OM : une répartition des droits TV plus équitable en Ligue 1 ?

Une répartition des droits TV plus équitable en Ligue 1 ?

Adoptée mardi dernier par le Sénat, une proposition de loi pourrait bouleverser la répartition des droits TV en Ligue 1. Portée par les sénateurs Laurent Lafon (UDI) et Michel Savin (LR), cette mesure vise à réduire l’écart entre les recettes perçues par les clubs les plus riches et les plus modestes. Le texte prévoit un plafond de 1 à 3 entre le club le mieux rémunéré et le moins bien loti, contre un écart actuel de 1 à 5 pour les droits nationaux, et jusqu’à 1 à 8 si l’on inclut les droits internationaux liés à l’indice UEFA. Inscrite dans une proposition de loi plus large sur la gouvernance du sport – qui comprend aussi la fusion de la LFP avec sa société commerciale, la limitation des salaires des dirigeants ou encore un rôle renforcé de la FFF – cette disposition ne fait pas l’unanimité. Les grands clubs, notamment le PSG, ainsi que la LFP, ont tenté en vain de la faire retirer via des amendements. Tous ont été rejetés. La réforme ravive les tensions entre clubs professionnels, Fédération et Philippe Diallo. Le président de la FFF est accusé par certains dirigeants de pousser en sous-main cette nouvelle gouvernance, au détriment des intérêts du football professionnel. En particulier, son nom est associé à un amendement visant à réduire le poids des clubs pros dans les votes fédéraux, une idée qu’il a publiquement niée samedi lors de l’Assemblée fédérale. Dans un contexte de crise des droits TV, une redistribution plus solidaire apparaît toutefois inévitable, loi votée ou non. Le passage de la proposition devant l’Assemblée nationale sera donc scruté avec attention.

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L’OM dévoile son maillot domicile 2025-2026

Ce dimanche 15 juin, l’Olympique de Marseille a officiellement présenté son nouveau maillot domicile pour la saison 2025-2026. L’événement s’est tenu au Bistrot Plage, sur la Corniche, dans le cadre d’une opération baptisée « La régalade du peuple marseillais » organisée par l’équipementier Puma. Jusqu’à 22h, supporters, personnalités locales et influenceurs ont pu découvrir et même enfiler la nouvelle tunique des Phocéens. Le maillot conserve les codes classiques du club, avec une dominante blanche et des touches de bleu sur le col et les manches. Une sobriété assumée, dans la continuité des modèles récents, qui reflète l’identité historique de l’OM. Le sponsor principal, l’armateur français CMA CGM, figure bien en évidence sur le devant du maillot. Ce lancement officiel n’a toutefois pas constitué une réelle surprise pour les fans, puisque l’artiste marseillais Jul avait déjà dévoilé la tunique lors de son concert au stade Vélodrome. Une fuite bien acceptée, tant elle a contribué à susciter l’enthousiasme autour de ce nouveau maillot. Les joueurs marseillais porteront cette tenue pour tous leurs matchs à domicile, aussi bien en Ligue 1 qu’en Ligue des champions. Cette dernière, que le club retrouve pour la première fois depuis la saison 2022-2023, marquera un retour attendu après une élimination au troisième tour préliminaire face au Panathinaïkos lors de la campagne 2023-2024. Le championnat reprendra, lui, le week-end du 15 août.

OM : Kondogbia avait accepté de baisser son salaire

Lyon va faire appel de sa rétrogradation en Ligue 2

Lyon possède 7 jours pour faire appel auprès de la DNCG et de la LFP. Si la forme définitive de cette contre-attaque n'est pas encore arrêtée, elle va avoir lieu. Cela devrait donc se passer avec la commission d'appel de la DNCG qui dépend de la FFF. Ou alors, Lyon pourrait décider de passer directement avec le Comité Olympique (CNOSF). Mais ce dernier ne se prononce généralement que lorsque la commission d'appel a rendu son verdict. En gros, c'est un comité qui est là pour dire si le dossier a été bien jugé ou pas, ce n'est pas devant eux que les dirigeants rhodaniens vont pouvoir apporter de nouvelles garanties bancaires. Derrière, il reste encore la possibilité d'aller devant le tribunal civil et le tribunal administratif de Paris. Mais celui-ci ne désavoue généralement pas les décisions précédentes. Lyon joue donc gros mais le gendarme financier de la Ligue aussi : pour ne pas avoir été sévère à temps avec Bordeaux et Gérard Lopez, ils sont en partie responsables de la végétation des Girondins en N2. Bis repetita avec Lyon ?   

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Geoffrey Kondogbia avait accepté de baisser son salaire

Geoffrey Kondogbia, lié à l'OM jusqu'en juin 2027, fait partie des plus importants salaires du vestiaire de l'OM avec Adrien Rabiot ou Pierre-Emile Hojbjerg. C'est pour cette raison en partie, mais aussi parce qu'il avait raté son premier exercice avec le maillot blanc, que la direction phocéenne tablait sur un départ l'été dernier pour l'ancien de l'Atlético Madrid. Mais le joueur a su convaincre Roberto De Zerbi de le garder. Et preuve que le joueur était prêt à faire amende honorable pour ses piètres performances, il était d'accord sur le principe, pour réduire ses émoluments, même s’il s’agissait davantage de différer de la trésorerie que d’une perte financière à proprement parler. Cela n'est finalement plus d'actualité, et Kondogbia est parti pour effectuer une troisième saison à l'OM à 32 ans, vraisemblablement de retour dans la rotation au milieu de terrain, son poste, après avoir dépanné la saison dernière en tant que défenseur.

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Mercato OM : La réaction d'Abline après les propos de Kita

Courtisé par l’Olympique de Marseille, mais aussi par Lille, Strasbourg et le Paris FC, Matthis Abline semble séduit par le projet proposé par la direction phocéenne. L’attaquant du FC Nantes, qui compte 4 sélections et 1 but avec l’équipe de France Espoirs, serait enclin à rejoindre l’OM, malgré les propos très fermes de son président, Waldemar Kita, qui refuse catégoriquement de le vendre au club marseillais. Interrogé par L’Équipe, le joueur a réagi avec prudence.

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« On verra plus tard »

Actuellement en Slovaquie pour disputer l’Euro Espoirs avec les Bleuets, Abline attire de nombreuses convoitises en ce mercato estival. Auteur de 11 buts et 2 passes décisives en 36 matchs toutes compétitions confondues, l’ancien Rennais s’est distingué au sein d’un collectif nantais en difficulté. Si Lille semblait jusque-là tenir la corde, l’intérêt de l’OM pourrait bien rebattre les cartes. À 22 ans, l’attaquant ne cache pas son attrait pour le défi olympien, tout en gardant la tête froide. Questionné sur le sujet par L’Équipe, il a temporisé :

Peu enclin à rester à Nantes, Abline confie n’avoir encore eu aucun échange avec Luis Castro, le successeur d’Antoine Kombouaré sur le banc nantais : « Je n'ai pas eu de nouvelles du nouvel entraîneur, je pense qu'il va d'abord prendre ses marques. »
Il évoque plusieurs options pour son avenir, sans entrer dans les détails : « Énormément de trucs me tentent. Aujourd'hui, je ne me projette pas. Je suis à l’Euro, et c’est tout. »
De son côté, Waldemar Kita s’est montré catégorique : il n’est pas question de laisser filer son joueur à l’OM, sauf offre mirobolante. « Abline n'ira pas à l'OM, sauf s'ils paient une fortune, 50 M€. »

Un commentaire auquel Abline a brièvement réagi : « Ouais, j'ai vu ça… Je ne sais pas trop comment réagir. Il a son avis, et voilà. »
Après le match nul face au Portugal (0-0) lors de la première journée de l’Euro Espoirs, Abline et les Bleuets affronteront la Géorgie samedi.

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Mercato OM : Rabiot courtisé, mais l’OM veut le garder !

L’information révélée par Gianluca Di Marzio a relancé les spéculations autour d’Adrien Rabiot. L’entraîneur Massimiliano Allegri, de retour au Milan AC, milite en coulisses pour attirer le milieu français dans son nouvel effectif. Mais à Marseille, la position est ferme : Rabiot est intransférable, sauf revirement de la part du joueur lui-même. Et à ce jour, rien ne laisse penser qu’il souhaite partir.

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Un Milan en pleine tourmente, sans Coupe d’Europe

Le projet milanais, lui, n’offre plus les mêmes garanties. Le club lombard traverse une période de profonde instabilité. Mike Maignan est fortement pressenti pour un départ, tout comme Théo Hernandez, qui disposerait d’un accord verbal avec l’Atlético de Madrid. Tijjani Reijnders, de son côté, a déjà signé à Manchester City. Enfin, Rafael Leão est convoité par le Bayern Munich, prêt à dépenser une somme astronomique pour l’ailier portugais. À cela s’ajoute l’absence de qualification pour toute compétition européenne la saison prochaine. Un contexte peu favorable pour attirer un joueur comme Rabiot, qui aspire à disputer la Ligue des champions et à évoluer dans un environnement structuré.

Un joueur déjà investi dans le projet marseillais

Arrivé libre à l’OM après son départ de la Juventus, Adrien Rabiot s’est rapidement imposé comme un cadre de l’équipe. Sa régularité et son apport dans l’entrejeu lui ont valu le Phocéen d’Or, preuve de sa reconnaissance aussi bien en interne qu’auprès des supporters. Malgré des sollicitations de clubs européens, dont Manchester United, il avait déjà fait un choix fort en rejoignant Marseille, sans garantie à l’époque de jouer la Ligue des champions. Aujourd’hui, les choses ont changé. L’OM disputera bien la C1 la saison prochaine, et le joueur a confirmé dans La Gazzetta dello Sport son envie d’y participer : "Choisir l’OM alors que le club ne s’était pas qualifié en Ligue des champions n’était pas évident. Je suis bien à Marseille et j’ai hâte d’y participer, de jouer la Coupe d’Europe au Vélodrome et son ambiance unique."

Allegri tente, mais l’OM reste serein

Massimiliano Allegri reste une voix influente auprès de Rabiot, qu’il a dirigé à Turin. Le joueur lui-même l’a reconnu : "Je parle souvent avec lui. Allegri est quelqu’un que j’apprécie profondément. S’il m’appelait, je serais toujours ouvert à la discussion." Pour autant, aucun signal de départ n’a été envoyé à la direction phocéenne. Et cette dernière compte bien faire de Rabiot l’un des piliers de la saison 2025-2026. Selon L’Équipe, l’international tricolore est considéré comme un point central du projet sportif. Avec la Ligue des champions en ligne de mire, l’OM entend conserver ses meilleurs éléments. Et Rabiot, par son profil, son expérience et son rendement, fait clairement partie des priorités.

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Mercato OM : le deal Ndicka-Koné s’enlise

Un échange discuté mais bloqué

Selon les informations de Sky Sport rapportées par Gianluca Di Marzio, l’AS Roma et l’Olympique de Marseille ont récemment discuté d’un possible échange entre Evan Ndicka et Ismaël Koné. Mais les négociations, entamées pour tenter de boucler un deal avant le 30 juin, sont désormais à l’arrêt. En cause : une divergence importante dans l’évaluation des deux joueurs.

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Koné séduit la Roma, Ndicka sert d’issue financière

Ismaël Koné, prêté à Rennes sur la deuxième partie de saison, reste une cible prisée par la Roma. Le club italien apprécie son profil physique et polyvalent, notamment sous l’impulsion de Frederic Massara, nouveau directeur sportif. De son côté, Evan Ndicka représente une opportunité pour la Roma de générer des fonds sans transfert net, dans le cadre du fair-play financier. L’ancien défenseur de Francfort reste l’un des joueurs avec la plus forte valeur marchande dans l’effectif romain.

Un obstacle nommé valorisation

Si les deux clubs ont exploré la piste d’un échange direct, ils n’ont pas trouvé d’accord sur la valeur respective des joueurs. La Roma estime que l’OM surestime la valeur de Koné, tandis que Marseille juge que Ndicka ne justifie pas une telle compensation. Ce désaccord freine un dossier qui semblait pourtant avancer rapidement en coulisse.

Quel avenir pour Koné à l’OM ?

Arrivé à Marseille en 2024, Ismaël Koné ne figure plus dans les plans immédiats du club. Non retenu par Rennes, où il a disputé 13 matchs et inscrit 2 buts, il n’apparaît pas non plus dans l’effectif marseillais pour la saison 2025-2026. Le milieu de terrain canadien est donc en instance de départ, et un transfert vers la Serie A semblait être une solution naturelle. Mais à ce jour, aucune alternative concrète n’est évoquée.

Un dossier à surveiller d’ici la fin du mercato

Si la date du 30 juin était un jalon important pour la Roma, le mercato reste ouvert jusqu’à fin août. Rien n’exclut une relance du dossier, voire l’apparition d’un nouveau prétendant pour Koné…

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OM : la victoire à Lyon élue plus beau match de la saison

La Ligue 1 décerne ses distinctions individuelles et collectives après une saison intense. Adrien Rabiot figurait parmi les favoris pour le titre de meilleure recrue estivale, mais c’est finalement Désiré Doué qui a été récompensé. Côté collectif, l’OM a été nommé dans la catégorie du plus beau match de la saison, pour sa victoire 3-2 au Groupama Stadium.

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L’Olympico, une affiche incontournable du championnat

Les Olympicos tiennent souvent leurs promesses. On se souvient notamment du mythique 5-5 à Gerland, lors duquel Lloris et Mandanda avaient été mis à rude épreuve, tandis que les spectateurs vibraient du début à la fin. Chaque saison, cette affiche fait saliver les passionnés et demeure l’un des rendez-vous majeurs de la Ligue 1, si ce n’est le principal.

Un match entré dans la légende

Le scénario de cette rencontre en fait un véritable match de légende. Réduits à dix dès la dixième minute, les hommes de Roberto De Zerbi s’attendaient à souffrir. Mais Rulli, impérial, arrête un penalty avant la pause pour préserver le 0-0. Le destin semblait pourtant s’acharner quand Caleta-Car, ancien Marseillais, ouvrait le score pour Lyon. L’OM trouve alors les ressources pour égaliser (1-1), puis prendre l’avantage (1-2). Dans le temps additionnel, Cherki remet les deux équipes à égalité (2-2) et l’on pense alors que le match nul sera le résultat final. C’était sans compter sur l’entrée décisive de Jonathan Rowe. Profitant d’une relance ratée de Perri, l’ailier anglais réalise un exploit individuel et déclenche une frappe aussi puissante que précise, qui finit dans le petit filet. L’OM s’impose 3-2 à l’extérieur, dans une rencontre qui restera gravée dans les mémoires pendant de longues années.

Élu match de l’année

La démonstration niçoise face à Saint-Étienne (8-0), le succès renversant de Lyon contre Strasbourg (4-3) et la victoire arrachée dans le temps additionnel du Havre à Strasbourg (2-3) figuraient également parmi les prétendants. Alors que les amateurs de Ligue 1 pouvaient encore voter jusqu’à aujourd’hui, la Ligue a révélé le nom du vainqueur. Sans grande surprise, c’est la victoire olympienne sur la pelouse lyonnaise qui a été élue match de l’année.

OM : Pourquoi le dossier Ndicka est compliqué ?

Une piste séduisante mais surévaluée

Depuis plusieurs jours, le nom d’Evan Ndicka circule avec insistance dans l’environnement de l’Olympique de Marseille. L’intérêt semble réel, sérieux, et s’inscrit dans la volonté de Roberto De Zerbi de renforcer rapidement une défense qui a montré des signes d’instabilité la saison dernière. Sur le papier, Ndicka coche toutes les cases : profil athlétique, expérience européenne, encore jeune (25 ans), gaucher, capable d’évoluer dans une défense à trois ou à quatre. Il a tout du joueur "idéal" pour compléter l’effectif.

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Mais ce qui plaît sur le papier ne tient pas forcément debout dans la réalité du marché. Car l’AS Roma, son club actuel, ne compte pas faire de cadeau. Engluée dans une situation financière difficile, la Louve doit vendre, et vite. Et Ndicka représente l’un de ses actifs les plus liquides. Pour espérer conclure l’opération, l’OM devra donc débourser entre 25 et 30 millions d’euros selon les sources italiennes. Un montant élevé qui, ajouté à un salaire net d’environ 4 millions d’euros annuels, ferait de lui l’un des joueurs les mieux payés de l’effectif marseillais.

Ce chiffre seul suffit à comprendre pourquoi la direction olympienne n’a pas accéléré. Car au-delà de la valeur sportive du joueur, il s’agit d’un investissement colossal. Or, ce genre de prise de risque est précisément ce que l’OM cherche à éviter à ce moment du mercato.

L’OM veut être ambitieux, mais malin

Ce début de mercato olympien raconte quelque chose de plus profond : une nouvelle forme de gestion. Après avoir frappé fort dès l’ouverture avec Angel Gomes (même si l’accord n’est toujours pas officiel) et Egan Riley, deux arrivées libres, la direction a préféré lever le pied. Certains supporters s’en agacent, d’autres s’inquiètent. Pourtant, ce ralentissement est aussi une stratégie.

D’abord parce que l’OM doit clôturer ses comptes au 30 juin. Toute opération bouclée avant cette date pèse sur l’exercice 2024-2025. Il est donc logique que les grandes manœuvres soient repoussées au 1er juillet, une fois les écritures comptables arrêtées. Ensuite, parce que l’OM reste prudent, malgré sa bonne santé financière. Le club a validé son passage devant la DNCG sans restriction, ce qui n’est pas toujours le cas, y compris à Marseille. C’est un signe encourageant, mais ce n’est pas un feu vert pour dépenser sans compter.

L’autre paramètre fondamental, c’est la situation du football français. Le flou total sur les droits TV pour la saison à venir impose une extrême prudence. La DNCG a même demandé à tous les clubs de Ligue 1 de budgétiser… zéro euro de droits TV pour 2025-2026. Pour l’OM, cela représente un manque à gagner d’environ 31 millions d’euros (Il est ici question que des droits TV Ligue 1, hors coupe de France et Ligue des Champions). Autant dire que chaque euro investi cet été doit l’être avec réflexion. Contrairement à certains clubs soutenus par des États ou des mécènes ultra-possédants, l’OM n’a pas de fonds illimités. Franck McCourt, bien qu’il ait mis la main à la poche l’an dernier pour favoriser un retour en Ligue des champions, souhaite désormais que le club fonctionne selon des règles de gestion durable.

L’exemple lyonnais, avec un John Textor qui a pris des risques inconsidérés pour finalement se retrouver face à des sanctions, reste dans toutes les têtes à la Commanderie. Pablo Longoria, Medhi Benatia et toute la direction ne veulent pas reproduire ce schéma. Être ambitieux, oui. Mais être aveuglément dépensier, non.

Ndicka, entre attente, concurrence et incertitude

Le dernier élément qui rend ce dossier complexe, c’est la volonté du joueur lui-même. S’il n’a pas fermé la porte à une venue à l’OM, Ndicka reste attentif à d’autres opportunités. Son profil plaît beaucoup en Angleterre, et dans une Premier League où même un promu comme Sunderland peut lâcher 35 millions d’euros sur Habib Diarra sans cligner des yeux, la concurrence est rude. Un club du bas de tableau anglais peut, sur un simple coup de tête, répondre aux exigences de la Roma et doubler l’OM. C’est une réalité contre laquelle il est difficile de lutter.

Et puis il y a le facteur timing. De Zerbi retrouvera ses joueurs le 7 juillet pour les premiers tests physiques. L’objectif de la direction est clair : lui offrir l’effectif le plus complet possible le plus rapidement possible. Mais si l’OM ne veut pas se précipiter sur Ndicka, c’est aussi pour se laisser du temps. D’autres profils sont étudiés, d’autres dossiers plus abordables sont en discussion. Ndicka n’est pas le seul nom sur la table.

Ce flou entretenu en Italie, qui présente l’OM comme prêt à faire une grosse offre pour Ndicka, n’est pas confirmé côté marseillais. En réalité, les dirigeants olympiens considèrent que les conditions actuelles de l’opération ne sont tout simplement pas acceptables. Et plutôt que de s’aligner sur des exigences démesurées, ils préfèrent attendre, ou même passer à autre chose. Cette méthode peut frustrer, mais elle est probablement la seule viable pour éviter un nouveau déséquilibre structurel.

Le dossier Ndicka est le reflet d’un paradoxe marseillais. Oui, l’OM veut se renforcer. Oui, le projet De Zerbi exige des recrues solides, expérimentées, et capables de hausser le niveau du onze de départ. Mais non, le club ne cédera pas à la panique ni à la pression populaire. Le cas Ndicka rappelle aussi que le mercato ne se joue pas qu’en fonction des envies, mais surtout en fonction des moyens, du timing et du contexte.

L’OM a désormais les moyens d’être compétitif, mais il ne veut plus l’être à crédit. Un message fort dans un football français qui, plus que jamais, vit sous perfusion. Ndicka reste une belle idée, mais pas à n’importe quel prix. Et c’est peut-être ça, le vrai signe d’un club en train de grandir.

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Internationaux OM : Quentin Merlin vers une titularisation face au Danemark

L’équipe de France Espoirs aborde une phase décisive de son Euro 2025. Ce dimanche à 18h, les Bleuets défieront le Danemark en quart de finale, à la Futbal Tatran Arena de Prešov, en Slovaquie. Une rencontre à enjeu élevé face à une sélection scandinave impressionnante, qui a terminé en tête de son groupe en battant notamment les Pays-Bas et l’Ukraine.

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Dans ce contexte, le sélectionneur Gérald Baticle semble vouloir s’appuyer sur une base défensive solide. Et selon les dernières tendances de la composition probable, Quentin Merlin est pressenti pour retrouver une place de titulaire dans le couloir gauche de la défense française. Le latéral de l’Olympique de Marseille, qui avait débuté les deux premiers matchs de la phase de groupes contre le Portugal et la Géorgie, devrait ainsi être préféré à Mawissa, titulaire face à la Pologne lors du troisième match.

En cas de qualification, la France retrouverait en demi-finale un adversaire de taille, à l’image des Pays-Bas ou de l’Angleterre, déjà qualifiés. Mais avant cela, les regards sont tournés vers ce duel intense face aux Danois, où Quentin Merlin espère marquer des points sur la scène internationale.

La compo probable 

Restes – Doukouré, Matsima, Lukeba, Merlin – Lepenant, Agoumé, Cissé – Odobert, Abline, Tel

Mbemba : "Merci à Marseille et aux supporters"

Placardisé depuis plus d’un an, Chancel Mbemba a surpris par ses déclarations pleines de dignité et de reconnaissance envers l’Olympique de Marseille. Après la victoire de la République démocratique du Congo contre Madagascar (3-1) en amical au Stade de la Source d’Orléans, le défenseur a pris la parole pour confirmer la fin imminente de son aventure olympienne.

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"Mon contrat se termine le 30 juin", a rappelé Mbemba, recruté en 2022 pour trois saisons. À 30 ans, l’international congolais quitte Marseille avec le sentiment du devoir accompli. "Je dirai merci à Marseille et aux supporters. J’ai mouillé le maillot, donné le meilleur de moi-même. Dieu m’a permis d’entrer dans l’histoire du club. J’ai vécu deux belles saisons. Je n’ai jamais triché", a-t-il confié avec émotion. Malgré une dernière année compliquée, passée en grande partie à l’écart du groupe professionnel, Mbemba ne nourrit aucune rancune. Au contraire, il a souhaité le meilleur à ses anciens coéquipiers et au club. "J’espère que des défenseurs meilleurs que moi viendront à Marseille. Et surtout : Allez l’OM !", a-t-il conclu avec le sourire.

Interrogé sur son ressentiment éventuel envers les dirigeants olympiens, Mbemba a fait preuve d’une grande sérénité : "C’est la vie. J’ai toujours été professionnel, respectueux du club et de mon contrat." Malgré la mise à l’écart, il affirme avoir gardé la forme et la foi : "Mon corps ne m’a pas lâché. Je suis à 100 %. Personne n’a cru en moi, sauf le coach de la sélection et le peuple congolais." Alors que son avenir devrait bientôt se préciser, Mbemba tourne la page marseillaise sans bruit ni amertume, prêt à écrire un nouveau chapitre dans sa carrière.

OM : avec la plateforme de la LFP, le foot français joue sa survie en streaming

Une plateforme, beaucoup d'espoirs… et de défis

La LFP entre dans une nouvelle ère avec le lancement de sa propre plateforme de diffusion de la Ligue 1, proposée à 14,99 € par mois (9,99 € pour les moins de 26 ans). Selon L'Équipe, ce projet audacieux s’accompagne de projections financières ambitieuses, bien que ses deux premières saisons soient d’ores et déjà jugées « difficiles » par Nicolas De Tavernost.

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Le business plan, consulté par L'Équipe, table sur 1,1 à 1,2 million d’abonnés dès la première saison, pour 151 M€ de recettes, avec une montée progressive jusqu’à 2,15 millions d’abonnés et 470 M€ de revenus en 2028-2029. En 2025-2026, l’ajout du neuvième match (actuellement chez beIN Sports) pourrait faire grimper les revenus bruts à 354,5 M€, mais il faudra retrancher 66 M€ de frais divers (production, contenu éditorial, marketing, plateforme OTT). Résultat net théorique : 288,5 M€, sans compter les charges supplémentaires comme le remboursement de CVC.

Pour cette saison de lancement, la LFP bénéficie encore d’un soutien temporaire : 78,5 M€ de beIN, 85 M€ versés par DAZN pour son désistement, et 40 M€ liés à la Ligue 2. Mais dès 2025, ces apports disparaîtront. Enfin, les droits TV à l’international (environ 130 M€ la saison passée) restent à part et réservés aux clubs les mieux classés à l’indice UEFA.

Comme le résume L'Équipe, la rentabilité de cette plateforme reste un pari, et les deux premières saisons s’annoncent tendues pour les finances du football français.

Timothy Weah dans le viseur de l’OM

Comme révélé par La Provence, Timothy Weah figure parmi les priorités de l’Olympique de Marseille pour renforcer le couloir droit. À 25 ans, l’international américain de la Juventus, capable de jouer ailier, latéral ou piston, plaît beaucoup aux dirigeants marseillais par sa polyvalence et son profil complémentaire avec celui de Mason Greenwood.

Bien que les négociations ne soient pas encore entamées, Weah se montre réceptif au projet olympien. Son nom a été coché parmi les 40 pistes étudiées au début du mercato, dans un secteur en reconstruction après les départs ou mises à l’écart de Luis Henrique, Lirola, et l’absence de doublure claire à Greenwood. Weah pourrait ainsi venir concurrencer Murillo ou offrir une alternative dans un système à trois défenseurs.

Formé au PSG, passé par le Celtic et Lille, Weah sort de deux saisons pleines à la Juve (78 matchs, 7 buts, 7 passes décisives), même s’il a été peu utilisé depuis l’arrivée d’Igor Tudor. Malgré une offre de 14 M€ de Nottingham Forest refusée en janvier, il est désormais ouvert à un départ.

Selon La Provence, aucun contact officiel n’a encore eu lieu entre l’OM et la Juventus. Mais l’officialisation de Facundo Medina pourrait lancer une nouvelle phase active du mercato marseillais, dans laquelle Timothy Weah tient une place de choix.