OM : que travaillent les joueurs à l'entraînement pour la reprise ?

Dans une séquence de plus de six minutes publiée par l’Olympique de Marseille, les supporters ont pu observer le groupe marseillais à l’œuvre sous un soleil de plomb ce vendredi. Tournée au centre Robert Louis-Dreyfus, la vidéo met en lumière une séance exigeante, preuve que la préparation estivale bat son plein à la Commanderie. Malgré des températures particulièrement élevées, certains joueurs affichent déjà un rythme soutenu, à l’image de Valentin Rongier et Mason Greenwood.

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Des cadres déjà dans le tempo

Le milieu marseillais et l’attaquant britannique se sont distingués par leur implication et leur volume de jeu. Présents dès les premiers exercices, ils ont enchaîné sans retenue les séquences de passes, de courses et de frappes, donnant le ton pour cette préparation. Si une partie du vestiaire était bien sur le terrain, plusieurs éléments majeurs manquaient à l’appel pour cette séance. Adrien Rabiot, Amine Gouiri, Pierre-Emile Højbjerg, Leonardo Balerdi, Gerónimo Rulli ou encore Ulisses Garcia ont bien fait leur retour à la Commanderie, mais se sont vraisemblablement contentés d’examens médicaux de routine. Rien d’inquiétant, ces passages sont habituels après des retours de sélection ou une coupure estivale prolongée.

Prochaine étape : ouverture à la presse et départ en stage

La semaine prochaine marquera une nouvelle phase dans cette préparation : une séance d’entraînement sera ouverte à la presse pour son premier quart d'heure. Elle pourrait coïncider avec la présentation officielle de CJ Egan-Riley, qui arrive d'Angleterre. Une occasion pour les observateurs de jauger l’état de forme du groupe avant le traditionnel stage de présaison, essentiel pour installer les automatismes du nouveau staff.

Mercato OM : résiliation de contrat à l'amiable pour Luiz Felipe ?

Arrivé libre lors du dernier mercato hivernal après une parenthèse mitigée en Arabie Saoudite, Luiz Felipe n’a jamais réussi à s’imposer sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Recruté pour renforcer une défense centrale décimée, le défenseur italien n’a pas su convaincre Roberto De Zerbi, qui ne l’a aligné qu’à quatre reprises pour un total de 121 minutes sur la deuxième moitié de saison.

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En grande difficulté physique à son arrivée, l’ancien de la Lazio Rome a mis du temps à retrouver un niveau de forme acceptable, avant de rechuter à plusieurs reprises, dont une fois… à l'oeil, ce qui a provoqué l'exaspération de son coach. Face à ce constat, et selon les informations du 10 Sport, la direction olympienne a entamé des discussions avec Luiz Felipe et son entourage pour négocier une rupture anticipée de son contrat, qui court initialement jusqu’en juin 2026. Une séparation amiable serait aujourd’hui la priorité des deux parties.

Un avenir en Espagne pour rebondir ?

Malgré ce passage manqué à l’OM, Luiz Felipe conserve une belle cote en Espagne après sa saison 2022-2023 au Bétis Séville. Des clubs de Liga ont manifesté leur intérêt, séduits par son expérience internationale. Le Rayo Vallecano serait la piste la plus avancée. Reste à trouver un terrain d’entente avec l’OM pour libérer le joueur de ses obligations contractuelles, car le club de la banlieue de Madrid, pour ne citer que lui, n'aura certainement pas les moyens de lui offrir le même salaire qu'à Marseille. D'où l'indiscrétion peut-être qui est sortie ces derniers jours, où Luiz Felipe laissait filtrer son intention de finir son contrat à Marseille pour retourner au Bétis Séville à l'été 2026.

L’ancien international italien (1 sélection) ne laissera pas une empreinte durable au Vélodrome. Pour l’OM, l’objectif est clair : alléger la masse salariale et affiner l’effectif autour de joueurs pleinement investis dans le projet. En espérant que Luiz Felipe ne fasse pas une "Chancel MBemba" à passer une saison en réserve avant la fin de son bail.

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OM : Coup de sang de Luis Enrique, coup de cœur d’Aubameyang pour l’OM !

Luis Enrique, l’instant craquage

Alors que Luis Enrique s’était jusqu’ici illustré par une posture apaisée depuis son arrivée au PSG en 2023, l’entraîneur espagnol a complètement craqué à la fin de la finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea (0-3). Après le coup de sifflet final, une altercation a éclaté sur la pelouse entre plusieurs joueurs. Contre toute attente, Luis Enrique a lui-même pris part à l’échauffourée, en s’en prenant physiquement à l’attaquant de Chelsea Joao Pedro, qu’il a repoussé à la gorge, le regard noir et la gestuelle agressive.

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L’image est d’autant plus frappante qu’elle contraste fortement avec l’attitude généralement maîtrisée du technicien depuis son arrivée à Paris. Jusqu’à présent, il se montrait posé, tentant de calmer ses joueurs et esquivant les polémiques arbitrales. Ce geste impulsif, qui a nécessité l’intervention de Presnel Kimpembe pour éviter qu’il n’aille plus loin, révèle une facette plus sombre de sa personnalité : celle d’un homme usé par une saison longue et éprouvante, et d’un tempérament volcanique hérité de sa carrière de joueur.

Cette perte de contrôle n’est pas sans conséquences : la FIFA pourrait prononcer des sanctions disciplinaires. Elle soulève aussi des interrogations sur la pression accumulée par l’entraîneur parisien. Lui qui travaille depuis des années avec un psychologue pour maîtriser ses émotions devra sans doute revisiter cette séquence en profondeur. Luis Enrique bénéficie désormais de trois semaines de repos, un temps nécessaire pour se recentrer et éviter que cet instant d’égarement ne ternisse davantage son image.

Aubameyang très attiré par un retour à l’OM

Pierre-Emerick Aubameyang, 36 ans, s’apprête à quitter Al Qadsiah, son club saoudien, qui souhaite libérer sa dernière année de contrat pour faire place à l’attaquant Mateo Retegui. Fort de ses 21 buts cette saison, l’ancien buteur de l’OM est très convoité sur le marché, avec plusieurs offres lucratives en provenance d’Arabie saoudite, du Qatar, de Turquie ou encore d’un club espagnol de seconde zone. Mais à ce stade de sa carrière, "Auba" ne veut plus d’un projet guidé uniquement par l’argent. Il cherche désormais un environnement compétitif mais aussi compatible avec sa vie familiale.

C’est dans ce contexte que l’OM revient avec insistance dans son esprit. Après une saison 2023-24 difficile sur le plan collectif, le club marseillais s’est relancé et vise un retour en Ligue des champions. Aubameyang, auteur de 30 buts lors de son passage précédent, garde un excellent souvenir de son aventure marseillaise. Très attaché à la ville et à sa région, où il passe actuellement ses vacances, il serait séduit par l’idée de revenir dans un cadre qu’il affectionne, entouré de ses proches.

Les dirigeants olympiens, Pablo Longoria et Medhi Benatia, ont entamé des discussions pour un contrat de deux ans. L’OM ne propose pas l’offre la plus élevée financièrement, mais le projet sportif et affectif semble l’emporter. L’envie est partagée entre les deux parties de se retrouver. Une décision devrait tomber dans les prochains jours, laissant entrevoir un possible nouveau chapitre entre Aubameyang et l’OM.

OM : Rulli peut-il vraiment refaire la même saison ?

Une première saison de référence

Dès son arrivée de l’Ajax, Gerónimo Rulli s’est imposé comme un pilier intouchable. Plus qu’un gardien, il s’est mué en véritable patron de la défense avec un penalty arrêté dans les dix premières minutes de son premier match. Sa voix porte, son autorité s’impose, et son sang-froid dans les moments chauds a plusieurs fois sauvé la maison bleue et blanche. Que ce soit sur sa ligne ou en un contre un, il a multiplié les parades décisives. On pense notamment deux autres penalties arrêtés, à Lyon et à Rennes. Des gestes forts, qui ont redonné à l’OM une véritable assise défensive. Dans les duels tendus ou les matchs charnière, il a toujours répondu présent, gravissant les échelons parmi les meilleurs portiers de Ligue 1. Sa première saison fut celle d’un gardien mature, déterminé, et parfaitement calibré pour les exigences du haut niveau.

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De Zerbi, un système taillé pour lui

Sous la houlette de Roberto De Zerbi, Rulli a trouvé un rôle central : celui d’un « premier relanceur ». Le gardien assume pleinement cette exigence, alliant relance soignée et intelligence de placement. Rulli lui-même confirme cette adéquation : « Quand Roberto parle, j’ai l’impression que c’est moi qui parle… On croit en ce projet et en notre entraîneur ». La confiance accordée par De Zerbi, notamment après une relance ratée à Lille — un but évitable — témoigne de leur lien solide. Le coach a déclaré : « Le but n’est pas de la faute de Rulli, c’est mon fils. Ces erreurs peuvent arriver et il nous a beaucoup apporté pour la deuxième place ». Ca tombe bien, Rulli, De Zerbi et l'OM sont allés la chercher quelques matchs plus tard.

Une hiérarchie limpide

Dans les cages marseillaises, Rulli règne en numéro 1 incontesté. Il n’y a pas de débat, pas de rotation, pas de doute : le poste lui appartient. Derriere lui, Jeffrey de Lange, Rubén Blanco et Jelle Van Neck ne font que compléter l’effectif. Ils savent pourquoi ils sont là, et la hiérarchie est respectée. Cette clarté est une force pour un gardien. Elle lui permet de travailler sereinement, sans surenchère ni pression interne malvenue. Il peut se concentrer sur l’essentiel : maintenir son niveau, tirer le groupe vers le haut et apporter sa sécurité à l’équipe. Dans un club comme l’OM, où la moindre erreur peut devenir une tempête, cette tranquillité structurelle est un atout majeur.

L’OM peut dormir tranquille

Sauf coup dur — blessure ou baisse de régime — tout indique que Rulli peut renouveler son niveau exceptionnel. Son profil cadre parfaitement avec les exigences de De Zerbi : sûreté, maîtrise au pied et autorité silencieuse. Avec une défense bien en place, un second exercice de haut vol est non seulement possible, mais attendu. Gerónimo Rulli a déjà conquis le cœur des supporters marseillais. Pour la prochaine saison 2025‑2026, il a toutes les cartes en main pour confirmer son statut de roc et participer activement aux ambitions de l’OM. Le club tient peut-être enfin le gardien stable qui lui manquait depuis l’époque Mandanda.

OM : Qui est CJ Egan-Riley, le nouveau défenseur marseillais ?

Un pur produit de l’école Cityzen

À seulement 22 ans, CJ Egan-Riley débarque sur la Canebière avec un bagage atypique pour son âge. Formé à Manchester City, au sein d’une académie réputée pour son exigence technique et tactique, le natif de Manchester a grandi dans un environnement ultra-compétitif, à l’ombre d’internationaux confirmés. Peu utilisé en équipe première — deux apparitions officielles avec les Skyblues — il a néanmoins capitalisé sur ces années pour affiner son jeu et sa polyvalence. Capable d’évoluer dans l’axe de la défense comme sur le flanc droit, Egan-Riley se distingue par son sens du placement, sa lecture du jeu et une relance propre, des qualités qui cadrent bien avec le système de Roberto De Zerbi.

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Un parcours déjà riche en apprentissages

Transféré à Burnley en 2022, il a rejoint un effectif en pleine reconstruction sous les ordres de Vincent Kompany. S’il n’a que peu joué en Championship avec les Clarets, il a profité d’un prêt à Hibernian, en Premiership écossaise, dès janvier 2023, pour enchaîner les matchs et s’aguerrir au haut niveau. Un passage formateur qui lui a permis de muscler son jeu défensif et de renforcer son mental de compétiteur.

Une étape de développement en D2 néerlandaise

Lors de son prêt au Jong PSV (l'équipe réserve du PSV Eindhoven) durant la seconde moitié de la saison 2023‑2024, CJ Egan-Riley a enchaîné les matchs en Eerste Divisie, le deuxième échelon du football néerlandais. Ce passage aux Pays-Bas lui a permis d’accumuler du temps de jeu régulier et de progresser dans la relance et la gestion des duels, dans un championnat réputé pour former les jeunes à un jeu technique. Une expérience précieuse avant de franchir un nouveau cap à l’OM.

Une saison massive en Championship pour clore l’aventure anglaise

De retour à Burnley pour la saison 2024-2025, CJ Egan-Riley s’est affirmé comme un titulaire indiscutable en Championship. Il a disputé 41 matchs, dont 40 en tant que titulaire, pour un total de 3601 minutes, inscrivant un but et délivrant une passe décisive. Il a été élu EFL Young Player of the Month en février 2025, après avoir contribué à six clean sheets sur la période. Ses performances constantes lui ont permis de figurer dans le Championship Team of the Season 2024-2025. Aligné au sein d’une défense record avec 30 clean sheets et seulement 16 buts encaissés en 46 matchs, pour un total de 100 points et une promotion directe en Premier League, il a démontré sa fiabilité, sa régularité et sa capacité à jouer un rôle clé dans un collectif performant. Ces solides fondations en Angleterre constituent un précieux bagage pour son adaptation à l’OM.

Un profil complémentaire dans le projet marseillais

Le défi qui attend Egan-Riley est de taille. Le public du Vélodrome ne pardonne ni l’approximation ni l’attentisme. Mais à l’image d’autres jeunes talents passés par l’OM, il pourrait surprendre par sa maturité et son sens du collectif. Son profil diffère de celui des titulaires habituels : moins imposant physiquement que certains, mais plus agile et rapide dans les couvertures latérales. Surtout, sa culture du jeu court et du pressing haut s’accorde bien avec les préceptes offensifs de De Zerbi.

Patience et travail, les maîtres mots

Il serait illusoire d’attendre de CJ Egan-Riley qu’il révolutionne la défense marseillaise dès cet été. Mais à l’heure où l’OM cherche à bâtir une ossature capable de durer, l’arrivée de ce jeune défenseur s’inscrit dans une logique de construction patiente et réfléchie. Dans les mois à venir, ce sera à lui de convaincre sur le terrain, à force de sérieux et d’abnégation. À Marseille, les talents discrets savent parfois écrire les plus belles histoires.

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OM : Un lifting futuriste du Vélodrome sur plusieurs années ?

Le Vélodrome entre officiellement dans une nouvelle ère

L’Olympique de Marseille ne se contente plus d’ambitions sportives. Après plusieurs années de discussions et de sollicitations de ses supporters et partenaires, le club a officiellement enclenché la modernisation du stade Vélodrome, avec un objectif clair : en faire l’un des stades les plus impressionnants et polyvalents d’Europe.

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Ce projet d’envergure, confirmé par Sports Render, s’étalera sur deux à trois ans. Il comprend une refonte complète de la façade extérieure, un nouveau système d’éclairage LED à 360°, des écrans géants HD encadrant les gradins, ainsi qu’un dispositif acoustique de pointe destiné à amplifier l’ambiance lors des matchs. Une nouvelle offre VIP verra également le jour, avec des espaces haut de gamme destinés à transformer l’expérience spectateur.

Un positionnement stratégique à l’échelle européenne

Au-delà de l’esthétique, cette transformation vise un repositionnement stratégique du club. Le Vélodrome, déjà fort de ses 67 000 places, sera adapté pour accueillir non seulement des matchs de Ligue des Champions, mais aussi des concerts, tournois internationaux et grands événements sportifs. Ce changement permettra à Marseille de peser davantage dans l’écosystème européen, tant sur le plan footballistique qu’économique.

Comme l’a souligné Sports Render, l’objectif est de faire du Vélodrome un lieu aussi spectaculaire qu’efficace, comparable aux références que sont le Tottenham Hotspur Stadium ou l’Allianz Arena. L’enjeu est également symbolique : renforcer l’identité du club et de la ville, en affirmant Marseille comme une place forte du football européen.

Un projet dans la continuité de l’élan sportif

Ce chantier structurel s’inscrit dans une dynamique de progression globale impulsée par le président Pablo Longoria. Sur le terrain, le travail de Roberto De Zerbi commence déjà à porter ses fruits avec une qualification en Ligue des Champions obtenue dès sa première saison. C’est dans cette logique d’élévation du standing que s’inscrit aussi ce projet d’infrastructure.

Avec un effectif renforcé par des joueurs comme Adrien Rabiot, Amine Gouiri, Mason Greenwood ou Pierre-Emile Hojbjerg, l’OM affiche un visage ambitieux pour 2025-2026. Mais pour concurrencer durablement les grandes puissances européennes, l’évolution doit être globale : le stade en est une pièce maîtresse.

Vers un Vélodrome nouvelle génération

Les images du futur Vélodrome sont pour l’instant illustratives, aucun plan officiel n’ayant encore été publié. Néanmoins, la direction marseillaise semble décidée à franchir ce cap historique. Rappelons qu’en 1998, le stade avait déjà été profondément remanié pour accueillir la Coupe du Monde en France. D'autres travaux d'envergure avaient suivi entre 2011 et 2014, en préparation de l’Euro 2016, avec notamment la couverture complète de l’enceinte et l’augmentation de sa capacité à plus de 67 000 places. Cette nouvelle transformation pourrait bien en marquer une nouvelle étape symbolique, presque trois décennies plus tard.

Si le calendrier précis des travaux reste à définir, la direction prise est claire : l’OM ne veut plus seulement participer aux grandes compétitions. Il veut les accueillir, les marquer et les dominer, dans une enceinte à son image : intense, moderne et redoutable.

Mercato OM : un défenseur central italien courtisé ?

L’Olympique de Marseille s’apprête à lancer son mercato estival avec une priorité clairement définie : renforcer une défense trop souvent prise en défaut cette saison. Avec 47 buts encaissés en Ligue 1, le club phocéen affiche un bilan insuffisant, loin des standards exigés pour viser le podium, et encore plus pour rivaliser avec le Paris Saint-Germain. Cette fragilité défensive, pointée du doigt depuis plusieurs mois, a coûté cher lors de certaines rencontres.

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Pablo Longoria et Medhi Benatia, chargés du recrutement, ont déjà identifié plusieurs profils. Les pistes menant à Facundo Medina (Lens), Nayef Aguerd (West Ham) ou encore Aymeric Laporte (Al-Nassr) ont rapidement été évoquées. Par ailleurs, l’OM a enregistré l’arrivée de CJ Egan-Riley, libre de tout contrat. Le club se tourne désormais vers un jeune talent du football italien : Giovanni Leoni. Âgé de 18 ans et évoluant à Parme, ce défenseur central est considéré comme l’un des espoirs les plus prometteurs de sa génération. Déjà suivi de près par l’Inter Milan, l’AC Milan, Bournemouth ou encore Tottenham, Leoni attise les convoitises sur tout le continent. D’après les informations du journaliste Nicolo Schira, des discussions préliminaires auraient été entamées entre l’OM et l’entourage du joueur.

Dans ce dossier concurrentiel, l’OM compte sur un atout de poids : Roberto De Zerbi. L’entraîneur italien pourrait jouer un rôle décisif pour convaincre son jeune compatriote de choisir Marseille comme tremplin pour sa carrière. Reste à concrétiser cet intérêt rapidement, avant que la concurrence ne prenne l’avantage.

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OM : Quel avenir pour Amine Harit et Bilal Nadir sous De Zerbi ?

L’été s’annonce mouvementé à l’Olympique de Marseille, où plusieurs joueurs voient leur avenir s’obscurcir. Parmi eux, Amine Harit et Bilal Nadir, deux profils bien différents mais liés par une même interrogation : auront-ils leur place dans le projet de Roberto De Zerbi pour la saison à venir ?

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Harit, l’éternelle attente

Arrivé à l’OM à l’été 2021, d’abord en prêt, puis définitivement, Amine Harit avait suscité de grands espoirs. Doté d’une belle qualité technique et d’une capacité à faire des différences dans les petits espaces, l’international marocain semblait taillé pour s’épanouir dans un club comme Marseille, habitué aux artistes capables d’illuminer une rencontre. Pourtant, les promesses des débuts se sont rapidement heurtées à une dure réalité. Harit n’a jamais réussi à gagner totalement la confiance de ses entraîneurs successifs, et Roberto De Zerbi n’a pas fait exception. S'il a souvent eu du temps de jeu en début d'exercice, la claque reçue face au PSG au stade Vélodrome a semblé lui porter préjudice. Exclu injustement en début de match, l'international marocain a du attendre de longs mois avant de refouler les pelouses de Ligue 1. Freiné par des blessures à répétition cette saison, le milieu offensif a eu du mal à enchaîner les matchs et à afficher la régularité attendue à ce niveau. Si ses qualités techniques sont indéniables, son incapacité à maintenir un rythme physique élevé et son manque d’impact dans les moments clés ont fini par le cantonner à un rôle secondaire. Son bilan est ainsi marqué par de trop rares éclats, souvent noyés dans une irrégularité frustrante.

À l’heure où l’OM envisage une refonte de son effectif pour retrouver des ambitions européennes solides, Harit semble plus que jamais sur le départ. Un transfert pourrait être une solution pour un joueur qui n’a pas su s’imposer malgré les opportunités.

Nadir, des promesses contrariées

À l’opposé d’Harit, Bilal Nadir est l’incarnation de l’espoir maison. Le jeune milieu de terrain a profité de l’arrivée de Roberto De Zerbi pour voir son temps de jeu augmenter en début de saison. Travailleur et intelligent dans ses déplacements, Nadir a montré qu’il pouvait évoluer à un bon niveau, capable d’apporter sa touche dans un effectif en quête de stabilité. Cependant, la dynamique s’est inversée au fil des mois. Moins utilisé par De Zerbi en fin de saison et notamment depuis la défaite au Parc des Princes, Nadir a vu son rôle se réduire. Si ses prestations sont restées sérieuses, elles n’ont pas suffi à convaincre pleinement l’entraîneur italien de lui offrir davantage de responsabilités.

La situation pourrait encore se compliquer avec le changement tactique envisagé. De Zerbi semble vouloir s’orienter vers un 4-2-3-1 pour la saison prochaine, un schéma dans lequel la place de Nadir apparaît incertaine. Il ne dispose pas des qualités pour évoluer en meneur de jeu, poste clé dans ce dispositif. Quant à un rôle de relayeur devant la défense, la concurrence sera rude et les profils recherchés pourraient être plus physiques ou plus expérimentés.

Un avenir en pointillés

Pour Harit comme pour Nadir, l’avenir à l’OM semble donc suspendu à des décisions stratégiques qui pourraient ne pas leur être favorables. Le premier, en fin de cycle, devra probablement se trouver un nouveau point de chute pour relancer une carrière qui s’est trop souvent enlisée. Le second, plus jeune, devra peut-être envisager un prêt pour continuer à progresser loin d’un contexte devenu moins propice à son épanouissement.

Dans un club où les attentes sont énormes et la pression constante, le temps laissé aux joueurs pour s’imposer est réduit. Ni Harit ni Nadir ne semblent aujourd’hui en position de faire partie des priorités de De Zerbi pour construire son nouvel OM. Reste à savoir si le mercato leur offrira des portes de sortie adaptées à leurs ambitions respectives.

Luis Henrique : "Les 24 millions de mon transfert ne me font pas peur"

Luis Henrique a officiellement rejoint l’Inter Milan pour 24 millions d’euros, devenant ainsi l’un des transferts les plus marquants de ce mercato estival et permettant à l'OM de boucler sereinement son exercice comptable. Une situation que Pablo Longoria avait expliqué sitôt la saison terminée. À 23 ans, l’ancien ailier de l’Olympique de Marseille se fixe un objectif clair : convaincre Carlo Ancelotti de l’emmener au prochain Mondial avec la Seleçao.

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Un parcours fait d’épreuves et d’apprentissage

Formé au Botafogo, Luis Henrique a quitté le Brésil à seulement 18 ans pour rejoindre l’OM, alors qu’il n’avait disputé qu’une vingtaine de matches professionnels. Un passage express à Marseille, d’abord marqué par une adaptation difficile, puis par un retour au pays avant de revenir plus mûr et performant. Lors de la saison 2024-2025, il a signé sa meilleure saison à l'OM avec 9 buts et 10 passes décisives à la clé, devenant un élément clé de l’équipe de Roberto De Zerbi. "Il m’a donné un appui total, cela m’a fait grandir", confie-t-il aujourd’hui au Corriere Della Sera.

Des racines solides et une volonté affirmée

Fils d’un ancien joueur amateur brésilien prénommé Ronaldo – comme le célèbre Fenomeno –, Luis Henrique a grandi dans le football. "Mon père a été mon entraîneur de mes 3 à 14 ans", raconte-t-il, décrivant une enfance rythmée par le ballon rond. Et un lien forcément spécial avec l'Inter Milan, club dans lequel le vrai Ronaldo a construit sa légende de 1997 à 2002. Parti de chez lui très jeune, il évoque dans cet entretien sa volonté de réussir plus forte que la nostalgie familiale. Aujourd’hui père de deux enfants, il assume ses responsabilités et revendique un mental solide, sans avoir recours à un psychologue : "Mon père est mon psychologue".

Une nouvelle étape à franchir en Italie

Conscient des exigences tactiques de la Serie A, Luis Henrique sait qu’il doit progresser, notamment sur le plan défensif. "Un peu, ça me coûte", sourit-il, tout en admettant qu’il devra s’adapter pour répondre aux exigences de Christian Chivu, son nouvel entraîneur. Concurrencé par Denzel Dumfries, il se dit prêt à "élever son niveau" pour s’imposer. Il mise sur l’Inter pour gagner en visibilité et séduire le sélectionneur brésilien. Sa réaction après deux matches renversés en phase de préparation témoigne d’un esprit combatif.

Souvenirs de Marseille et progression

Dans ses propos, Luis Henrique n’élude rien de son parcours à l’OM. Le choc culturel, la langue, le jeu plus physique de la Ligue 1 : ses débuts en 2020 n'avaient rien d'évident. "Tout a été très rapide, je crois que je n'avais même pas fait 20 matchs de pros avec Botafogo quand j'ai été vendu. Tout était nouveau, le type de football, la langue. Je suis revenu un an au Brésil, puis je me suis affirmé : dépasser les difficultés a été une leçon de vie. En ce sens, De Zerbi m'a changé mais je n'étais déjà plus le même. Je suis revenu du Brésil avec plus d'expérience et confiance, et lui m'a donné un soutien total qui m'a fait beaucoup grandir. A mon départ, il m'a conseillé de continuer à faire ce que j'avais appris avec lui et surtout être heureux sur le terrain, de me divertir. Les 24 millions de mon transfert ne me font pas peur : je sais que je dois prendre des responsabilités" explique-t-il.

L’OM officialise son nouveau maillot

Le Stade Vélodrome a vibré le 23 mai dernier sous les beats de Jul… mais aussi pour une toute autre raison. Devant 73 000 spectateurs, l’artiste marseillais a révélé en avant-première le nouveau maillot domicile de l’Olympique de Marseille pour la saison 2025-2026. Un moment fort, désormais officialisé par le club via ses canaux officiels. La présentation a eu lieu ce dimanche au Bistrot Plage, sur la Corniche Kennedy.

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Un maillot sobre, élégant et chargé d’histoire

Conçu par Puma, l’équipementier du club, ce nouveau maillot se distingue par son esthétique épurée. La base blanche immaculée est rehaussée par des touches de bleu ciel éclatant au niveau du col, des manches et des éléments graphiques. Une association de couleurs qui rappelle les grandes époques de l’OM, tout en apportant une touche contemporaine.

Mais le détail qui capte l’attention, c’est le motif ton sur ton qui habille le torse et le dos du maillot. En y regardant de plus près, on y découvre des anciens blasons du club subtilement intégrés dans le tissu. Un hommage discret et raffiné à l’histoire de l’OM, qui ne manquera pas de séduire les supporters les plus attachés à l’identité marseillaise.