“Je n’ai jamais vu ça ailleurs” : Bouchet balance sur l’ambiance à l’OM
Un soutien inattendu mais sans équivoque
Les mots forts de Pablo Longoria sur l’ambiance interne à la Commanderie n’ont pas laissé indifférent. Lors de son dernier point presse, le président de l’Olympique de Marseille dénonçait la culture des fuites dans le club : « C’est une maladie et je vais éradiquer cette maladie ». Une déclaration qui a trouvé un écho du côté de Christophe Bouchet, président de l’OM entre 2002 et 2004, aujourd’hui consultant pour RMC Sport.
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Un problème historique à Marseille
Dans une interview accordée à la radio sportive, Bouchet n’a pas mâché ses mots : « Le club a toujours été une passoire ». Pour lui, ce phénomène n’est pas nouveau. Déjà à son époque, de nombreuses informations sensibles filtraient en dehors du cercle interne : « Ce sont certainement des problèmes liés à une ou deux personnes dans le club, mais c’est une réalité qui ne date pas d’hier ».
Il évoque un mal endémique propre à la culture du club et à son environnement immédiat : « Il y a une façon de vouloir se mêler des affaires des autres que je n’ai vu nulle part au monde ». À ses yeux, seule une refonte totale de l’organigramme permettrait de réellement assainir les coulisses marseillaises : « Il faudrait changer toute l’équipe dirigeante à chaque nouveau président ».
Une situation préoccupante pour Longoria
La sortie de Longoria ne visait pas uniquement les fuites mais aussi une culture interne trop perméable, où même les salariés pouvaient observer les entraînements à huis clos et connaître les compositions d’équipe à l’avance. Une dérive qu’il souhaite corriger au plus vite pour protéger le groupe et renforcer la compétitivité de l’OM.
Avec un effectif riche en individualités fortes comme Mason Greenwood ou Adrien Rabiot, le président sait que la stabilité du vestiaire passera aussi par un contrôle accru des flux d’information. À l’approche d’un été qui s’annonce décisif, le chantier dépasse donc largement le terrain et touche à la structure même du club.
Un contexte marseillais toujours à part
Cette spécificité marseillaise, souvent décrite comme une passion débordante, est à double tranchant. Elle peut nourrir une ferveur unique, mais aussi exposer le club à des turbulences internes. L’histoire du club regorge d’épisodes où les coulisses ont pris le pas sur le sportif, comme lors de la saison 2003-2004 où Bouchet lui-même avait dû composer avec une direction divisée.
À l’époque, malgré ces tensions, l’OM avait atteint la finale de la Coupe de l’UEFA, battu par Valence. Une performance marquante qui n’avait pas suffi à masquer les tensions internes, preuve que ce déséquilibre est un facteur récurrent dans le fonctionnement du club.
Vers une nouvelle ère ?
Avec l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc et de Medhi Benatia en tant que directeur sportif, Pablo Longoria espère initier une transformation en profondeur. Mais comme le rappelle Bouchet, les bonnes volontés seules ne suffisent pas. Il faudra une volonté ferme, des décisions fortes et, surtout, une discrétion retrouvée pour espérer stabiliser durablement l’OM.
Le président marseillais aura donc fort à faire pour éradiquer ces pratiques délétères. Mais s’il réussit, c’est tout le club qui pourrait enfin tourner la page de ses vieux démons.
