Mercato OM : un jeune espoir stéphanois va rejoindre Marseille
Fodé Camara, jeune défenseur né en 2007, ne portera finalement pas les couleurs de l’AS Saint-Étienne en professionnel. Révélé à l’US Torcy avant de passer par le CREPS de Reims, il avait rejoint l’ASSE en 2022. À l’Étrat, son sérieux et sa maturité avaient rapidement fait de lui un espoir du centre de formation. Malgré des blessures qui ont ralenti sa progression, Camara restait une figure très appréciée au sein du staff stéphanois.
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Après trois années passées dans le Forez, le club vert lui a proposé un contrat de stagiaire pro pour deux saisons, signe d’une réelle volonté de continuer à miser sur lui. Mais dans un marché des jeunes talents de plus en plus compétitif, cette offre n’a pas suffi. L’Olympique de Marseille est venu frapper à la porte avec une proposition plus ambitieuse : un contrat professionnel de trois ans. Séduit par la perspective d’évoluer dans un club de Ligue 1 au projet structurant, Camara a choisi de s’engager avec l’OM selon les informations de nos confrères de Peuple Vert.
Ce transfert met en lumière les difficultés croissantes pour les clubs de Ligue 2 à conserver leurs pépites. L’ASSE, qui peine à retrouver sa place dans l’élite, voit s’envoler un joueur formé en interne sans avoir pu le faire débuter chez les professionnels. Le club recevra une compensation financière via les indemnités de formation, mais l’essentiel est ailleurs : c’est un symbole de plus d’un centre de formation qui perd en attractivité face aux puissances de l’élite. Fodé Camara poursuivra donc sa progression à Marseille, dans un cadre jugé plus propice à l’éclosion de jeunes talents. Un coup dur pour Saint-Étienne… et peut-être pas le dernier.
Lille-OM : "L’OM est une équipe très performante offensivement"
La Ligue 1 entre dans sa dernière ligne droite, et la tension monte d’un cran à l’approche du choc entre Lille et l’Olympique de Marseille. Quatrième avec 56 points, le LOSC accueille son dauphin marseillais, qui le devance de deux longueurs, ce dimanche soir dans une rencontre qui pourrait peser lourd dans la course à la Ligue des champions.
Présent en conférence de presse ce vendredi, Benjamin André n’a pas caché son impatience avant cette confrontation au sommet. Le capitaine nordiste savoure ce moment décisif : 'Il y a beaucoup d’excitation. Ce sont ces matchs-là qu’on attend dans une saison. On sait ce que ça représente, on est prêts." Conscient de la menace que représente l’OM, André n’a pas manqué de souligner les qualités offensives de son futur adversaire. "C'est une équipe très performante offensivement. Ils ont des individualités qui savent faire énormément de différences. À tout moment, ils peuvent créer le décalage. Il faudra être très concentrés, très lucides, très bons tactiquement, très bons quand on aura le ballon aussi. Car c'est une équipe qui est très dangereuse quand elle le récupère et se projette en transition. Mais ce n'est pas une surprise. C'est ce qu'ils ont fait cette saison. Ils ont eu un petit coup de moins bien à un moment mais très léger."
L’enjeu est clair : la deuxième place permet un accès direct à la phase de groupes de la Ligue des champions, tandis que le quatrième devra passer par deux tours de qualification. Dans un championnat resserré, chaque point vaut cher. Et dimanche soir, au stade Pierre-Mauroy, c’est bien plus que trois points qui seront en jeu : c’est peut-être une place parmi l’élite européenne qui se décidera.
OM-Rennes : Beye sème le doute sur l'avenir de Koné
Samedi, l’OM accueille le Stade Rennais pour clôturer la saison avec l’objectif de se qualifier en Ligue des Champions atteint. Si Amine Gouiri retrouvera ses anciens partenaires, les supporters marseillais auront eux aussi l’occasion de revoir des anciens de la maison.
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Koné, "un joueur d’une immense qualité"
Si le doute subsiste quelque peu sur celui qui occupera les cages, Brice Samba est le favori, Lilian Brassier devrait être de la partie. Plus de doute aussi sur la participation d’Ismaël Koné, prêté par l’OM au club breton avec option d’achat. Le milieu de terrain canadien est très apprécié par son entraîneur, Habib Beye, qui voit en lui un joueur à fort potentiel : "C'est un joueur sur lequel je compte et dont j'identifie les qualités très fortes. Ismaël est un joueur d'une immense qualité."
Titulaire à seulement trois reprises avec Rennes, il a tout de même participé à douze matchs, lors desquels il a montré de belles choses et fait preuve d’un dynamisme qui plaît à l’actuel 11e de Ligue 1.
Une opération compliquée
Pas convaincant et ayant affaire à une forte concurrence au milieu à l’OM, Ismaël Koné avait besoin de partir grappiller du temps de jeu pour laisser exprimer son talent. Il a donc rejoint Rennes sous la forme d’un prêt payant d’un million d’euros assorti d’une option d’achat de 14 millions d’euros. Un montant assez élevé pour le joueur de 22 ans. Récemment interrogé sur son avenir, l’international canadien (28 sélections) ne se pose pas trop de questions.
Pour le SRFC, l’opération sera difficile à réaliser : "Il y a une différence entre le souhait d'un coach et la possibilité d'un club à faire une opération comme celle-ci. On est aussi conditionné à la clause. Après, il y aura aussi une opération à réaliser et il faut aussi être conscient qu'on va récupérer douze prêts, et qu'avant de pouvoir dire qu'il faut pérenniser notre effectif, il va aussi falloir se concentrer sur le nombre de joueurs qu'on va avoir dans un premier temps, a expliqué Beye.
Mercato OM : deux clubs de Ligue 2 se positionnent sur Ngapandouetnbu
Formé à l’Olympique de Marseille, Simon Ngapandouetnbu n’a jamais vraiment eu l’opportunité de s’imposer dans l’équipe première. Trop souvent cantonné au rôle de troisième gardien, le jeune portier camerounais a été prêté cette saison au Nîmes Olympique, relégué en National, pour enfin gagner du temps de jeu.
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Malgré une saison très compliquée pour le club gardois, dernier du championnat et relégué en National 2, Ngapandouetnbu a su tirer son épingle du jeu. Titulaire à 26 reprises, il a concédé 29 buts et signé 11 clean sheets. Des performances qui n’ont pas échappé aux observateurs : L’Équipe l’a même désigné parmi les trois meilleurs gardiens de la saison en National. Quelques mois plus tôt, André Onana, l’international camerounais de Manchester United, avait lui aussi vanté ses qualités dans les colonnes du média Carré. De retour à Marseille cet été, le gardien de 22 ans ne devrait toutefois pas rester bien longtemps. Roberto De Zerbi dispose déjà de plusieurs options dans les cages, et la direction phocéenne envisage donc un nouveau prêt, cette fois à l’échelon supérieur. Selon La Provence, une prolongation de contrat – la quatrième – devrait même précéder son départ, alors que son bail actuel court jusqu’en 2026.
D’après Africa Foot, deux clubs de Ligue 2 sont déjà sur les rangs : Le Mans, tout juste promu, et le Red Star, qui a terminé à la 15e place du championnat. Une suite logique pour un joueur en quête de progression, qui commence à faire parler de lui au-delà de la Commanderie.
Mercato OM : qui faut-il aussi aller chercher aux Pays-Bas ?
Avec trois dossiers mercato aux Pays-Bas pour l'OM, Vincent Labrune va peut-être se dire que son ancien club est en train de travailler pour lui. Le président de la Ligue, qui ne manque jamais une occasion de parler de l'indice UEFA et de l'avance de la France sur les Pays-Bas comme si cela suffisait à oublier toutes les gabegies de son mandat, voit le club marseillais prêt à dépouiller le PSV et Feyenoord. Elle est pas belle, la vie ? Il faut dire que le bon coup réalisé l'an dernier avec Geronimo Rulli (acheté 4 millions d'euros à l'Ajax) donne envie d'en faire plus, alors que dans l'histoire récente du club, il n'y a que deux joueurs qui ont fait le trajet Hollande-Marseille pour un transfert : Karim Rekik il y a 10 ans et Ahmed Hossam Mido il y a plus de 20 ans. Est-ce le moment pour Marseille de faire des coups dans ce championnat ? Johann Crochet, qui le suit pour le compte de RMC, fait le point :
"Est-ce que c'est une bonne idée d'aller aux Pays-Bas faire son marché ? Moi, je trouve qu'il y a plein de bons joueurs. Mais il faut quand même bien réfléchir au type de football qui est développé là-bas. C’est un football très emballant, porté vers l’attaque, où l’on pense surtout à marquer un but de plus que son adversaire. La culture défensive n’est clairement pas la même, et l’impact physique dans les duels non plus : on n’a pas du tout les mêmes profils de joueurs qu’en Ligue 1. On y trouve donc des jeunes joueurs plutôt virevoltants, qui peuvent avoir des difficultés en Ligue 1 lorsqu’ils se retrouvent face à des joueurs beaucoup plus physiques, de véritables rocs, comme ils n’en rencontrent ni dans leur formation, ni lorsqu’ils évoluent en Eredivisie. C’est le premier point : l’adaptation à un style de football différent. Le deuxième point, c’est la concurrence avec les clubs anglais. Est-ce qu’en travaillant en amont, tu peux devancer un club anglais ? Honnêtement, si un club anglais veut vraiment un joueur, il l’aura. Ça me paraît assez clair pour être très sincère. Hormis le PSG, je ne vois pas de club en Ligue 1 capable de rivaliser avec les clubs anglais pour ce type de profil. Il suffit de regarder Brighton, qui est allé chercher Mats Wieffer pour 30 à 40 millions d’euros. Wieffer est un super joueur de Feyenoord, mais sa valeur réelle était peut-être de 20 millions. Et des exemples comme celui-là, il y en a plein. Donc oui, tu peux essayer de travailler plus intelligemment, d’anticiper, mais la réalité, c’est que si demain West Ham arrive et dit "je veux Noa Lang", tu peux t’appeler l’OM ou l’AS Roma, l’argent sera toujours du côté de la Premier League. Il y a des profils un peu plus méconnus qui peuvent être tout aussi intéressants pour des clubs français, y compris pour l’OM. Là, il faut travailler davantage en amont, avoir un vrai recruteur sur place capable de repérer ces profils. Il y en a beaucoup que tu peux découvrir assez tôt, et ensuite les recruter. Ça ne veut pas dire que tu es obligé de les faire jouer tout de suite : tu peux envisager un prêt en Ligue 2, dans un autre club de Ligue 1, ou même les laisser encore une saison en prêt aux Pays-Bas. Mais ce qui est certain, c’est qu’une fois que le joueur a explosé, tu ne peux absolument plus concurrencer la Premier League. Ils posent 30 ou 40 millions d’euros sur des joueurs dont la valeur réelle est autour de 20 millions. Pour moi, cela paraît de plus en plus difficilement tenable pour les clubs de Ligue 1".
Sur les deux dernières saisons, outre Wieffer, West Ham est venu se servir (Kudus et Edson Alvarez de l'Ajax pour plus de 80 millions les deux), Arsenal aussi (Timber, également de l'Ajax, pour 40M), alors que Nottingham Forest a posé 35 millions d'euros pour Ibrahim Sangaré. Le milieu, qui avait pu intéresser l'OM par le passé quand il évoluait à Toulouse, était clairement hors de portée après un très bon exercice au PSV. Mais sur les mêmes deux dernières saisons, il y a aussi des exemples qui amènent à dire que l'OM a un coup à jouer. À un an d'intervalle, ce n'est pas un Anglais mais le Benfica Lisbonne qui a pioché sur ces terres : d'abord Kökcü, l'ancien numéro 10 de Feyenoord, puis l'attaquant Pavlidis à l'AZ Alkmaar. À chaque fois pour 20 millions d'euros, des sommes que l'OM serait disposé à mettre. Autant dire que le club portugais ne le regrette pas, le buteur grec étant sur un exercice à 29 buts et 12 passes décisives. Toujours dans ces ordres de prix, le Milan est venu chercher Reijnders à l'AZ Alkmaar et Bournemouth y a pris Kerkez. Deux joueurs qui sont aujourd'hui annoncés à Manchester City et Liverpool pour des montants trois fois plus importants.
Du coup, sur qui faut-il aller avant qu'il ne soit trop tard ? Johann Crochet se risque à l'exercice : "Il y a Ruben van Bommel, le fils de Mark van Bommel, qui joue à Alkmaar. Tu as aussi le petit arrière gauche norvégien David Moller Wolfe, qui est aussi à l’AZ Alkmaar où il y a aussi Wouter Goes, un défenseur central qui a 20 ans, et s’il gomme un peu ses excès d’attitude, on va dire ça comme ça, il peut devenir un joueur très intéressant. Ça me fait penser à d’autres jeunes joueurs. Du côté d'Utrecht, mon chouchou c’est Paxton Aaronson, le frère de Brenden Aaronson qui jouait à Salzbourg. Paxton est un milieu offensif, il n’a que 20 ans et il est vraiment très intéressant. Cette saison, il a inscrit 8 buts et délivré 4 passes décisives, je le trouve vraiment prometteur. À Twente, un joueur que j’aime bien, c’est Bart van Rooij. Lui, ça fait longtemps que je le suis. C’est un arrière droit, un plus petit gabarit, il doit avoir 23 ou 24 ans maintenant. C’est un joueur qui comprend bien le football, qui a une bonne technique, qui est assez vif. Il n'est pas très dense physiquement, donc pour la Ligue 1, ça pourrait être un peu léger. C’était un bon espoir, je l’aimais bien au début, mais je trouve qu’il ne progresse plus vraiment, avec même des gros sauts de concentration. Cela dit, ça peut aussi être une question de contexte, il faudrait peut-être lui redonner confiance. À Heerenveen, tu as l’arrière droit norvégien Oliver Braude, lui aussi intéressant. Ce sont des petits gabarits, mais qui peuvent s’adapter à des championnats plus physiques, je pense. Il y a aussi Luciano Valente, un nom très italien, qui a d’ailleurs la nationalité italienne. C’est plus un attaquant, capable de jouer aussi bien à droite, à gauche que dans l’axe. C’est l’un des meilleurs passeurs décisifs de la saison en Eredivisie".
OM : la vision de De Zerbi commence à convaincre, selon Youri Djorkaeff
OM : De Zerbi, la méthode qui fédère
Youri Djorkaeff salue le travail de fond de Roberto De Zerbi à l’OM. L’ancien international met en lumière l’adhésion collective autour de la vision de l’Italien, qui a imprimé sa marque sur le groupe phocéen.
Depuis son arrivée sur le banc marseillais, Roberto De Zerbi ne ménage pas ses efforts. Le technicien italien, réputé pour son style exigeant et ambitieux, a dû batailler pour faire passer ses idées dans un vestiaire chamboulé par un été mouvementé. Pourtant, selon Youri Djorkaeff, le message est bien passé : « De Zerbi s'est donné du mal pour faire en sorte que son discours, que ses valeurs, du principe de jeu, soit écouté et passe. Et qu'il y ait une adhésion aussi du groupe. C'est ce qui s'est passé. »
Une vision claire, un discours fort
Ce que De Zerbi a apporté, c’est une philosophie. Celle d’un jeu construit, audacieux, qui exige des joueurs intelligence, technique et abnégation. Pas question de balancer devant ou de subir. À l’OM version 2024-2025, on veut maîtriser. Un projet séduisant, mais qui demande un investissement total. C’est là que le travail psychologique du coach a fait la différence : convaincre un groupe hétérogène, entre cadres expérimentés, recrues ambitieuses et jeunes talents.
Un vestiaire qui répond présent
Le mérite de De Zerbi, c’est d’avoir su rassembler. Pas simple quand on débarque dans un contexte aussi instable que celui de l’OM. Mais aujourd’hui, les signaux sont au vert. Même si la défense a été le point faible, Balerdi a convaincu. Le milieu s’articule mieux avec Rabiot, Rongier, Bennacer et Højbjerg. Enfin l’attaque commence à prendre forme autour de Gouiri et Greenwood. Le groupe adhère totalement , et ça se voit sur le terrain.
Si l’OM continue sur cette voie, ce n’est pas seulement un coach que le club aura trouvé, mais peut-être enfin un véritable projet de jeu durable.
OM : Championnes ! Les féminines triomphent et remportent la D2 !
L’OM féminin sacré Champion de D2 : une victoire à domicile pleine de symboles
Ce dimanche, les féminines de l’Olympique de Marseille ont officiellement décroché le titre de Champion de France de Seconde Ligue 2024-2025. Face à une équipe de Toulouse combative mais dépassée, les Marseillaises se sont imposées 3-1 devant un public acquis à leur cause à l'OM Campus, au terme d’une rencontre maîtrisée. Cette victoire permet au club phocéen de valider son retour en Arkema Première Ligue. Le groupe dirigé par Yacine Guesmia, architecte de cette montée, conclut la saison en tête du championnat, devant le RC Lens. Les deux formations évolueront parmi l’élite la saison prochaine, une récompense logique après des mois sur le podium.
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Une capitaine émue et un message fort au public marseillais
À l’issue de la rencontre, Roselène Khezami, capitaine de l’OM, n’a pu retenir ses larmes : « C’est beaucoup d’émotion, de la fierté, de l’honneur et du courage. On l’a fait ensemble. En janvier, personne ne croyait en nous… et aujourd’hui, on a cette médaille, à domicile, devant notre public. C’est que du bonheur. » Portée par une dynamique incroyable de neuf victoires consécutives, l’équipe a su créer une cohésion et une identité de jeu marquées, que Khezami résume ainsi : « On joue notre jeu, et c’est notre force. »
Une montée saluée au plus haut niveau
La montée de l’OM et du RC Lens a également été saluée par Jean-Michel Aulas, président de la Ligue de Football Féminin Professionnel : « Leur retour parmi l’élite vient récompenser l’engagement de deux places fortes du football français en faveur du développement du football féminin. » Ce retour en première division constitue un tournant stratégique pour l’OM, alors que la structuration du football féminin devient une priorité nationale. Marseille pourra s’appuyer sur un public fidèle et un engouement grandissant autour de son équipe féminine, en témoigne les nombreux guests qui étaient présents pour ce jour du sacre dans le 9e arrondissement de Marseille.
Une ambition claire pour la saison prochaine
Ce retour, fruit d’un travail patient, s’inscrit dans une dynamique globale impulsée par le club. Le titre vient également récompenser un effectif jeune, ambitieux et porté par des valeurs collectives fortes. Mais à l’heure de retrouver l’élite, la prudence reste de mise. Roselène Khezami l’a rappelé : « On va tout faire pour s’y maintenir. » Car la Première Ligue féminine regroupe les meilleures équipes de France, et le défi sera grand. Historiquement, le club phocéen avait déjà connu une montée en 2016, puis une première saison réussie (avec notamment une victoire de prestige contre le PSG) avant de connaître la relégation et un retour d'une seule petite saison au sein de l'élite par la suite. Cette nouvelle accession est donc une opportunité de s’ancrer durablement dans l’élite, avec l’ambition de construire sur la durée.
Mercato OM : Laporte, Medina, Badiashile… point complet sur les pistes défensives
L'OM planche sur sa défense
Dans son édition du jour, le journal l'Equipe fait un point sur le chantier de la défense à l'OM. Après une saison 2024-2025 marquée par des failles défensives criantes et 47 buts encaissés, l’OM prévoit de recruter trois défenseurs centraux. Derek Cornelius pourrait partir en cas d’offre, Luiz Felipe vers une rupture de contrat, tandis que Kondogbia et Murillo seront réorientés à leurs postes naturels. Roberto De Zerbi, de retour à son schéma en 4-2-3-1, souhaite bâtir une charnière plus solide autour du capitaine Leonardo Balerdi, dans une saison alourdie par la Ligue des champions et le Trophée des champions. La piste prioritaire mène à Aymeric Laporte, 31 ans, proche d’une résiliation avec Al-Nassr. Medhi Benatia a confirmé que le profil de l’international espagnol est sérieusement étudié. Facundo Medina (Lens), Jakub Kiwior (Arsenal), Nayef Aguerd (West Ham) et Benoît Badiashile (Chelsea) sont aussi suivis. Badiashile, sous contrat jusqu’en 2030, pourrait voir Marseille comme une porte de sortie attrayante. Sur le flanc gauche, un départ de Quentin Merlin est possible après l’Euro Espoirs. En cas de transfert, Adrien Truffert (Rennes) est ciblé. Rennes, qui s’intéresse à Valentin Rongier, pourrait négocier un échange avec Ismaël Koné, indésirable comme Azzedine Ounahi. Enfin, l’Ajax suit de près le gardien remplaçant Jeffrey De Lange, très apprécié dans le vestiaire marseillais. L’OM entre donc dans un mercato défensif stratégique, visant à restructurer l’arrière-garde tout en restant vigilant sur les opportunités de départs et d’échanges ciblés.
À l’approche de la finale de Ligue des champions où le PSG peut être sacré, l’Olympique de Marseille se retrouve face à un dilemme délicat. La rivalité historique rend impensable pour beaucoup de supporters marseillais de souhaiter la victoire du club parisien, même au nom du patriotisme. Pourtant, certains anciens ou représentants actuels de l’OM se sont exprimés… au risque de provoquer une onde de choc. C’est le cas de Basile Boli, héros de 1993 et ambassadeur officiel du club, qui a affiché son soutien au PSG pour « représenter la France », déclenchant l’ire de supporters et d’anciens coéquipiers comme Di Meco. Didier Deschamps et Zinédine Zidane, eux, ont adopté une posture plus diplomatique, insistant sur leur rôle national plutôt que leur passé marseillais. À la Commanderie, le sujet est tabou. Roberto De Zerbi, interrogé, a esquivé la question avec humour en déclarant qu’il regarderait un film. Medhi Benatia, proche du Qatar et directeur sportif, s’est montré discret mais a laissé entendre qu’il préférait que l’OM reste le seul club français titré. Quant à Pablo Longoria, président de l’OM, il participera bien à la réunion de l’ECA à Munich, mais a soigneusement évité la finale elle-même en réservant un vol retour avant le coup d’envoi. Entre rivalité historique, devoir de réserve et tension populaire, l’OM marche sur des œufs alors que le PSG s’apprête peut-être à rejoindre son glorieux palmarès européen.
Mercato OM : le club optimiste pour le dossier Rabiot ?
Droits TV :20 millions de sponsoring toujours impayés
La saison 2024-2025 n’aura décidément épargné personne dans le football français. Alors que beIN Sports honore ses 78,5 millions d’euros annuels de droits TV, un complément crucial de 20 M€ issus d’un contrat de sponsoring, censé venir de marques qatariennes comme Qatar Tourism, n’a toujours pas été versé. Initialement attendu avant la fin mai, ce montant se fait attendre, compliquant encore un peu plus les finances des clubs. Du côté de beIN Sports, on assure ne pas être impliqué dans cette partie du contrat, renvoyant aux annonces hivernales : la chaîne propose aux clubs de vendre directement leurs espaces invendus via Pitch International, société mandatée pour faciliter les mises en relation. La situation est d’autant plus délicate que le partenariat, pourtant conçu pour soutenir les clubs en quête de ressources supplémentaires, a très peu été activé cette saison. Chaque formation était censée toucher environ 783 000 euros par an sur deux ans, mais à ce jour, aucun versement n’a été effectué, comme l'a confirmé la Ligue.
Alors que les grandes manœuvres de l’été débutent, l’Olympique de Marseille s’active pour conserver ses forces vives. Dans ce contexte, le dossier Adrien Rabiot occupe une place centrale. Après une saison pleine, conclue par une qualification en Ligue des champions, l’international français s’est imposé comme un rouage essentiel de l’équipe dirigée par Roberto De Zerbi. Si l’intérêt du Milan AC, désormais coaché par Massimiliano Allegri avec qui Rabiot entretient une relation forte, est réel, l’optimisme règne du côté marseillais. Un proche du dossier évoque même un avantage de "70-30" en faveur de l’OM. Il faut dire que Rabiot a retrouvé à Marseille une liberté de jeu rare, passant du milieu axial à un rôle plus avancé sous la houlette d’un De Zerbi méticuleux. "Je suis bien à Marseille", a confié le joueur dans La Gazzetta dello Sport, laissant entendre qu’il aimerait goûter à la Ligue des champions dans l’ambiance unique du Vélodrome. Même si un départ n’est pas totalement écarté, le club phocéen conserve la main et peut espérer prolonger l’idylle avec celui qui a relevé avec brio le pari marseillais. La direction olympienne reste donc confiante : l’histoire entre Rabiot et l’OM pourrait bien s’inscrire dans la durée.
Mercato OM : Laurienté, une piste encore crédible pour l’OM ?
Relégué avec Sassuolo, Armand Laurienté n’a pas mis longtemps à rebondir. Auteur de 18 buts cette saison en Serie B, l’attaquant français brille et semble avoir passé un cap… en seconde division italienne. De quoi relancer l’intérêt de plusieurs clubs, dont l’Olympique de Marseille, qui l’avait déjà ciblé l’été dernier sans pouvoir finaliser l’opération ?
Avec sa vitesse, sa qualité de percussion et sa faculté à frapper des deux pieds, Laurienté coche de nombreuses cases dans le profil recherché par Roberto De Zerbi. L’entraîneur de l’OM, qui connaît bien le championnat italien et apprécie les joueurs offensifs capables de faire la différence en un contre un, pourrait voir en lui une recrue idéale pour densifier ses ailes ou évoluer en soutien d’un attaquant axial.
Reste à savoir si le joueur, sous contrat jusqu’en 2027, sera libéré à un tarif abordable. La concurrence s’annonce rude : Galatasaray est toujours sur les rangs, et d’autres clubs de Serie A gardent un œil sur lui.
Pour l’OM, dans le cadre d’une stratégie de recrutement ciblée, Laurienté reste une option plus que crédible. À condition de ne pas attendre trop longtemps.
