Slimani explose : son message cinglant à Amine Gouiri et aux binationaux

Invité du podcast Kampo, animé par le journaliste Smaïl Bouabdellah, l'attaquant algérien Islam Slimani a tenu des propos particulièrement incisifs sur les joueurs binationaux évoluant en sélection algérienne. "Tu as choisi d'être Algérien ? Tu es qui pour choisir ?", a lancé l'ancien buteur de l'OL, s'insurgeant contre ce qu’il considère comme une instrumentalisation du maillot algérien. Âgé de 37 ans, l’actuel avant-centre du KVC Westerlo ne mâche pas ses mots. Pour lui, représenter l’Algérie doit être une évidence, pas un choix réfléchi ou opportuniste. "Si tu es né en France, tu as vécu en France et tu as fait toute ta carrière en France… mais joue pour la France", affirme-t-il. Une position qui semble directement viser Amine Gouiri, l’un des attaquants de l’Olympique de Marseille cette saison.

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Gouiri dans le viseur ?

Né à Bourgoin-Jallieu, Amine Gouiri a longtemps porté les couleurs des équipes de jeunes françaises, jusqu’à participer à l’Euro Espoirs 2023 sous les ordres de Sylvain Ripoll. Quelques semaines après ce tournoi, il décidait finalement de rejoindre la sélection algérienne. Un choix perçu par certains comme stratégique, dans un contexte où la concurrence chez les Bleus est particulièrement rude en attaque. Pour Slimani, ces décisions entachent l’intégrité du groupe national. "Tu viens en vacances parce que c'est ton pays, le pays de tes parents, pas de problème. Mais tu viens jouer au foot ? Jamais de la vie !", s’emporte-t-il.

Un débat sensible et ancien

La question des binationaux n’est pas nouvelle dans le football maghrébin. L’Algérie, comme le Maroc ou la Tunisie, a souvent puisé dans sa diaspora pour renforcer son équipe nationale. Mais la démarche continue de susciter des débats, entre attachement sincère au pays d’origine et gestion de carrière. Le cas de Rayan Cherki ou Maghnes Akliouche, courtisés par les deux rives de la Méditerranée, illustre parfaitement ce tiraillement identitaire. Slimani, quant à lui, refuse l’ambiguïté : "Quand j’entends 'choix', j’ai envie de pleurer. Tu ne choisis pas tes parents !"

Une question d’identité nationale et de football

Le débat soulevé par Slimani met en lumière une réalité complexe : celle d’une génération partagée entre deux cultures, deux pays, deux histoires. Si ses propos sont tranchants, ils traduisent un malaise plus profond au sein des sélections africaines : comment concilier le besoin de renforcer l’équipe et l’exigence d’authenticité dans l’engagement ? Amine Gouiri sait lui qu'il peut compter sur le soutien de la communauté marseillaise après ses débuts remarqués sous le maillot blanc. L'attaquant a également réussi ses débuts avec les Fennecs puisque, cette saison, il a inscrit 5 buts et mis 3 passes décisives en 9 sélections.

OM : Geoffrey Kondogbia de passage à Lens avant la reprise

Une présence remarquée à la Gaillette

À deux jours de la reprise officielle de l’entraînement de l’Olympique de Marseille, Geoffrey Kondogbia s’est offert une escapade dans le Nord. Le milieu de terrain de 32 ans a été aperçu au centre de la Gaillette, fief du RC Lens, en marge d’un match amical entre les Sang et Or et Boulogne (2‑2). Une présence qui n’a pas manqué d’intriguer les supporters locaux.

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Un retour aux sources chargé de symboles

Natif de Nemours et formé à La Gaillette dès l’âge de 11 ans, Geoffrey Kondogbia garde un lien fort avec la région. Sa visite s’apparente à un clin d’œil à ses débuts professionnels. Si certains y voient un signe annonciateur d’un retour, rien ne vient étayer cette hypothèse.

Roberto De Zerbi compte sur lui

Malgré une saison en demi‑teinte l'an passé, Geoffrey Kondogbia figure toujours dans les plans de Roberto De Zerbi pour la saison à venir. Le technicien italien, arrivé sur le banc marseillais en août 2024, pourrait le repositionner dans l’entrejeu pour bénéficier de son expérience et de son impact physique.

Mercato OM : Mis à l'essai par l'OM, un jeune Ivoirien rejoint finalement Monaco

L’AS Monaco poursuit son renforcement ambitieux pour la saison à venir. Après les arrivées de Paul Pogba, Ansu Fati et Eric Dier, le club du Rocher a annoncé ce mercredi la signature de l’attaquant ivoirien Oumar Konaté, en provenance du Stars Olympic Football Club d'Abobo, un club de la banlieue d’Abidjan évoluant en Ligue 1 ivoirienne. À 18 ans, Konaté signe son premier contrat professionnel avec les Monégasques, marquant ainsi le début de sa carrière en Europe.

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Le nom d’Oumar Konaté n’est pas inconnu des recruteurs. L’attaquant s’est fait remarquer lors du Mondial de Montaigu 2023, une compétition qui a attiré l'attention de plusieurs clubs européens. Il a également été l’une des figures de proue du tournoi Maurice-Revello 2024, où il a su briller par ses performances et son potentiel. Quelques mois après ces compétitions, il avait réalisé un essai à l’OM, mais le club marseillais n’a pas jugé nécessaire de passer à l’action. C’est finalement Monaco qui a su saisir l’opportunité en recrutant le jeune talent à sa majorité. Gaucher de nature, Konaté possède un profil polyvalent. Capable d’évoluer à la fois en tant qu'attaquant de pointe ou sur le côté droit, il apportera sans doute une touche de dynamisme et de flexibilité à l'attaque monégasque. En sélection, il fait également partie de l’équipe nationale U20 de la Côte d'Ivoire, où il a marqué un but en 5 sélections. Cette expérience au niveau international, bien que modeste, pourrait s'avérer précieuse dans un club de Ligue 1.

Pour l’instant, la question de savoir si Konaté intégrera directement le groupe professionnel ou s'il commencera avec la réserve n’a pas encore été clarifiée par le coach Adi Hütter. Il faudra attendre les prochains jours pour connaître la décision de l’entraîneur. Quoi qu’il en soit, Monaco semble avoir su se positionner plus rapidement que l’OM dans ce dossier, et l'arrivée de Konaté vient ajouter une nouvelle dimension à l’attaque du club. Parallèlement, l’OM reste toujours en quête d’un renfort offensif, et Pierre-Emerick Aubameyang pourrait être la solution recherchée par le club phocéen.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

Mercato OM : où en sont les pistes Lang, Perisic et Johan Bakayoko ?

Le départ de Luis Henrique vers l’Inter Milan, acté cet été, était en réalité prévu depuis l’hiver dernier. L’ailier brésilien, encore sous contrat avec l’Olympique de Marseille, a rejoint la Serie A contre une indemnité qui n’a pas filtré, mais le club phocéen avait anticipé cette issue. Pour autant, ce départ laisse un vide dans l’effectif de Roberto De Zerbi, notamment sur le flanc gauche offensif. À l’heure actuelle, aucun profil similaire n’a été officialisé pour lui succéder, et les pistes se multiplient dans les bureaux du centre Robert Louis-Dreyfus.

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Noa Lang, une piste écartée

Parmi les noms évoqués, celui de Noa Lang a longtemps été étudié. L’ailier du PSV Eindhoven, réputé pour sa technique et sa vivacité, avait de quoi séduire. Mais son tempérament jugé difficile a refroidi les ardeurs olympiennes selon La Provence. C’est finalement Naples qui s’apprête à rafler la mise pour environ 25 millions d’euros, plus 5 millions de bonus. L’intérêt marseillais était réel mais s’est éteint face à la concurrence italienne et au caractère jugé délicat du Néerlandais. L’OM préfère aujourd’hui s’orienter vers des profils jugés plus compatibles avec le projet collectif porté par De Zerbi. D'autant que, comme l'expliquait Romain Canuti dans l'OM au Café, le technicien doit déjà surveiller Greenwood comme le lait sur le feu en ce qui concerne la concentration.

Perisic et Bakayoko : deux autres pistes PSV qui semblent compliquées

Deux autres éléments du PSV Eindhoven étaient dans les radars marseillais : Ivan Perisic et Johan Bakayoko. Le premier, en fin de contrat, a reçu une proposition de prolongation de deux ans mais suscite aussi l’intérêt du FC Barcelone. Bakayoko, quant à lui, est une cible encore plus difficile à atteindre. Le jeune Belge de 21 ans est très courtisé, notamment en Premier League et en Bundesliga. Si l’OM a bien manifesté un intérêt, aucun contact concret n’a été confirmé à ce jour.

D’autres pistes à l’étude

Le club étudie également des profils hors Eredivisie, dans plusieurs championnats, notamment en Ligue 1 et en Serie A. Le besoin est clair : trouver un ailier gauche capable d’apporter percussion, créativité et efficacité dans le système exigeant de De Zerbi. À ce jour, les attaquants de couloir de l’effectif 2024-2025 se limitent à Jonathan Rowe et Mason Greenwood, voire Amine Harit dans un autre registre et Keyliane Abdallah chez les jeunes.

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OM : une grille salariale désormais très cohérente !

L'Olympique de Marseille a toujours attiré l'attention, non seulement pour ses performances sportives mais aussi pour sa gestion financière, en particulier la répartition des salaires. Lors de ses précédentes conférences de presse, Pablo Longoria, le président du club, a révélé qu'il disposait d’un fichier Excel détaillant les rémunérations des joueurs et leur temps de jeu. Un outil essentiel pour s'assurer de la cohérence de ses choix de gestion et des attentes des supporters. À première vue, la répartition des salaires à l’OM semble suivre une logique qui correspond bien à l’image du club : un gros écart entre les joueurs vedettes, ceux qui génèrent une partie du rayonnement du club, et les éléments plus secondaires, qui viennent compléter l'effectif. Toutefois, quelques exceptions notables soulèvent des questions.

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Dans ce groupe, on retrouve les joueurs incontournables de l'OM, ceux qui sont des références à la fois sur le terrain et en dehors. Leur rémunération correspond logiquement à leur statut et à l’impact qu’ils ont sur l’équipe, mais aussi à la visibilité qu'ils apportent au club. Parmi eux, Adrien Rabiot, Pierre-Emile Højbjerg, Mason Greenwood, Amine Gouiri et Leonardo Balerdi, qui sont au centre du projet de Roberto De Zerbi. Ces joueurs sont les fers de lance de l'OM, à la fois sur le terrain et commercialement, grâce à leur influence et leur capacité à attirer les foules. Les supporters voient en eux les moteurs de la réussite actuelle. En outre, ces joueurs jouent un rôle clé pour attirer d’autres talents à l’OM, car leur présence sur le terrain est une promesse de compétitivité et de succès.

Cependant, parmi ces stars, une exception se distingue : Geoffrey Kondogbia. Bien que son salaire soit élevé, le milieu de terrain, qui joue un rôle crucial en tant que relais de De Zerbi, est perçu différemment. Son intégration dans l'équipe s’explique en partie par son profil de leader dans le vestiaire et sa mentalité exemplaire. Ainsi, même si ses performances sur le terrain peuvent paraître en-deçà des attentes, sa place et son salaire sont, pour beaucoup et en premier lieu la direction, acceptables, en raison de son influence positive dans le groupe.

En revanche, la situation est différente pour ceux qui occupent des rôles plus secondaires dans l’effectif. Leur salaire est souvent plus modeste, mais dans quelques cas, des ajustements semblent nécessaires pour maintenir une cohérence globale. Amine Harit, par exemple, fait partie de ce groupe intermédiaire. Bien qu'il ne soit pas l’un des éléments essentiels de l’équipe, sa rémunération actuelle pose question. Même s'il faut rappeler le contexte. Le milieu offensif, qui a rejoint l’OM en 2021, a accepté une rémunération réduite pour faciliter son prêt à l’OM et permettre à son transfert de se concrétiser. Un an plus tard, en 2022, il revient à Marseille encore en prêt, avant que le club l’acquiert définitivement pour 5 millions d'euros. S'il fallait bien à un moment qu'il retrouve ses standards allemands, il sort de deux saisons décevantes, ce qui le place en décalage. Un autre cas qui mérite d’être mentionné est celui de Ruben Blanco. Le gardien de but espagnol est peut-être le troisième gardien le mieux rémunéré de France.

Mais hormis ces deux cas, la répartition des salaires au sein de l'OM est plus cohérente qu'il y a quelques années et c'est à souligner.

Mercato OM : Alexi Koum prêté à Valenciennes !

C’était dans les tuyaux depuis plusieurs jours, c’est désormais imminent : Alexi Koum va quitter l’Olympique de Marseille sous la forme d’un prêt pour la saison 2025-2026. Le jeune latéral gauche de 19 ans, arrivé d’Auxerre l’été dernier, va s’engager avec Valenciennes, pensionnaire du championnat National. L’objectif de cette opération est clair : permettre au joueur franco-camerounais de s’aguerrir et d’enchaîner les minutes, loin de la pression du haut niveau et de la concurrence intense qui règne à Marseille.

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Plusieurs pistes en Ligue 2 ont été évoquées notamment Pau, mais c’est finalement en National, au VAFC, que le défenseur va poursuivre sa progression. Neuvième du dernier championnat, Valenciennes entame un nouveau cycle avec Stéphane Moulin à sa tête.

Le joueur a passé avec succès sa visite médicale à Valenciennes ce mardi. Le prêt, qui ne comportera pas d’option d’achat, devrait être officialisé dans les prochains jours. Il s’agit d’un prêt sec d’une saison, avec l’objectif clair pour l’OM de récupérer un joueur plus mature à l’été 2026.

Ce départ temporaire s’inscrit dans la stratégie de développement de l’OM pour ses jeunes espoirs, avec un accent mis sur la progression individuelle par le biais d’expériences en prêt bien ciblées. Alexi Koum, qui conserve la confiance de sa direction, aura désormais l’occasion de prouver sa valeur en National, avant de rêver, un jour, du Vélodrome.

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OM : Pourquoi Adrien Rabiot a-t-il refusé à plusieurs reprises Manchester United ?

Adrien Rabiot n’a jamais eu peur des décisions audacieuses. Dans un football où les grands noms attirent encore par leur prestige, le milieu de terrain international français a préféré miser sur la dynamique collective plutôt que sur les paillettes d’un nom historique. C’est ainsi qu’il a décliné à plusieurs reprises les avances de Manchester United pour s’engager avec l’Olympique de Marseille.

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Dans une interview accordée à The Athletic, le joueur de 29 ans est revenu sans détour sur ces contacts insistants avec les Red Devils : « Cela aurait vraiment pu se faire il y a deux ans. L’année dernière aussi, ils sont revenus à la charge. Mais je restais sceptique. » Une réticence qu’il explique par l’instabilité du club anglais, englué dans une spirale décevante malgré les gros investissements. « Leur situation actuelle… Je n’étais pas sûr qu’ils allaient continuer à faire de grandes choses », a-t-il reconnu, sans langue de bois.

Arrivé libre à Marseille, Rabiot s’est imposé comme une pièce maîtresse de l’entrejeu olympien. Son volume de jeu, sa justesse technique et son leadership ont été déterminants dans la belle saison du club phocéen, qui retrouvera la Ligue des champions la saison prochaine. Un contraste saisissant avec Manchester United, finaliste malheureux de la Ligue Europa mais absent de toutes compétitions européennes pour l’exercice 2025-2026.

Fier de son parcours, Rabiot assume pleinement ses choix. « J’ai toujours été satisfait de mes décisions. À Paris, j’ai gagné. À la Juve, j’ai beaucoup appris. Et ici, à Marseille, je vis une saison remarquable. » Une trajectoire qu’il estime cohérente, guidée par le plaisir et l’ambition sportive.

À l’heure où Manchester United peine à redevenir un cador européen, Adrien Rabiot, lui, s’inscrit dans un projet en pleine ascension. Et son intuition, visiblement, ne l’a pas trompé.

OM : Riolo furieux, “Je pète un câble pour Rongier !"

Riolo s’insurge pour Rongier : « C’est pas normal qu’il gagne moins que Bennacer ou Kondogbia »

À un an de la fin de son contrat, Valentin Rongier vit un tournant délicat à l’OM. Le club lui aurait proposé une prolongation au même salaire, refusée par le joueur, qui réclame une revalorisation salariale. Selon Daniel Riolo, qui s’est exprimé dans l’émission After Foot sur RMC, Rongier souhaiterait être aligné sur les émoluments d’Ismaël Bennacer et Geoffrey Kondogbia, estimés à environ 400 000 € bruts par mois.

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Pour le journaliste, cette demande est légitime : « Il a tout donné à l’OM. Il porte le brassard, il est irréprochable, fidèle, toujours utile sur le terrain. Et malgré ça, il gagne moins que des joueurs qui viennent d’arriver, qui n’ont rien prouvé ici ou qui passent leur temps à l’infirmerie. »

Riolo déplore une injustice salariale symptomatique du football moderne : « Dans un vestiaire, comme dans une entreprise, tu compares. Et là, quand tu vois Bennacer ou Kondogbia mieux payés alors que tu es un cadre depuis des années, tu pètes un câble. »

L'After précise néanmoins que cette situation ne relève pas d’un manque de considération de l’OM, mais plutôt d’une réalité économique difficile à gérer : « Le club ne peut pas faire n’importe quoi. Mais ça tape dans la tête des joueurs. Et parfois, ce sont ces incohérences-là qui poussent au départ. »

Rongier, estimé à 10 M€ en cas de transfert, ne manquera pas de courtisans. Mais pour les chroniqueurs, il reste un joueur sous-coté, à l’image de Benjamin André, précieux pour la Ligue 1 mais rarement mis en lumière.