Rabiot : "Lille n'a pas créé grand chose, on leur a offert ce but"

À l’issue du match nul concédé par l’OM à Lille (1-1), Adrien Rabiot a livré une analyse lucide et mesurée sur sa prestation et celle de son équipe au micro de DAZN. S’il a une nouvelle fois été très en vue dans l’entrejeu marseillais, impliqué sur l’ouverture du score et omniprésent dans l’animation offensive, le milieu de terrain tricolore a avant tout retenu un goût amer : celui d’un résultat frustrant au regard de la performance collective. "Vu le match qu'on a fait, je pense qu'on aurait mérité la victoire. On a eu pas mal d'occasions nettes. Je pense qu'ils n'ont pas créé grand chose. On leur a offert ce but. Donc c'est assez frustrant", a notamment expliqué Rabiot au diffuseur.

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Rabiot a clairement souligné que la déception l’emportait sur toute satisfaction individuelle. Pour lui, ce sont les efforts du groupe dans son ensemble qui méritaient mieux. Les Olympiens ont globalement maîtrisé leur sujet, se procurant plusieurs occasions franches et limitant fortement les situations dangereuses lilloises. Dans ces conditions, concéder une égalisation sur une erreur évitable, à un moment où le match semblait sous contrôle, laisse un vrai sentiment d’inachevé.

Le milieu de l'OM et des Bleus a également insisté sur l’état d’esprit affiché par l’équipe, qu’il juge très positif. Les intentions étaient claires dès l’entame : il ne s’agissait pas de gérer un nul à l’extérieur, mais bien de venir chercher une victoire. Et si cela n’a pas abouti, c’est en grande partie en raison d’un manque d’efficacité et de la bonne prestation du gardien adverse.

Malgré tout, Rabiot garde une perspective optimiste sur la fin de saison. Il souligne que la deuxième place reste entre les mains de l’OM, et que si l’équipe maintient ce niveau d’engagement sur les deux dernières journées, elle pourra espérer valider son billet pour la Ligue des champions devant ses supporters, au Vélodrome.

Le Havre 1-3 OM : les notes de la presse

Aucun top, Garcia en flop

Rulli (6,5) – Murillo (4,5), Balerdi (5,5), Cornelius (6), Garcia (3,5) – Rongier (6), Hojbjerg (6,5) – Greenwood (6), Rabiot (6), Rowe (5,5) – Gouiri (6,5)
De Zerbi (6)

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Gouiri seul top, Garcia et Murillo flop

Rulli (5) – Murillo (4), Balerdi (5), Cornelius (6), Garcia (4) – Rongier (6), Hojbjerg (6) – Greenwood (6), Rabiot (6), Rowe (6) – Gouiri (7)
De Zerbi (6)

Selon les notations du Phocéen, un joueur est considéré comme "top" à partir de 7/10, et comme "flop" à 4/10 et en-dessous.

Vous pouvez également retrouver les notes du Phocéen en vidéo et dans l'article des notes.

OM : le Vélodrome une nouvelle fois parmi les meilleurs stades d’Europe !

Sacré meilleur stade de Ligue 1 par L’Équipe, le Vélodrome a encore fait sensation cette saison. L’enceinte marseillaise, fidèle à sa réputation, a joué pleinement son rôle de chaudron en soutenant l’équipe de Roberto De Zerbi. Un atout majeur pour l’OM, qui peut compter sur la ferveur inégalée de ses supporters.

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Le Vélodrome prêt à exploser

Lors de l’exercice 2024-2025, les supporters marseillais ont une nouvelle fois répondu présents pour soutenir leur équipe, malgré l’absence de compétition européenne. Après une belle saison conclue à la deuxième place, ils devraient à nouveau faire preuve de toute leur ferveur la saison prochaine, notamment lors des grandes soirées européennes.

L’OM enchaîne les guichets fermés

Cette saison, on a vu Rabiot exceller dans l’entrejeu olympien, Greenwood empiler les buts, et Rulli veiller avec autorité sur ses cages. Le tout, devant un Vélodrome plein à craquer. En effet, le stade marseillais a affiché un bilan exceptionnel cette saison, avec 100 % de matchs à guichets fermés. Une statistique impressionnante, qui résume parfaitement la passion qui anime la cité phocéenne.

Logiquement en tête des affluences du championnat de France, le Vélodrome se hisse également dans le top 10 européen. Avec une moyenne de plus de 63 000 spectateurs par match et un taux de remplissage avoisinant les 96 %, l’OM affiche la septième meilleure affluence d’Europe, devant West Ham mais juste derrière l’Inter Milan.

Mercato OM : que va faire la direction avec Bennacer ?

Leccese et les U17 s'inclinent lourdement 

Samedi soir, Désiré Doué et Warren Zaïre-Emery ont soulevé la Ligue des champions avec le PSG, se remémorant sûrement leur titre européen U17 remporté trois ans plus tôt contre les Pays-Bas. Le 1er juin 2025, leurs successeurs en équipe de France U17 n’ont pas connu la même réussite, s'inclinant lourdement (0-3) face au Portugal en finale de l’Euro à Tirana. Après les générations dorées de 2004 (Benzema, Ben Arfa) et de 2015 (Upamecano, Ikoné), la France n’a pas su ajouter une nouvelle couronne. Solides en demi-finale contre la Belgique (3-2), les Bleuets ont été dépassés par l'intensité, la technique et la stratégie portugaise. Le sélectionneur Lionel Rouxel a regretté que son équipe ait été privée de ballon et ait accumulé la fatigue, menant à des erreurs coûteuses. Malgré plusieurs interventions précieuses en début de match, le gardien Ilan Jourdren n’a pu empêcher l’effondrement de la défense française, notamment de la charnière Diandaga-Mbemba. Les Portugais, avec des buts d'Anisio Cabral, Duarte Cunha et Gil Neves, ont exploité les erreurs individuelles françaises. Jusqu’alors imperméable, la défense tricolore a craqué, et l’ensemble de l’équipe est apparue sans ressources. Les offensives de Rudy Matondo sont restées stériles, tandis que Djylian N’Guessan, meilleur buteur français, est resté discret. Ce revers brutal devra être digéré avant la prochaine échéance majeure : la Coupe du monde U17 au Qatar en novembre.

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Bennacer, un avenir en pointillé

L’avenir d’Ismaël Bennacer à l’Olympique de Marseille est incertain. Prêté par l’AC Milan avec une option d’achat de 12 millions d’euros et un salaire conséquent, le milieu de terrain algérien n’a pas totalement convaincu en raison de blessures récurrentes. Malgré la confiance de Roberto De Zerbi et plusieurs titularisations, ses performances n’ont pas justifié l’investissement attendu. Le club hésite entre mettre un terme à l’aventure ou renégocier les conditions du transfert, notamment en réduisant le coût et le salaire, voire en optant pour un nouveau prêt. Les discussions sont ouvertes, aucune décision n’est encore prise. Parallèlement, l’OM prépare activement son mercato pour construire un effectif solide en vue de la Ligue 1 et de la Ligue des champions. L'entrejeu devrait subir des ajustements importants. La situation d’Adrien Rabiot, considéré comme un pilier du projet, reste également floue. Sous contrat jusqu’en 2026, le milieu français bénéficie d’une clause libératoire cet été. Courtisé par de grands clubs européens, il n’a pas encore clarifié ses intentions, ce qui laisse planer l’incertitude. Dans ce contexte, la direction marseillaise, incarnée par Pablo Longoria et Medhi Benatia, doit jongler avec plusieurs dossiers sensibles. Outre Bennacer et Rabiot, Valentin Rongier et Geoffrey Kondogbia, dont les salaires sont élevés, sont aussi concernés par cette réflexion stratégique. L’OM cherche donc à équilibrer entre renouvellement et stabilité pour aborder la prochaine saison avec ambition.

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Mercato OM : la raison qui motiverait Aymeric Laporte à signer à l'OM !

Comme indiqué ce dimanche, Aymeric Laporte pourrait partir gratuitement d'Al-Nassr (qui s'est imposé 9-0 en championnat sans le défenseur, toujours écarté par Stefano Pioli) pour rejoindre la cité phocéenne. Sur La Chaîne L'Équipe, Loïc Tanzi, journaliste spécialisé sur le mercato pour le quotidien du groupe, glissait à propos du mercato phocéen une information qui faisait forcément penser à l'ancien joueur de Manchester City :

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Ce type de rémunération annuelle est certes très éloigné de ce que le joueur formé par Bielsa à l’Athletic Bilbao s’est habitué à toucher en Angleterre ou dans le Golfe. Mais à l’échelle de la Ligue 1, et plus précisément de l’OM, cela le placerait à hauteur d’Højbjerg ou Rabiot cette saison (soit 500 000 euros bruts mensuels), deux joueurs qui ont accepté de faire des efforts pour donner une autre dimension à leur carrière en réussissant dans la cité phocéenne.

Dans l’émission Virage Marseille, Florent Germain, journaliste RMC Sport, était plutôt optimiste au moment de livrer ses informations et de faire le point sur le dossier :

Associé à un autre Français naturalisé espagnol lors de l’Euro 2024, Robin Le Normand (Atlético Madrid), il a vu deux jeunes joueurs exploser dans son secteur de jeu cette saison et faire leurs débuts avec la Roja. Il s’agit de Dean Huijsen (Bournemouth, 20 ans, né aux Pays-Bas et déjà passé par la Juve et la Roma), ainsi que Raúl Asencio (22 ans, Real Madrid).

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Mercato OM : Lizarazu pointe un manque inquiétant dans l’effectif

Une défense jugée trop fragile pour la Ligue des champions

La saison s’est conclue en beauté pour l’Olympique de Marseille, avec une victoire probante contre le Stade Rennais (4-2) et une deuxième place au classement de Ligue 1. L’objectif est atteint : retour en Ligue des champions pour la saison 2025-2026. Mais l’heure est désormais à la projection, et notamment au mercato estival, qui s’annonce crucial pour les ambitions européennes du club.

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Mehdi Benatia, directeur sportif de l’OM, a été clair dès samedi soir : la priorité sera de recruter au moins un, voire deux défenseurs centraux. Une analyse que partage Bixente Lizarazu. Présent ce dimanche sur le plateau de Téléfoot, l’ancien latéral gauche a dressé un constat sans détour : « Il va falloir progresser sur le plan défensif. Cette année, j’ai trouvé Marseille fragile en défense. Il n’y avait pas forcément des défenseurs compatibles avec De Zerbi. »

Des profils actuels jugés incompatibles avec la philosophie De Zerbi

Avec des défenseurs comme Leonardo Balerdi, Luiz Felipe ou encore Derek Cornelius, l’OM a alterné le bon et le moins bon cette saison. Si certains ont montré des qualités par séquences, aucun ne semble cocher toutes les cases du système exigeant de Roberto De Zerbi, adepte d’un jeu de relance ambitieux et d’une défense haute.

Le consultant de TF1 a insisté sur la nécessité d’étoffer l’effectif pour affronter les exigences de la Ligue des champions : « Ça ne va pas être la même histoire. Il va falloir gérer la C1, le championnat et les autres compétitions. Ce sera beaucoup plus difficile. »

Aymeric Laporte en tête de liste ?

Dans cette optique, la piste menant à Aymeric Laporte apparaît comme prioritaire. L’international espagnol, réputé pour sa qualité de relance et son sens du placement, offrirait à la fois expérience et solidité. Son profil semble en adéquation avec les attentes de De Zerbi et les besoins criants du club.

Depuis plusieurs mois, l’OM explore différentes pistes défensives. L’objectif : éviter les erreurs passées et sécuriser une arrière-garde capable de répondre aux standards européens. En Ligue 1 cette saison, Marseille a concédé 47 buts, un total bien trop élevé pour un prétendant aux sommets.

Des satisfactions offensives, mais un déséquilibre flagrant

Bixente Lizarazu n’a pas manqué de souligner les belles performances de certains joueurs, notamment Adrien Rabiot : « Il a fait une saison exceptionnelle. Je ne l’ai jamais vu aussi offensif », a-t-il salué. Le milieu de terrain a en effet inscrit un doublé face à Rennes et s’est imposé comme un cadre du onze marseillais.

Mason Greenwood, co-meilleur buteur de Ligue 1, a également été cité par Lizarazu. S’il reste un joueur difficile à gérer, ses qualités offensives ont été indéniables. Mais cette richesse offensive contraste avec une ligne défensive encore trop perméable.

Un chantier prioritaire pour éviter les désillusions

Alors que la saison 2025-2026 s’annonce plus dense que jamais, avec la C1 en ligne de mire, l’OM ne pourra se permettre les largesses vues cette année. Le chantier défensif semble donc être l’élément-clé du mercato olympien.

Avec une base offensive solide et un entraîneur ambitieux, le club phocéen dispose d’atouts certains. Mais pour espérer briller sur la scène européenne, il faudra impérativement combler les failles derrière. Le message est clair : à Pablo Longoria et Mehdi Benatia d’agir vite et bien.

Lille-OM : "J’imagine mal les Marseillais jouer pour un nul", Benoît Cheyrou donne son pronostic

Ce dimanche soir à 20h45, le Stade Pierre-Mauroy sera le théâtre d’un affrontement crucial dans la course à l’Europe entre Lille et l’Olympique de Marseille. Deux équipes séparées par seulement deux points au classement, et dont les ambitions de qualification en Ligue des champions s’entrechoquent à un moment décisif de la saison. Pour Benoît Cheyrou, ancien joueur des deux formations, ce match s’annonce haletant.

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"C’est trop dur de dire un favori", confie-t-il en introduction lors de l'émission Stephen Brunch sur les ondes de RMC. "Il n’y a pas de suspense pour le titre cette saison, mais pour la course à la C1, c’est du jamais-vu. Monaco, Strasbourg, Nice ont gagné, Lyon joue aussi cet après-midi… Chaque point compte." Le décor est planté. L’enjeu est immense. Mais Cheyrou préfère retenir l’essence même du jeu : "Deux équipes qui aiment avoir le ballon, qui aiment attaquer, qui ne ferment pas le jeu… Ce sera un match ouvert, agréable à regarder." D’un côté, le LOSC de Bruno Genesio, solide et en réussite ces dernières semaines. De l’autre, un OM porté par la philosophie offensive de Roberto De Zerbi. "J’imagine mal les Marseillais jouer pour un nul, ce n’est pas dans leur ADN. Et encore moins avec De Zerbi, qui pousse toujours ses équipes à aller vers l’avant." Pour Cheyrou, la possession sera clairement marseillaise, à l’image de la saison – sauf face au PSG – où l’OM a souvent dicté le tempo. L’ancien milieu olympien insiste toutefois : dominer ne veut pas toujours dire gagner. Et si l’OM impressionne parfois par sa maitrise, certaines failles persistent. "Défensivement, ce n’est pas une des meilleures équipes du championnat. Or, elle est en course pour la deuxième place… Cela souligne la performance globale du collectif."

Il met surtout en avant la richesse de l’entrejeu marseillais. "Rabiot, Hojbjerg, Rongier, Bennacer, Kondogbia… c’est un milieu digne d’un grand d’Europe. Et devant, Gouiri est en train de se révéler, dans un club où la pression est bien plus forte qu’à Lyon ou à Rennes." Mason Greenwood, irrégulier mais efficace, n’échappe pas à l’analyse : "On est exigeant avec lui, mais il est déjà le deuxième meilleur buteur du championnat. » Cheyrou conclut avec lucidité : "Si l’OM termine deuxième, ce sera une vraie performance. Mais cela n’enlèverait rien aux autres prétendants. Monaco est solide, Nice termine bien, Lyon revient fort, Lille reste constant…" Un équilibre fragile, et un affrontement ce soir qui pourrait bien faire basculer la hiérarchie.

OM-PSG : et si la rivalité appartenait désormais au passé ?

Voilà, c'est fait. Ils ont gagné. Paris a battu l'Inter Milan, et pas qu'un peu : 5-0. Mieux que les démonstrations du grand Milan contre le Barça ou le Steaua, il faut remonter au Real Madrid en noir et blanc pour trouver la trace d'un succès aussi net en finale. Écrire cela, ce n'est pas de la provocation, c'est factuel. Ça fait peut-être mal, mais le constat est là. Maintenant, comme dans chaque situation, il y a une opportunité : que peut-on tirer de cette soirée quand on est supporter de l'Olympique de Marseille ?

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Peut-être le fait de se dire que cette rivalité est morte le 31 mai, que ça ne sert plus à rien de faire monter la sauce une semaine avant le match aller, une semaine avant le match retour, d'événementialiser une opposition qui n'a plus lieu d'être. Petit rappel : la rivalité avec le Paris Saint-Germain s'est écrite à la fin des années 80 sur le terrain, Bernard Tapie favorisant l'entrée au capital du club de Canal+ pour que cette confrontation tire le championnat de France vers le haut, mais aussi en tribunes, les supporters de l'OM, antifascistes, ne goûtant guère au culte du nazisme des Boulogne Boys. Que reste-t-il de tout cela ? Quasiment rien. Le nouveau crack du PSG, Désiré Doué, est né à Angers. Quand le Qatar a racheté le PSG, il soufflait six bougies sur son gâteau d'anniversaire… autant dire que la rivalité avec l'OM, il ne sait pas trop ce que c'est. Il y a juste de nouveaux supporters reprenant des chants de l'époque en se disant que ça fédère contre l'ennemi, ignorant la connotation plus que raciste de ceux-ci (celui qui fait référence aux rats). À Marseille, persistait un chambrage bien plus bon enfant : le délire de l'étoile sur le maillot, la référence à la Ligue des champions gagnée en 1993, la seule au palmarès du football français depuis 70 ans. Paris, malgré les millions du Qatar, se cassait chaque année les dents en phase finale avec des scénarios toujours plus rocambolesques (la remontada en 2017, la défaite contre Manchester United à qui il manquait une moitié d'équipe en 2019, Benzema sur Donnarumma en 2022…). Un running gag qui revenait à chaque printemps et qui commençait, mine de rien, à s'inscrire dans les grandes malédictions qui font le sel de l'histoire d'un sport. C'est donc bel et bien terminé. Oui, le Qatar aura mis 14 ans pour hisser son club sur le toit de l'Europe, là où Bernard Tapie n'y sera parvenu qu'en 7 ans. Mais en une finale, Paris a mis cinq buts, alors que l'OM n'en a inscrit qu'un en cinq finales de coupe d'Europe. Faut-il donc encore la ramener ?

Il est peut-être plus sage de prendre une résolution et de cesser de regarder dans leur miroir pour exister. De renforcer sa propre identité, sans compter sur une opposition avec un autre club pour avancer. Aujourd'hui, l'OM est un club détenu par un Américain, présidé par un Espagnol, entraîné par un Italien. Et il y a plus d'une raison de l'aimer d'amour et de s'y reconnaître quand on est Marseillais. Car ce club a fait toute la saison à guichets fermés : plus de 60 000 fadas tous les quinze jours qui se sont cassé la voix pour l'Olympique, pour le plaisir de vibrer ensemble. Sans chercher si c'est mieux ou moins bien ailleurs, c'est sur cette ferveur qu'il faut s'appuyer pour mettre en place un projet sportif réaliste tout en étant excitant : se qualifier directement pour deux, trois, quatre éditions de la Ligue des champions pour engranger les revenus qui vont avec. De quoi prendre place parmi les 15 à 20 plus gros clubs européens. Et là, l'OM pourra de nouveau exister dans l'exercice qui a fait sa légende : ses matchs couperets à domicile où des joueurs bousculent la logique et se transcendent par la grâce d'une ambiance incandescente. Que ce soit contre Leipzig, Newcastle… ou pourquoi pas le Paris Saint-Germain en championnat.

Le Havre-OM : l'arbitre est connu !

C’est une désignation qui ne passe pas inaperçue. Pour l’avant-dernière journée de Ligue 1, la Fédération française de football a choisi Willy Delajod pour diriger Le Havre-OM samedi au stade Océane. À première vue, une information banale. Mais du côté marseillais, le nom de l’arbitre n’évoque rien de très positif. À juste titre : cette saison, Delajod a déjà arbitré l’OM à trois reprises… pour aucun succès.

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En décembre dernier, c’est lui qui était au sifflet lors du match nul face à Lille (1-1), une rencontre tendue marquée par de nombreuses décisions contestées. Il avait déjà officié lors de deux défaites inquiétantes : à Strasbourg (1-0) puis à Reims (3-1). Le bilan est donc lourd : deux revers et un match nul. Au-delà des chiffres, c’est surtout le ressenti qui dérange. Son arbitrage au Vélodrome contre Lille avait fait l’unanimité contre lui, critiqué par les deux entraîneurs et hué par le public.

Alors que les hommes de Roberto De Zerbi jouent leur avenir européen à chaque match, cette nomination réveille les craintes les plus tenaces. L’OM, en quête d’une place en Ligue des champions, devra composer avec cet historique peu rassurant. À eux de changer la dynamique et d’imposer leur loi, même sous le regard d’un arbitre qui, jusqu’ici, ne leur a pas porté chance.

Mercato OM : Mateta proposé à l’OM

Toujours en quête d’un attaquant pour faire souffler Amine Gouiri, titulaire indiscutable au poste d’avant-centre, l’OM est passé à l’offensive pour Matthis Abline. Mais son club, le FC Nantes, reste inflexible et en attend davantage. Un autre attaquant français a également été proposé à l’OM : Jean-Philippe Mateta.

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Mateta, un profil intéressant mais coûteux

Le vice-champion olympique sort d’une belle saison à Crystal Palace, avec 17 buts et 4 passes décisives en 46 matchs toutes compétitions confondues. Il a notamment contribué au premier sacre des Eagles en FA Cup. Son profil pourrait séduire l’OM, offrant une alternative différente à Amine Gouiri sur le front de l’attaque. L’Équipe indique que l’ancien Castelroussin a été proposé au club marseillais, mais que l’opération demeure hors de portée financièrement pour les Olympiens. L’attaquant de 27 ans est évalué à 30 millions d’euros par Transfermarkt et est sous contrat jusqu’en 2026.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici