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De Zerbi : "C'est dur pour certains, mais il va falloir accepter que Marseille arrive en Ligue des Champions !"

De Zerbi : "C'est dur pour certains, mais il va falloir accepter que Marseille arrive en Ligue des Champions !"

Coach bonsoir, qu’est-ce qui vous rend le plus fier sur le match de ce soir ?

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Roberto De Zerbi : "Je suis très content pour les joueurs, pour le club, pour les fans, pour toute la ville de Marseille, qui est une ville particulière, qui vit pour le football. Faire du football à Marseille est un privilège, une chance, un honneur, et c'est aussi un honneur car c'est plus difficile que de le faire autre part. Nous avons mérité de gagner cette qualification pour la Champions League. Nous avons mérité de finir deuxièmes. Nous voulons finir deuxièmes, c'est pourquoi notre championnat n'est pas encore terminé. Nous avons mérité, car dans le sport, dans la vie, le mérite, ça compte. Nous avons mérité d’arriver deuxièmes. Nous voulons donc pousser une autre semaine pour arriver deuxièmes et porter l'OM derrière le Paris Saint-Germain. Et faire ce championnat toujours en tant que deuxièmes, avec tant de problèmes, nous avons révolutionné l'équipe, nous avons surpassé les défauts sur le terrain et les décisions des arbitres, nous avons surpassé les défis difficiles, les polémiques souvent inventées par vous, les journalistes. Malheureusement, c’est la vérité. Et donc, arriver à une journée de la fin déjà qualifiés, avec la possibilité de finir deuxièmes derrière le Paris Saint-Germain, qui est une équipe de stars, je crois que c'est plus qu'un miracle. Vous avez toute l'année sous-estimé ce que l'OM a fait, comme si c'était normal. Non, ce n'est pas normal. L'OM s'est qualifié trois fois en Champions League sur ces dix dernières années. L'année dernière, le club a fini huitième. Nous avons baissé les salaires, nous n'avons pas dépensé autant que d'autres équipes, nos concurrents, et donc je crois que le travail du club, des joueurs, de tout le staff, a été peu mis en avant par vous."

C'est un match qui a ressemblé à votre saison, avec beaucoup d'obstacles à surmonter, beaucoup de moments de déséquilibre, du suspense…

R.D.Z. : "Oui, c'est vrai, ce match pourrait résumer toute notre saison. Nous avons bien joué. Puis, nous nous sommes endormis. Parce que sur le but que nous prenons, nous nous sommes endormis. Après l'interruption du match, nous sommes rentrés sur le terrain comme si nous allions au parc promener le chien. Et puis, l'orgueil est ressorti. C'est une équipe qui peut faire des erreurs d'attitude, des erreurs techniques, tactiques. Mais c'est une équipe qui a du cœur, qui a de l'orgueil. Et on l'a démontré ce soir aussi. Refaire le break et puis souffrir de cette manière, ça me rend heureux. Une équipe qui joue au foot mais qui n’a pas d’orgueil, qui n’a pas de caractère, je n’aime pas. J’aime bien jouer, et avoir du caractère."

Sur le troisième but, vous êtes allé directement vers le parcage et les supporters. Il y avait une forme d'esprit de revanche de votre part, parce que votre travail n'a pas été assez reconnu ?

R.D.Z. : "Oui, nous voulions célébrer avec nos supporters. Ils ont été là toute l'année, ils nous ont toujours bien traités. Il n'y a pas de frustration, nous sommes deuxièmes. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas accepter que l'OM soit deuxième toute la saison. Nous, c'était juste du bonheur et de la joie. C'est de l'autre côté qu'il peut y avoir de la frustration. Des gens que ça énerve que Rabiot, un des plus grands joueurs français, porte le maillot de l'OM. Ça ennuie que Greenwood ait marqué 20 buts cette saison. C'est dur à accepter pour certaines personnes. Mais il va falloir l'accepter, car cette année Marseille arrive en Champions League. Il y avait un moment de joie, de partage avec nos supporters, parce qu'ils ont toujours été près de l'équipe. Même quand nous avons perdu à Reims 3-0, perdu à Monaco, ils ont fait du bruit. Ils nous ont sifflés, c'est vrai. Mais je viens d'Italie, où les supporters savent ce que veulent dire les tifos et les contestations. Je pense que nos fans se sont très bien comportés avec l'équipe."

Comme souvent cette saison, Greenwood a fait un match moyen, où il a pu s'éteindre par moments, mais c'est lui qui vous libère. C'est un peu le résumé de sa saison ?

R.D.Z. : "Oui, c'est la vérité. Greenwood est très jeune, il a manqué deux saisons. Il n'a jamais joué dans une équipe pour gagner le championnat ou pour se qualifier en Champions League. Il a été titulaire 30 des 34 matchs, c'est normal. C'est vrai qu'on a eu trop de hauts et de bas. On ne devait pas perdre à Auxerre, à la maison et à l'extérieur, à Reims. Mais je crois que c'est aussi une partie de notre parcours, mais aussi du championnat. Il faut lire le championnat. Je ne sais pas, Strasbourg, Lyon, Nice, Lille, ont tous perdu 9 ou 10 matchs. Nous sommes jeunes, nous avons trop de hauts et de bas. Il faut ajouter que l’environnement à Marseille, historiquement, n’aide pas à cela. Ça a toujours été un environnement de hauts et de bas. Pour rester à Marseille, pour jouer à Marseille, il faut parfois s'isoler. Aller à Rome et faire un ritiro, c'était pour ça. Et je crois que, après Rome, nous avons fait 4 matchs pour 3 victoires et 1 match nul (en réalité, ce sont deux victoires et un nul en trois matchs, ndlr). Rome nous a porté chance."

À titre personnel, où placez-vous cette qualification dans votre carrière ?

R.D.Z. : "Avec la qualification en Ligue Europa avec Brighton, c'est un des succès les plus importants de ma carrière. Je suis très fier d'avoir contribué, d'avoir aidé les joueurs. Ils ont réussi à remettre la ville de Marseille en Champions League, où elle doit être. Je suis très content pour eux. J'ai été très inquiet quand j'ai lu que j'avais entraîné une mutinerie des joueurs contre De Zerbi, je me demandais ce qui pouvait être plus faux que ça. Ceci m'a fait très mal. Parce que je peux être jugé comme un bon ou moins bon entraîneur, mais ça n'a jamais eu lieu en 12 ans, pas une fois. J'ai fait le Shakhtar, Brighton, des équipes importantes. Mais j'ai toujours eu un bon rapport avec les joueurs. Je suis toujours d'accord avec les joueurs et les supporters. Peut-être que j'ai eu des problèmes avec les clubs dans le passé, mais avec les joueurs, presque jamais. Pour certains, quand ils ne jouent pas, ils ne sont pas heureux. Mais ce qui reste, c'est la qualification. Je voudrais finir deuxième. Tout le reste, c'est du bavardage. Ce qui reste, c'est le résultat. Aujourd'hui, on dit que nous sommes troisièmes ou deuxièmes, mais il manque une rencontre. Nous voulons donc la terminer en gardant la deuxième place."