Nadir Bilal 5.5

Le jeune Marseillais n’a pas touché suffisamment de ballons pour se mettre en évidence, mais il a livré une demi-heure sérieuse, avec une belle énergie. Il s'est mis au diapason.

DECEVANT

Lirola Pol 4.5

Rentré à la pause, il a fait preuve de sérieux sans pour autant briller. Une prestation correcte, sans plus, dans un rôle d’appoint. N'aurait-il pas pu apporter davantage ?

LES FLOPS

Dedic Amar 3.0

S’il ne devrait plus porter le maillot olympien, sa dernière demi-heure aura été mauvaise, à la fois offensivement et défensivement, où il est fautif sur le deuxième but rennais…

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Pour plus de lisibilité, la rédaction du Phocéen vous fait découvrir sa nouvelle grille de notation :

De 0 à 3 – AFFLIGEANT

Le joueur a été nullissime. Tout est dit !

De 3.5 à 4 – LES FLOPS

Le joueur est passé à côté de son match, il est clairement dans les flops

De 4.5 – DECEVANT

Le match est considéré comme médiocre, c'est-à-dire qu'il est en dessous de la moyenne. Le joueur n'a pas donné satisfaction.

De 5 à 5.5 – MOYEN

Mais à ce niveau, les professionnels doivent apporter plus à leur équipe. La prestation n'est pas forcément satisfaisante…

De 6 à 6.5 – SATISFAISANT

Enfin ! Le match est considéré comme bon. Le joueur a effectué une bonne partie, même s’il peut mieux faire. Il a fait le boulot comme on dit dans le jargon.

De 7 à 8.5 – LES TOPS

Très bon match. Le joueur a apporté tout ce qu'il pouvait à son équipe et on ne peut pas lui demander beaucoup plus.

De 9 à 10 – EXCEPTIONNEL

Ne nous y trompons pas, ces notes ne seront pas souvent de sortie. Elles salueront une partie extraordinaire d'un de nos Olympiens.