Gouiri : " la Ligue des Champions au Stade Vélodrome c’est exceptionnel ! "

Dans l'ordre, on prend la victoire et la qualification directe pour la Ligue des Champions. C’est une forte émotion ce soir pour le groupe ?
Amine Gouiri : Oui, bien sûr, c’est ce qu’on voulait. On savait qu’en gagnant, on allait rester à notre place. On avait notre destin entre les mains et les résultats des autres équipes nous ont facilité la qualif. Donc on est très contents. Mais ce n’est pas fini, il reste un match et on va finir à cette deuxième place le week-end prochain contre Rennes.

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Contre Rennes, il n’y a pas d’arrangement ?
A.G : Non, non, non, on sera à domicile. On va gagner ce match parce qu’on sait que si Paris gagne la Coupe de France, on a un titre à jouer : le Trophée des Champions. Donc on va bien préparer ce match et essayer de le gagner pour finir deuxième.

C’est quoi la sensation : du soulagement ou de la fierté ?
A.G : Les deux ! Là, on est très contents. On va bien savourer, comme je l’ai dit, mais ce n’est pas fini. Parce qu’on veut vraiment cette deuxième place.

Raconte-nous un peu, vous êtes au courant des autres résultats, aussi à l’interruption ?
A.G : Oui, à la mi-temps on était au courant, et aussi à l’interruption. Mais on gagnait 1-0 quand le match s’est arrêté. On s’est concentrés sur nous-mêmes, il n’y avait que ça à faire. On savait que si on gagnait, on restait deuxièmes.

Mais surpris quand même de voir que les autres perdaient ?
A.G : Oui et non, parce que tout le monde joue en même temps, et certaines équipes jouaient leur survie. Donc pour tout le monde, c’est difficile.

Un doublé ce soir, les stats flambent, et tout ça pour le bien du collectif, je suppose, tu vas nous dire.
A.G : Bien sûr, parce que quand on marque et qu’on gagne, c’est encore plus gratifiant. Je suis très content d’avoir marqué encore. Et comme je dis, il reste un match, j’espère en marquer un ou deux.

Ça fait 10 quand même ?
A.G : Oui, ça fait 10. Comme je dis souvent, on est attaquants, on n’est jamais rassasiés.

À quoi on sent que la Ligue des Champions, c’est particulier à Marseille ?
A.G : Bah, la Ligue des Champions, c’est le rêve de tout le monde ! Surtout à Marseille, on est les seuls à avoir gagné la Ligue des Champions. Et surtout avec le Stade Vélodrome, parce que jouer une compétition comme ça dans un Stade Vélodrome, c’est quelque chose d’exceptionnel. Et nous, en tant que joueurs, on veut la jouer, surtout à l’OM.

Raconte-nous le moment à la fin du match, en bas du parcage ?
A.G : Oui, bien sûr. Franchement, ce sont des moments très forts, et franchement, beaucoup de fierté de fêter ça avec les supporters. Maintenant, comme je dis, il reste un match, et j’espère qu’on va fêter ça tous ensemble au Vélodrome.

OM : Jul dévoile en avant-première le futur maillot de l’OM au Vélodrome

Le Vélodrome était à nouveau en ébullition samedi soir, non pas pour un match de football, mais pour un concert historique. Le rappeur marseillais Jul a réuni près de 73 000 fans dans l’enceinte du boulevard Michelet, battant ainsi le record d’affluence du stade. Mais au-delà du show musical, c’est un détail vestimentaire qui a retenu l’attention des supporters de l’OM.

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En interprétant son titre "J'oublie tout", Jul est apparu vêtu de ce qui semble être le nouveau maillot domicile de l’Olympique de Marseille pour la saison 2025-2026. Cette tunique, encore non officialisée par le club, se distingue par un col de style polo et un design épuré. Le logo de son label "D’or & de Platine", partenaire officiel du club depuis janvier 2023, figure toujours sur la manche gauche.Parmi les spectateurs, deux figures bien connues du club ont été aperçues sur scène : Adrien Rabiot, tout juste arrivé, et Mehdi Benatia, directeur du football. Tous deux ont accompagné le rappeur dans un moment symbolique qui marque l’attachement profond entre Jul et l’OM.

Avec cette présentation non officielle, le club semble déjà tourner son regard vers la saison prochaine. Deuxième de Ligue 1 cette année, l’OM s’apprête à retrouver la Ligue des champions. Et grâce à la victoire du PSG en Coupe de France, les Marseillais défieront les Parisiens pour le Trophée des champions. L’occasion rêvée pour étrenner ce nouveau maillot et, pourquoi pas, mettre fin à une longue attente de titres.

Ligue 1 : Longoria futur patron du football français ?

Longoria, un été chargé pour l’OM et au-delà

Après une saison riche en émotions, l'Olympique de Marseille a atteint son objectif principal : décrocher une qualification pour la prochaine Ligue des champions. Une performance qui valide les choix de Pablo Longoria, président du club depuis 2021, et conforte sa volonté de poursuivre sur une dynamique de renouvellement intelligent cet été.

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Avec l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc marseillais et un effectif déjà renforcé par des profils expérimentés comme Pierre Emile Hojbjerg et Adrien Rabiot, l'OM mise sur la stabilité et la montée en puissance pour la saison 2024-2025. L'heure n’est donc plus à la révolution, mais à l’optimisation.

Un siège vacant à la Ligue 1

Mais l’agenda de Pablo Longoria ne se limite pas au mercato. Avec la relégation du Stade de Reims actée après sa défaite en barrage contre le FC Metz, la présidence du collège de la Ligue 1 est désormais vacante. Jusqu’alors occupée par Jean-Pierre Caillot, cette fonction stratégique pourrait tomber entre les mains du président olympien.

Selon RMC et les révélations du journaliste Arthur Perrot, Pablo Longoria bénéficie d’une image très favorable auprès de ses pairs. Réélu à 99% au conseil d’administration de la LFP, l’Espagnol, discret mais influent, apparaît comme un candidat naturel pour reprendre les rênes du collège de Ligue 1, même s’il ne s’est pas encore exprimé publiquement sur ses intentions.

Un poids stratégique pour l’OM

L’élection de Longoria serait un tournant pour l'OM. Lors de sa dernière conférence de presse de bilan, le dirigeant espagnol s'est montré offensif au sujet des droits TV. "C’est un échec énorme d’avoir eu quatre diffuseurs depuis que je suis en France. Je considère que le mal du football français, c’est le manque de confiance qui nous a éloignés de nos supporters. Ils doivent penser que nous sommes des incapables vivant dans une tour d’ivoire. Les supporters n’ont pas été respectés. Le championnat français est l’un des plus intéressants en Europe, mais il est si mal vendu. C’est incompréhensible et c’est une faute collective."

Dans un contexte où les droits TV de la Ligue 1 sont en pleine renégociation, avoir un président olympien à un poste aussi clé renforcerait la capacité de l’OM à défendre ses intérêts. Ce serait également une manière de prolonger l’évolution institutionnelle amorcée par Longoria depuis son arrivée.

OM : Balerdi, l'incontournable aux portes du choix

Il y a des trajectoires qui s'imposent par la force du travail, de la patience et du caractère. Celle de Leonardo Balerdi avec l'Olympique de Marseille en est l'illustration parfaite. À 25 ans, l’Argentin vient d’achever ce qui est, sans contestation possible, la saison de la confirmation sous le maillot blanc et bleu. Un exercice abouti, où il s’est imposé non seulement comme un patron de la défense, mais comme un visage de la reconstruction marseillaise sous la houlette de Roberto De Zerbi.

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Incontournable, le mot n'est pas galvaudé. Balerdi a dominé son sujet toute l'année, alignant des performances d'une constance rare. Dans les cinq grands championnats européens, ses statistiques rivalisent avec l’élite : meilleur que 100% des défenseurs pour les passes réussies, 92% pour la précision, 84% pour les duels aériens et 78% pour les duels défensifs. Plus encore, il trône en tête pour le nombre de ballons touchés (84,36 par match) et de passes réussies (87,38). De quoi asseoir son autorité dans le jeu de possession prôné par De Zerbi et en faire un pilier indiscutable.

Un bon de sortie pour Balerdi ?

Mais alors que la saison a rendu son verdict et que l’OM entrevoit l’avenir, une question brûle les lèvres : Balerdi sera-t-il encore là demain ? Car si le club aimerait naturellement le garder, une promesse a été faite. Et à Marseille, une parole donnée a valeur d’engagement. L’été dernier, alors que l’absence de Ligue des champions incitait certains à plier bagage, Balerdi avait choisi de prolonger l’aventure, séduit par le projet et rassuré par les engagements pris : un rôle accru, un possible brassard et surtout, une porte ouverte en cas d’envies d’ailleurs l'été suivant.

Benatia, conseiller sportif, ne cachait pas sa fierté d’avoir tenu parole au micro de RMC dernièrement : « Avec Pablo (Longoria), nous sommes allés voir Leo en mai 2024 pour le convaincre de rester. Aujourd'hui, toutes les promesses ont été tenues. » Effectivement, Balerdi a porté le brassard cette saison et a assumé son rôle de leader avec brio. L’envie d'inscrire son nom dans l’histoire du club est réelle. Lui-même l’a martelé : soulever un trophée avec l’OM serait l’accomplissement d’un rêve, un honneur que peu de joueurs peuvent prétendre vivre sur la Canebière.

Balerdi courtisé en Serie A

Et pourtant, le marché dicte parfois ses lois. Courtisé notamment par la Roma, Balerdi a (pour l'instant) refroidi les ardeurs italiennes en raison de leur absence de Ligue des champions. Preuve que le défenseur, très attaché à l'OM, ne veut pas partir pour partir. Mais l'été sera long, et si une offre satisfaisante arrive, l’OM attend pas moins de 30 millions d’euros, et que le joueur exprime le souhait de découvrir un nouveau défi, le club respectera ses engagements. Il ne le retiendra pas, fidèle à la parole donnée il y a un an.

Dans un monde où les promesses sont souvent trahies par les réalités du football moderne, voir un joueur grandir et s’épanouir à Marseille est un plaisir rare. Leonardo Balerdi a gagné son statut d'incontournable par le mérite. S’il doit partir, ce sera avec les honneurs, par la grande porte, celle qu’il a contribué à maintenir ouverte par son sérieux et son engagement. Et qui sait, peut-être aura-t-il encore le temps d’ajouter une ligne au palmarès olympien avant de tourner la page.

OM : Gerets, la finale de Coupe de France contre Sochaux… les souvenirs de Cissé

Attaquant de l’OM entre 2006 et 2008, Djibril Cissé s’est confié sur son passage au club dans l’émission La Causerie, réalisée par l’Olympique de Marseille en collaboration avec Free. Le natif d’Arles y évoque avec franchise ses souvenirs marseillais, entre moments forts et quelques regrets.

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"Pape a tenu parole"

Supporter de l’OM depuis sa jeunesse, Cissé a réalisé son rêve en portant la tunique olympienne. À l’époque en difficulté à Liverpool, où Rafael Benitez lui préfère Fernando Torres, il est approché par Pape Diouf. Le président marseillais, déjà en contact avancé avec lui avant sa blessure en sélection, lui offre l’opportunité de rejoindre le club malgré une indisponibilité estimée à six mois. Un geste que Cissé n’a jamais oublié. Il souligne la parole tenue par Pape Diouf, qui n’a pas hésité à finaliser l’opération malgré les incertitudes. Ce soutien, selon lui, n’a fait que renforcer son envie de s’engager pleinement à Marseille, club dont il partageait déjà les valeurs.

Une équipe unie

Invité aux 125 ans du club, l’ancien numéro 9 olympien est très reconnaissant de ce qu’a fait le président sénégalais pour lui. Les premiers mois du buteur phocéen se passent en tribune, avant de revenir en forme sur les pelouses. Il vit malgré tout un rêve éveillé et aura droit à son ovation lors de sa présentation : "Ça me touche encore maintenant. Je suis Arlésien, j’ai toujours supporté l’OM et je suis un grand, grand, grand fan de Jean-Pierre Papin. Donc d’évoluer sur le même stade que lui, de pouvoir marquer sur ce stade, c’était vraiment un objectif de carrière. Là, je touchais cet objectif du doigt et je n’allais pas le manquer."

L’Arlésien s’adapte vite à son nouveau club et est vite intégré dans une équipe unie, sans la moindre mise à l’écart : "Ce qui était bien avec ce groupe, c’est qu’il n’y avait pas de clans. Les anciens s’entendaient avec les jeunes, les jeunes respectaient les anciens. Les plus calmes s’entendaient avec les plus fous et il se passait des choses très cool en dehors. On ne fait pas une finale de Coupe de France par hasard, sans avoir un minimum d’unité", affirme-t-il, alors qu’il est très proche de Niang, Nasri, Ribéry et Taïwo en particulier.

Pour le meilleur et pour le pire

Cette finale de Coupe de France, perdue aux tirs au but face à Sochaux (2-2, 5 t.a.b. à 4), justement, est son pire souvenir. Elle est même son plus grand regret : "Gagner un titre avec l’OM, ce n’est pas donné à tout le monde, et j’aurais bien aimé faire partie de cette liste." Il reste malgré tout fier de son passage à l’OM, lors duquel il a inscrit 37 buts en 80 matchs. Son tout premier, contre Saint-Étienne, est d’ailleurs son plus beau souvenir au club.

N’entrant plus dans les plans d’Éric Gerets à l’été 2008, il file à Sunderland. Il n’exprime par ailleurs aucune rancune à l’endroit de l’entraîneur belge, qu’il dit même apprécier : "On s’entendait bien, nous avions deux caractères forts mais on savait se dire les choses", se remémore celui qui a filé à Sunderland par la suite. "Je me rappelle des lendemains de matches, à la vidéo, où il me rentrait dans la gueule mais j’acceptais parce que c’est le jeu, le coach a ce droit. J’avais aussi le droit de dire les choses quand ça n’allait pas et il acceptait. C’est ça que je n’ai pas compris, qu’il n’y ait pas eu un rendez-vous pour me dire ce qui n’allait pas. Mais je ne lui en veux pas, on s’est revus quelque temps après au Qatar et même récemment. On met ça de côté mais je pense que c’est ce qui a causé mon départ, car avec une explication j’aurais peut-être pris les choses autrement et je ne serais peut-être pas parti."

Son jubilé aura lieu le 27 mai 2025 à l’Abbé-Deschamps, à Auxerre. On pourra y voir d’anciennes légendes du football et des stars internationales.

De Zerbi, Benatia, Longoria : Ne nous arrêtons pas en si bon chemin

Le rideau est tombé sur une saison à l’OM fidèle à sa réputation : volcanique, haletante, indécise jusqu’au bout. Mais cette fois, le scénario a accouché d’un final heureux. Grâce à une victoire au Havre et à un sprint final remarquable, Roberto De Zerbi et ses hommes ont décroché une qualification directe pour la prochaine Ligue des champions. Un objectif majeur atteint, qui change tout : pour les finances, pour le mercato, et surtout pour l’ambition.

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Un Roberto De Zerbi épuisé

En conférence de presse, samedi soir, De Zerbi n’a pas cherché à masquer la réalité : cette saison l’a épuisé. Son langage corporel trahissait une forme de soulagement, presque de lassitude. L’Italien a vécu une année dense, marquée par les blessures, les critiques, les tensions internes et parfois un manque de sérénité au sommet du club. Bref, une saison "classique" pour l’OM diront certains, mais éprouvante pour un homme entier, perfectionniste, et passionné.

Pour autant, rien dans ses mots ne laissait penser à un départ acté. Certes, il n’a pas encore annoncé officiellement qu’il serait l’entraîneur de l’OM la saison prochaine. Mais la tendance est claire : sauf retournement improbable, que l’histoire de ce club ne nous a pourtant jamais épargné, Roberto De Zerbi vivra bien la Ligue des champions au Vélodrome. Et ce serait une excellente nouvelle.

Car De Zerbi est venu à Marseille pour ça. Pour vibrer, pour se confronter à l’exigence populaire, pour écrire une histoire dans un club unique. Il le répète depuis son arrivée : ce club l’a séduit, il en est tombé amoureux. Et avec lui, c’est tout un effectif qui s’est réhaussé. Qui aurait cru que des joueurs comme Greenwood ou Rabiot choisiraient l’OM sans la moindre promesse européenne ? C’est là que le technicien italien a déjà changé les choses. Par son aura, sa vision, son discours, il a rendu l’OM de nouveau attractif.

Le projet ne fait que commencer

Dès lors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Pour la première fois depuis longtemps, Marseille dispose d’un entraîneur respecté en Europe, d’un directeur sportif (Medhi Benatia) en phase avec lui malgré quelques désaccords, et d’un président (Pablo Longoria) qui, malgré les tempêtes, maintient la barre. Ce trio a posé les bases d’un projet cohérent. Mais un projet, ça se construit dans la durée. Et il serait suicidaire de tout rebattre maintenant.

Le club a donc une responsabilité. Communiquer vite, fort et clair. Car la saison prochaine se prépare dès aujourd’hui. Le mercato d’été ne pourra pas être lancé sans la confirmation du staff en place. De Zerbi a un poids énorme dans le recrutement. Dans les coulisses, plusieurs joueurs déjà ciblés demandent à connaître le nom du futur coach avant de s’engager. Ce flou ne peut pas durer.

C’est pourquoi la conférence de presse de Pablo Longoria, prévue ce lundi au Vélodrome, sera scrutée dans les moindres détails. Elle pourrait être l’occasion de lever le doute, de rassurer les supporters, et de poser une première pierre importante pour l’été. Le moment est venu pour l’OM de montrer qu’il a retenu les leçons du passé. Que la stabilité peut aussi faire partie de son ADN.

Car oui, on le sait, Marseille n’est pas un club comme les autres. Mais pour une fois, il pourrait faire quelque chose de rare : continuer sur sa lancée. Ne pas détruire ce qui a été si difficilement bâti. Ne pas repartir de zéro. Ne pas gaspiller une nouvelle fois ce qui fonctionne.

L’heure n’est plus à l’hésitation. L’OM a retrouvé la lumière. À lui de ne pas l’éteindre.
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin.

“Je n’ai jamais vu ça ailleurs” : Bouchet balance sur l’ambiance à l’OM

Un soutien inattendu mais sans équivoque

Les mots forts de Pablo Longoria sur l’ambiance interne à la Commanderie n’ont pas laissé indifférent. Lors de son dernier point presse, le président de l’Olympique de Marseille dénonçait la culture des fuites dans le club : « C’est une maladie et je vais éradiquer cette maladie ». Une déclaration qui a trouvé un écho du côté de Christophe Bouchet, président de l’OM entre 2002 et 2004, aujourd’hui consultant pour RMC Sport.

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Un problème historique à Marseille

Dans une interview accordée à la radio sportive, Bouchet n’a pas mâché ses mots : « Le club a toujours été une passoire ». Pour lui, ce phénomène n’est pas nouveau. Déjà à son époque, de nombreuses informations sensibles filtraient en dehors du cercle interne : « Ce sont certainement des problèmes liés à une ou deux personnes dans le club, mais c’est une réalité qui ne date pas d’hier ».

Il évoque un mal endémique propre à la culture du club et à son environnement immédiat : « Il y a une façon de vouloir se mêler des affaires des autres que je n’ai vu nulle part au monde ». À ses yeux, seule une refonte totale de l’organigramme permettrait de réellement assainir les coulisses marseillaises : « Il faudrait changer toute l’équipe dirigeante à chaque nouveau président ».

Une situation préoccupante pour Longoria

La sortie de Longoria ne visait pas uniquement les fuites mais aussi une culture interne trop perméable, où même les salariés pouvaient observer les entraînements à huis clos et connaître les compositions d’équipe à l’avance. Une dérive qu’il souhaite corriger au plus vite pour protéger le groupe et renforcer la compétitivité de l’OM.

Avec un effectif riche en individualités fortes comme Mason Greenwood ou Adrien Rabiot, le président sait que la stabilité du vestiaire passera aussi par un contrôle accru des flux d’information. À l’approche d’un été qui s’annonce décisif, le chantier dépasse donc largement le terrain et touche à la structure même du club.

Un contexte marseillais toujours à part

Cette spécificité marseillaise, souvent décrite comme une passion débordante, est à double tranchant. Elle peut nourrir une ferveur unique, mais aussi exposer le club à des turbulences internes. L’histoire du club regorge d’épisodes où les coulisses ont pris le pas sur le sportif, comme lors de la saison 2003-2004 où Bouchet lui-même avait dû composer avec une direction divisée.

À l’époque, malgré ces tensions, l’OM avait atteint la finale de la Coupe de l’UEFA, battu par Valence. Une performance marquante qui n’avait pas suffi à masquer les tensions internes, preuve que ce déséquilibre est un facteur récurrent dans le fonctionnement du club.

Vers une nouvelle ère ?

Avec l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc et de Medhi Benatia en tant que directeur sportif, Pablo Longoria espère initier une transformation en profondeur. Mais comme le rappelle Bouchet, les bonnes volontés seules ne suffisent pas. Il faudra une volonté ferme, des décisions fortes et, surtout, une discrétion retrouvée pour espérer stabiliser durablement l’OM.

Le président marseillais aura donc fort à faire pour éradiquer ces pratiques délétères. Mais s’il réussit, c’est tout le club qui pourrait enfin tourner la page de ses vieux démons.

OM : on connait la date, l'heure et les diffuseurs des deux derniers matchs de la saison

Les deux dernières rencontres de Ligue 1 auront un grand intérêt, notamment dans la course au podium et aux places européennes. Elles se dérouleront sous la forme d'un multiplex. Mais attention, le match entre l'OM et Rennes est celui qui a été choisi par BeIN Sports, qui pourra le diffuser en intégralité. Contre Le Havre, une semaine plus tôt la rencontre sera disponible sur DAZN.

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Les derniers matchs de la saison dans la course européenne

Samedi 10 mai à 21 heures, 33e journée

Le Havre / OM (DAZN)
Monaco / Lyon (DAZN)
Rennes / Nice (DAZN)
Brest / Lille (DAZN)
Angers / Strasbourg (DAZN)

Samedi 17 mai à 21 heures, 34e journée

OM /Rennes (BeIN Sports 1)
Lens / Monaco (DAZN)
Nice / Brest (DAZN)
Lille / Reims (DAZN)
Strasbourg / Le Havre (DAZN)
Lyon / Angers (DAZN)

Rabiot : "À Marseille, j’ai trouvé un projet excitant"

Depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille, Adrien Rabiot s’est imposé comme l’un des leaders du vestiaire phocéen. Dans un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport, le milieu international français est revenu sur son parcours et a évoqué son avenir, notamment en lien avec son ancien entraîneur Massimiliano Allegri, récemment nommé au Milan AC.

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Rabiot ne cache pas à quel point ses années à la Juventus ont compté dans sa carrière. "Ce furent des années fondamentales", explique-t-il. Sous les ordres d’Allegri, il a mûri au point d’hériter du brassard de capitaine, symbole d’un nouveau statut. "Si aujourd'hui je peux gérer ces responsabilités, c'est grâce à cette période", reconnaît-il, soulignant l’importance de l’exigence quotidienne vécue à Turin. Son transfert à l’OM n’est pas un hasard. Après avoir quitté la Juventus, où il ne percevait plus une volonté forte de bâtir un projet compétitif, Rabiot a choisi de se relancer à Marseille. "Il y avait un intérêt pour que je reste, Thiago Motta m’a contacté, mais je n’ai pas senti de véritable ambition du club. À Marseille, j’ai trouvé un projet excitant", confie-t-il. Ce choix audacieux s’est avéré payant avec une qualification en Ligue des champions acquise à l’issue de la saison.

Sous Roberto De Zerbi, Rabiot a découvert de nouvelles facettes de son jeu. "J'ai évolué à plusieurs postes, du milieu axial au numéro 10. De Zerbi est un entraîneur attentif aux détails, il m’a permis de me sentir à l’aise peu importe mon rôle", souligne le Français, louant l’approche tactique de son coach actuel. Quant à l’avenir, la question d’un éventuel départ n’est pas totalement écartée, surtout avec Allegri désormais au Milan. "Je parle souvent avec lui. Allegri est quelqu’un que j’apprécie profondément. Il a une mentalité gagnante. S’il m’appelait, je serais toujours ouvert à la discussion", admet Rabiot. Une déclaration qui montre son respect pour son ancien entraîneur, sans pour autant masquer son attachement à Marseille.

Déterminé à goûter aux frissons de la Ligue des champions sous les couleurs de l’OM, Rabiot avance avec lucidité. S’il reste attentif aux sollicitations, son cœur semble aujourd’hui battre au rythme du Vélodrome, dans un projet ambitieux qu’il a contribué à solidifier.

Mercato OM : " Je pense que Medina peut coller à l’OM"

Alors que l’Olympique de Marseille prépare déjà son mercato estival, les spéculations sur les profils ciblés vont bon train. Daniel Riolo, dans l’After Foot sur RMC, a apporté sa vision de la stratégie que pourrait adopter le club phocéen. Selon lui, l’OM doit s’orienter vers des joueurs solides, compétitifs et abordables financièrement. Et à ses yeux, un nom coche toutes les cases : celui de Facundo Medina, le défenseur argentin du RC Lens.

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"Ce qui correspond au projet, ce sont des gars comme Medina. Je pense que Medina peut coller à l’OM", a avancé Riolo, soulignant l’intensité et le tempérament du joueur comme compatibles avec l’environnement marseillais. Une analyse cohérente avec les propos tenus récemment par Pablo Longoria. "Longoria a confirmé que les joueurs à 40 millions d’euros, ce n’était pas dans les cordes de l’OM", rajoute l'éditorialiste de RMC. Autrement dit, le club devra faire preuve de malice sur le marché, en ciblant des profils intermédiaires, à la fois compétitifs et accessibles. Facundo Medina entre parfaitement dans cette catégorie. À 25 ans, il possède déjà une solide expérience de la Ligue 1 et un tempérament qui pourrait séduire les supporters du Vélodrome. Il est souvent cité comme plan B à Aymeric Laporte, dont le salaire et la situation contractuelle complexifient la venue.

Riolo a également tenu à rassurer sur la situation de Roberto De Zerbi. Le chroniqueur estime que l’entraîneur italien, arrivé cette saison, devrait poursuivre son aventure. "Il y a une volonté commune de continuer avec De Zerbi", a-t-il confié. Si cela se confirme, ce serait une première depuis longtemps à Marseille : débuter une saison avec le même entraîneur que la précédente.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici