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OM : Amar Dedić, la fin d’un pari à l’OM ?

OM : Amar Dedić, la fin d’un pari à l’OM ?

Le 16 mars dernier au Parc des Princes, Amar Dedić portait pour la dernière fois le maillot de l’OM en tant que titulaire. Depuis cette soirée parisienne, le latéral droit bosnien n’a fait que disparaître progressivement du paysage marseillais. Si certains joueurs reviennent, d’autres s’éteignent dans le silence. Et dans le cas de Dedić, c’est une descente méthodique et programmée qui interpelle.

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Des débuts prometteurs mais…

Tout avait pourtant commencé par une série d’apparitions prometteuses, mais dès la mi-mars, les voyants ont viré à l’orange. À Reims, lors de l'entrée en jeu de Dedić, c’est lui qui perd le ballon et ouvre la porte au deuxième but champenois. Contre Toulouse, au Vélodrome, son apport est timide, sans relief, et ses transmissions sont approximatives. Puis vient le match contre Monaco, où s’il entre avec de l’envie, il accumule les erreurs techniques et les mauvais choix. Depuis, plus rien. Littéralement.

Non seulement Dedić n’a plus foulé la pelouse depuis ce triste après-midi à Louis-II, mais il a même disparu de la feuille de match. Mis en tribune face à Montpellier, laissé sur le banc contre Brest et Lille, l’ancien du Red Bull Salzbourg semble rayé des plans de Roberto De Zerbi. Et c’est là que les considérations sportives rejoignent des enjeux financiers très concrets.

Une interrogation autour de son option d’achat ?

Car Amar Dedić n’est pas qu’un joueur comme les autres : il est arrivé fin janvier/début février à Marseille sous la forme d’un prêt payant de 1,5 million d’euros, avec une clause d’achat obligatoire de 10 millions si, et seulement si, il dispute 50 % des matchs d’ici juin. Sur le papier, un deal astucieux : un joueur en devenir, international bosnien, à un poste en manque de solutions, et un coût lissé pour préserver les finances du club. Mais en coulisse, l’arithmétique est plus complexe qu’il n’y paraît.

Il reste alors 15 matchs à jouer quand Dedić débarque à Marseille. Pour atteindre la barre fatidique des 50 %, il doit en disputer 8 avec un temps de jeu significatif. Or, si on applique le critère usuel des "matchs joués plus de 15 minutes", deux de ses apparitions, à Angers et contre Toulouse, pourraient ne pas être comptabilisées. Avec 9 apparitions à ce jour, dont certaines très courtes, rien ne permet d’affirmer avec certitude que la clause est levée. Le flou juridique plane. Certaines clauses comptent chaque apparition, même brève, d’autres non. L’OM sait sans doute très bien ce qu’il en est. Et c’est peut-être ce qui explique ce timing précis dans la disparition de Dedić.

Un scénario similaire avec Eric Bailly

Ce scénario n’est pas sans rappeler un précédent bien connu sur la Canebière : celui d’Éric Bailly. L’Ivoirien avait lui aussi débarqué à l’OM sous la forme d’un prêt payant de 2 millions d’euros, avec une option d’achat automatique à 10 millions d’euros en cas de 50 % de matchs disputés. Mais après un match catastrophique face au PSG (déjà !) au Vélodrome, durant lequel Kylian Mbappé lui avait fait vivre l’enfer, la décision avait été prise de freiner son utilisation. Résultat : Bailly ne joue que huit petits matchs sur la fin de saison, dont une dernière titularisation anecdotique contre Brest à domicile, probablement pour lui offrir un adieu discret. L’option n’est pas levée. Il quitte le club en silence et s’envole pour Besiktas, avant de rebondir (difficilement) à Villarreal où ses pépins physiques continuent de l’empêcher d’enchaîner.

L'OM ne veut plus perdre de temps avec ces "paris"

Pour Dedić, la trajectoire semble déjà tracée. Recruté pour répondre à une urgence sur les couloirs, il n’a pas su convaincre. Ni dans le placement, ni dans les relances, ni dans l’impact. Et surtout, il semble ne pas faire partie du projet à long terme de De Zerbi. Le coach italien, qui a besoin de certitudes et non de paris à moitié réussis, semble avoir tranché. Et ce bien avant la fin de saison. Ce fut déjà le cas cette année avec les Lilian Brassier, Ismaël Koné ou encore Elye Wahi, à qui l’on a à peine laissé le temps de s’adapter au climat marseillais.

Alors que l’OM s’apprête à entrer dans la dernière ligne droite du championnat, avec des enjeux européens toujours vivants, le dossier Dedić illustre une réalité crue : un club ne peut plus se permettre de se tromper, même à l’essai. Le deal structuré avec Salzbourg avait du sens en janvier. Mais la gestion de son temps de jeu depuis mars montre qu’à Marseille, les choix sportifs sont aussi, parfois surtout, dictés par les contraintes économiques.

La question aujourd’hui n’est plus de savoir si Dedić peut renverser la tendance. Elle est de savoir si son contrat contient vraiment cette clause automatique dès qu’il entre en jeu, ou si, comme dans le cas Bailly, l’OM a réussi à éviter de griller un joker coûteux.

Quoi qu’il en soit, les tribunes et le banc de touche semblent désormais être ses seules perspectives d’ici juin. Une fin de prêt sans bruit, sans espoir de renversement, et avec une interrogation simple : tout ça, pour 1,5 million d’euros ? Peut-être que comme Bailly, Dedić s’ajoutera à la liste de ces paris manqués que l’OM n’a plus les moyens de multiplier.