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OM : Rowe, une saison en dents de scie

OM : Rowe, une saison en dents de scie

Comme souvent depuis la nomination de Pablo Longoria en tant que président de l'Olympique de Marseille, le dernier mercato estival a une nouvelle fois été agité. Après une saison ratée en championnat et une bien triste huitième place, la direction l'avait compris : il fallait redonner du sang neuf à cet effectif. Mason Greenwood, Pierre-Emile Højbjerg, Gerónimo Rulli ou encore Adrien Rabiot se sont engagés dans la cité phocéenne. Mais ils n'ont pas été les seuls, puisqu’un certain Jonathan Rowe a également déposé ses valises à Marseille. Méconnu du grand public, l’international espoir anglais sortait d’une saison réussie du côté de Norwich : 13 buts et 4 passes décisives en 38 matchs toutes compétitions confondues. Mais au-delà des chiffres, ce sont ses qualités de vitesse et de percussion qui ont attiré l’œil des dirigeants olympiens.

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Un but dans les mémoires à Lyon et de belles promesses

Que ce soit à Brighton, au Shakhtar Donetsk ou encore à Sassuolo, Roberto De Zerbi a toujours été adepte du 4-2-3-1. "Évidemment, si je devais rester ici la saison prochaine et que l’on recrute des joueurs capables d’évoluer dans une défense à quatre, j’aimerais revenir à ce schéma. Avec deux latéraux offensifs, deux ailiers capables de provoquer, peut-être un numéro 10, et un profil comme Rabiot, qui attaque les espaces, avec deux milieux solides derrière. C’est comme ça que j’ai toujours aimé jouer", avait-il confié en conférence de presse. Un système tactique taillé pour Jonathan Rowe, performant sur le côté gauche. Après une entrée prometteuse à Reims, le numéro 17 marseillais s’est distingué à Lyon, où il a marqué le but de la victoire au terme d’un Olympico au scénario fou. Si ce but restera à jamais dans les mémoires des supporters marseillais, il lui a surtout donné du crédit auprès de son entraîneur. Remplaçant contre Strasbourg et Angers lors des matchs précédents, il a ensuite eu sa chance lors des victoires à Montpellier (5-1) et Nantes (2-1). Deux rencontres où il s’est mis en évidence : passeur décisif pour Elye Wahi à la Mosson, puis pour Neal Maupay à la Beaujoire. Mais c’est à domicile contre Auxerre que sa saison va basculer dans une spirale négative.

Un après-Auxerre compliqué

Cette défaite 3-1 face aux Bourguignons a été l’un des tournants de la saison marseillaise, mais aussi de celle de Jonathan Rowe. Titulaire, l’Anglais a été remplacé dès la mi-temps par son entraîneur, déçu — comme certains de ses coéquipiers — par sa prestation. Après cette énième performance manquée au Vélodrome, Roberto De Zerbi décide d’emmener son groupe en stage commando à Mallemort. Une décision pour resserrer les liens et travailler un nouveau dispositif tactique.

Après deux semaines de trêve internationale, les Olympiens débarquent à Lens avec un nouveau système : le 3-4-2-1. Dans cette configuration, Adrien Rabiot et Mason Greenwood sont repositionnés derrière l’attaquant, un rôle qui correspond moins aux qualités du natif de Londres. Résultat : Jonathan Rowe perd sa place dans le onze pendant de longs mois. Il refait une apparition à Monaco, mais cette fois en tant que numéro 9. Une expérience peu concluante tant il a semblé emprunté physiquement.

Le retour au 4-2-3-1 comme bénédiction pour Rowe

Lancé dans un sprint final haletant pour la course à la Ligue des champions, Roberto De Zerbi et ses hommes sont une nouvelle fois partis loin des installations de la Commanderie afin de retrouver de la cohésion. Cette fois, direction Rome pour un séjour serein et studieux. Comme en début de saison, le technicien italien en a profité pour changer de système : fini le 3-4-2-1, retour à son schéma préféré, le 4-2-3-1. Un choix tactique visible pour la première fois lors de la victoire face à Brest (4-1), puis confirmé à Lille, où les Phocéens livrent un match plein malgré le nul concédé 1-1 au stade Pierre-Mauroy à cause d’une erreur de Rulli. Sur le banc lors de ces deux oppositions, Rowe obtient sa chance au Havre, puis contre Rennes au Vélodrome. Deux matchs où il se distingue, et où l’on retrouve le Rowe que l’on aime voir : virevoltant, percutant, déstabilisant sur son couloir gauche. Mais on sait que le joueur de 22 ans peut faire encore mieux.

C’est d’ailleurs ce qu’il a reconnu en conférence de presse : "La saison dernière, j’étais un des titulaires à Norwich, j’ai apprécié ça, mais je voulais venir dans un grand club comme l’OM. Il y a eu de bonnes choses cette saison, et des moments plus difficiles. J’ai beaucoup appris mentalement : ne jamais baisser les bras, aller de l’avant. Il y a beaucoup de concurrence aussi ici. Je suis heureux de lutter avec des joueurs exceptionnels, j’attends les opportunités, les occasions pour avoir de l’impact et être décisif. Je suis convaincu que je peux apporter plus, vous n’avez pas encore vu la meilleure version de moi-même." De son côté, Roberto De Zerbi a reconnu quelques erreurs dans la gestion de son attaquant : "Il a fait un très bon début de saison, mais il a payé les problèmes de l’équipe et le changement de système", a assuré De Zerbi en conférence de presse à la veille de la réception de Brest au Vélodrome. "Il s’est un peu perdu en route sur le terrain, mais il a mérité de réintégrer l’équipe. Il me met en difficulté, car c’est un talent, il est très polyvalent. Mais il faut le suivre de près, peut-être que je me suis trompé parfois sur son placement offensif."

Officiellement recruté par l’Olympique de Marseille, Jonathan Rowe va devoir redoubler d’efforts s’il veut réintégrer le onze de Roberto De Zerbi. Nul doute qu’il en a les capacités et les qualités, malgré son jeune âge. Ses dernières sorties redonnent de l’espoir aux supporters et aux suiveurs du club marseillais.