OM : Les bienfaits de Rome selon Jonathan Rowe

Est-ce que tu peux nous raconter un peu comment toi, tu as vécu les deux semaines à Rome et comment s’est passé le retour à la Commanderie cette semaine ? Dans quelle ambiance avez-vous pu travailler ?

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Jonathan Rowe : Alors, Rome, c’était un nouveau pays pour moi. Je n’étais jamais allé en Italie auparavant. J’ai eu le plaisir d’y fêter mon anniversaire. Il y a eu beaucoup de changements, c’est vrai, mais c’est toujours intéressant de s’entraîner dans un nouveau contexte, un nouvel environnement. Je pense que tout le monde a pu voir que cela a été utile. L’équipe était beaucoup plus soudée à notre retour. Je pense qu’on a vraiment réussi à créer une meilleure cohésion, à être plus unis. J’espère que l’on pourra continuer ainsi jusqu’à la fin de la saison.

La semaine dernière, on parlait avec Ulysse Garcia justement des bienfaits de ce stage à Rome, et du fait que parfois, ça permet de créer des liens avec les joueurs en dehors de l'entraînement. On lui a demandé : “Avec quel joueur as-tu le plus fait connaissance, finalement, lors de ce séjour en Italie ?” Il nous a répondu : “C’est Johnny Rowe. Je me suis vraiment rapproché de lui.” Est-ce que tu peux nous raconter un peu ce qui s’est passé à Rome avec Ulysse Garcia ?

Jonathan Rowe : C’est quelqu’un qui est un peu un modèle pour moi. Avant Rome, on était déjà assez proches. On est tous les deux chrétiens, donc parfois on priait ensemble avant les matchs. Je pense que ça nous a vraiment unis. C’est un lien important, on partage les mêmes croyances. C’est toujours bien d’avoir ce genre de connexion. Je pense que le stage à Rome a été bénéfique pour tout le monde, honnêtement. Ça a permis de renforcer les liens au sein de l’équipe. Mais ouais, Ulysse, c’est mon pote.

Parfois, dans le groupe, il y a des joueurs qui sont très exigeants sur les efforts que vous devez tous fournir. Toi, qui es un joueur plutôt porté vers l’offensive, est-ce que tu estimes qu’au fil de la saison, tu as acquis, comme te le demandait aussi le coach, les bons réflexes en matière d’efforts défensifs ? Est-ce que c’est quelque chose que tu as intégré ?
Comment situes-tu ta progression à ce niveau-là ?

Jonathan Rowe : Quand on entre sur le terrain, on se prépare tous d’une manière différente. Il y en a qui sont plus calmes, d’autres plus motivés, certains se poussent vraiment au maximum. Mais je pense que ce qui compte, au final, c’est qu’on travaille tous ensemble et qu’on joue les uns pour les autres. Si on voit qu’un joueur est en difficulté, on fait l’effort de courir quelques mètres de plus pour l’aider.
Je pense que c’est ça, le plus important. On peut se soutenir de cette manière, et ça montre aussi qu’on est vraiment une bonne équipe, qu’on a construit quelque chose de fort. On essaie vraiment de montrer que, peu importe la difficulté, la chose la plus importante, c’est de rester unis les uns avec les autres.