OM : Longoria, Benatia et De Zerbi aux États-Unis pour faire le point avec McCourt

Alors que la saison s’est conclue par une belle deuxième place en Ligue 1, l’état-major de l’Olympique de Marseille a pris la direction des États-Unis pour entamer un point stratégique avec le propriétaire Frank McCourt. Selon RMC Sport, ce déplacement avait été prévu de longue date, depuis janvier. Il marque un moment clé dans la première année du projet piloté par Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi. Ce séjour, loin de la pression du quotidien marseillais, offre un cadre propice pour faire le bilan. Il s'agit d’un rituel instauré par Longoria avec l’actionnaire, mais cette fois, la présence du directeur du football et de l’entraîneur accentue l’importance de l’échange. L’objectif : discuter sereinement de la saison écoulée, des axes d’amélioration, et surtout, définir les lignes directrices du prochain exercice. Le président marseillais l’a affirmé lundi : il souhaite "une ambiance tranquille et différente du quotidien" pour aborder ces questions de fond.

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Parmi les sujets majeurs figure bien sûr l’avenir de Roberto De Zerbi, arrivé avec de grandes ambitions et sous contrat pour trois saisons. La volonté de le conserver est claire : "Faire un bilan avec le coach, c’est essentiel. […] Avec Roberto, nous avons entamé un cycle que nous voulions inscrire dans la durée", a déclaré Longoria. Avant de confirmer la tendance : "La volonté du club de continuer avec Roberto ? Absolument, oui." À l’issue de ce séjour américain, l’OM devrait y voir plus clair quant à sa stratégie estivale. Mercato, organisation interne, ambitions sportives : tout est mis sur la table pour renforcer le projet et assurer sa continuité.

OM : ". Quand on regarde l'effectif, au milieu de terrain c'est du niveau Ligue des Champions"

Immersion romaine pour l’OM : entre cohésion, rigueur et dolce vita

En quête de cohésion pour aborder la dernière ligne droite de la saison, l’Olympique de Marseille a quitté la Commanderie pour un stage à Rome. Loin du tumulte quotidien, les hommes de Roberto De Zerbi ont alterné séances d'entraînement poussées et moments de partage dans un cadre aussi luxueux qu’inhabituel : l’hôtel Cavalieri Waldorf Astoria. Le coach italien voit dans cette retraite une occasion de briser les clans naturels du vestiaire. Les Olympiens ont profité de plages de liberté : visites culturelles, glaces près du Colisée, shopping ou prière au Vatican, avec une règle stricte : ne jamais se déplacer seul. Les repas partagés, les échanges à la table de ping-pong ou autour d’Arsenal-PSG ont renforcé les liens. De Zerbi a veillé à conserver de l’exigence : séances vidéo, ateliers physiques, et entraînements techniques sous le soleil romain, au Riano Athletic Center, un complexe excentré mis à disposition grâce à un contact romain. Le lieu, entre Tibre et autoroute, est devenu une forteresse. Aucun détail ne filtre sur le travail tactique, De Zerbi tenant à préserver ses secrets avant le choc contre Lille. Le staff a aussi instauré des routines adaptées à chaque joueur, entre soins, massages et travail en salle. Même les jeunes de Roma City FC ont pu croiser leurs idoles. Ce stage, entre professionnalisme et ambiance détendue, marque une volonté : bâtir un groupe soudé pour aller chercher la Ligue des champions.

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Cheyrou : "Au milieu de terrain c'est du niveau Ligue des Champions"

À l’occasion du match des légendes célébrant les 125 ans de l’OM, Benoît Cheyrou est revenu dans La Provence sur le choc à venir entre ses deux anciens clubs, Lille et Marseille. Pour l’ex-milieu olympien, ce duel pour la deuxième place a tout d’une finale et promet un grand spectacle, entre deux équipes ambitieuses et tournées vers l’attaque. Il se réjouit de l’enjeu lié à la qualification directe pour la Ligue des champions, qu’il considère comme une source d’excitation plus que de pression. Cheyrou estime que l’OM, malgré des critiques récentes, est dans une très bonne position. Il rappelle qu’en janvier-février, le club semblait hors course pour le podium. Aujourd’hui deuxième à trois journées de la fin, Marseille a su relever la tête, notamment grâce à des changements tactiques et une animation plus variée, capable de surprendre l’adversaire. Il souligne aussi la qualité du milieu de terrain, qu’il juge « niveau Ligue des champions », mais regrette un effectif limité en défense, ce qui a pu nuire à la régularité. Sur le plan tactique, il apprécie la capacité de De Zerbi à jongler entre 4-3-3 et 3-4-2-1, insistant sur l’importance de l’animation plus que du système. Il cite les projections de joueurs comme Murillo ou Höjbjerg pour illustrer la volonté de déséquilibrer les blocs adverses, au risque de s’exposer en contre. Concernant le stage à Rome, Cheyrou se montre sceptique. Il se rappelle qu’à son époque, ces stages n’étaient pas toujours efficaces et souligne que l’on peut aussi se ressourcer à domicile. Enfin, interrogé sur l’avenir de Roberto De Zerbi à Marseille, il refuse de se projeter, tout en déplorant que des critiques émergent alors que le club est deuxième. Il appelle à plus de mesure et de sérénité autour de l’équipe, afin de bien conclure une saison qu’il juge, dans l’ensemble, réussie.

OM : Amine Gouiri, à partir de quel prix faut-il dire oui ?

Pour cette fin de saison, Le Phocéen décide d'innover avec ses grils de fin de saison, la fusion d'une revue d'effectif et du bilan de l'exercice écoulé. Cette fois-ci, place à une estimation de ce que chaque joueur pourrait coûter sur le marché des transferts. À l'instar de la rubrique « le coach c'est nous », l'idée n'est pas de faire de l'ombre aux plus grands économistes du foot, aux directeurs sportifs ou encore à Transfermarkt. Mais comme ces évaluations reposent parfois sur des critères très subjectifs, pour ne pas dire aléatoires, pourquoi ne pas partir sur les mêmes bases (âge, années de contrat restantes, pourcentage de temps de jeu, statistiques individuelles) afin de laisser parler la véritable sensibilité du supporter ? Ainsi, certains joueurs sont volontairement surévalués pour mieux éloigner toute tentation de transfert. Cela risque de ne pas suffire, mais c'est de toute façon la vie d'un supporter, qui n'est pas non plus sur le terrain pour marquer des buts ou en arrêter. Vous pouvez donc retrouver l'avis de Maxence Volpe, Michel Aliaga et Byllel Ben Khélifa. Et bien évidemment, donnez le vôtre dans la consultation ci-dessous. À voir si la suite du mercato vous donnera raison.

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Amine Gouiri, 25 ans, est estimé à 75 millions d'euros dans le plateau du Talk Show pour ce mercato. Et vous, à partir de quel montant accepteriez-vous l’idée de son départ ?

OM-Rennes : les tendances pour la dernière compo de De Zerbi !

Bennacer remplace Rongier !

Rulli – Murillo, Balerdi, Cornélius, Garcia – Bennacer, Hojbjerg – Greenwood, Rabiot, Rowe – Gouiri

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Luiz Felipe fait son retour dans le onze ?

Rulli – Murillo, Balerdi, Luiz Felipe , Garcia – Bennacer, Hojbjerg – Greenwood, Rabiot, Rowe – Gouiri

Luis Henrique titulaire pour sa dernière à l'OM ?

Rulli – Murillo, Balerdi, Luiz Felipe , Garcia – Bennacer, Hojbjerg – Greenwood, Rabiot, Henrique – Gouiri

Et Rennes ?

L'Équipe propose le onze de départ suivant pour la probable composition d'équipe d'Habib Beye.

Rennes avec Koné et Brassier dans un 3-5-2 ?

Samba – Jacquet, Rouault, Brassier – Al-Tamari, Matusiwa, Cissé, Koné, Truffert – Kalimuendo, Blas

OM : bras de fer autour de Luis Henrique, Longoria fixe ses règles

Longoria dit non à une offre jugée insuffisante

Alors que Luis Henrique se rapproche d’un départ, l’Olympique de Marseille refuse pour l’instant de céder aux avances de l’Inter Milan. D’après les informations de Tuttosport, les deux clubs auraient approché un accord à hauteur de 22 millions d’euros plus 3 millions de bonus. Mais cette version est vivement démentie par Santi Aouna, journaliste pour Foot Mercato, qui affirme qu’il n’y aura « jamais d’accord à ce prix-là ».

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Une plus-value, oui… mais pas bradée

Recruté pour moins de 10 millions d’euros en provenance de Botafogo, Luis Henrique pourrait rapporter une plus-value confortable à l’OM. Cependant, Pablo Longoria et Mehdi Benatia n’ont jamais dévié de leur ligne : ils exigent 30 millions d’euros, bonus compris. Le joueur est déjà tombé d’accord avec l’Inter, désireux de finaliser le transfert rapidement pour l’intégrer avant la Coupe du monde des clubs. Mais l’OM campe sur ses positions, prêt à attendre une offre à la hauteur de ses exigences.

Un dossier stratégique avant l’été

Dans un effectif où la concurrence est rude sur les ailes, avec notamment Mason Greenwood, Jonathan Rowe ou encore Amine Gouiri qui pourrait occuper ce poste, sans parler de nouvelles recrues, le départ de Luis Henrique semble inévitable. Mais le club marseillais veut envoyer un signal fort : les talents ne partiront pas à prix réduit. Cette fermeté s’inscrit dans la logique impulsée depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc marseillais, avec une politique de valorisation des actifs sportifs du club.

Un joueur en progression constante

Âgé de 23 ans, Luis Henrique a signé une saison 2024-2025 convaincante sous les couleurs olympiennes, avec 7 passes décisives et 5 buts toutes compétitions confondues. Son profil de percussion et sa capacité à faire la différence en un contre un en font un élément recherché en Europe. L’Inter, en manque de dynamisme sur les ailes, voit en lui une recrue clé pour renforcer son animation offensive avant l’échéance mondiale de juin.

Rappel historique : un précédent tendu avec Ben Arfa

Le cas Hatem Ben Arfa en 2010 illustre au contraire les risques d’un bras de fer mal maîtrisé. En désaccord profond avec la direction, le joueur avait fini par forcer son départ vers Newcastle, d’abord sous forme de prêt, puis via un transfert estimé à 6 millions d’euros. Un exemple marquant où l’OM avait dû céder face à la volonté du joueur, sans en tirer la valorisation espérée. Une expérience que le club semble vouloir éviter de reproduire avec Luis Henrique.

Pas de compromis au rabais

Le message de la direction olympienne est limpide : pour Luis Henrique, ce sera 30 millions d’euros ou rien. En pleine préparation du mercato estival, l’OM veut montrer qu’il ne brade plus ses talents et qu’il est capable de fixer ses conditions face aux cadors européens. L’Inter est prévenu : l’intransigeance marseillaise n’est certainement pas un bluff.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici

OM : quand le Phocéen se retrouve au milieu d'un conflit entre Adil Rami et le club !

Presque six ans après les faits, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a validé le licenciement d’Adil Rami par l’Olympique de Marseille, comme le relaie L'Equipe. Le défenseur central avait été congédié en 2019 pour avoir participé à l’émission Fort Boyard alors qu’il était officiellement blessé, sans en informer le club. Le 18 mai 2019, lors d’un match contre Toulouse, Rami s’était blessé au pied, présentant un œdème. Pourtant, deux jours plus tard, il se rendait discrètement sur le tournage de l’émission phare de France 2. Durant plus de dix heures, il s’était notamment fait catapulter à 80 km/h les pieds attachés, puis avait participé à un combat de boue, pieds nus. Des activités jugées incompatibles avec son état de santé.

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Au-delà de sa participation non autorisée à Fort Boyard, l’ex-défenseur marseillais avait aggravé son cas en séchant le dernier match de la saison contre Montpellier, le 24 mai, préférant assister à un gala de mode à Monaco. Il avait pourtant été convoqué par l’entraîneur de l’époque, Rudi Garcia, pour être présent sur le banc. Enfin, la justice a également retenu un troisième grief : une publication sur Instagram où l’on voyait un chien uriner sur un sondage défavorable à Rami, publié… sur le site sur lequel vous vous trouvez actuellement, Le Phocéen ! Un comportement jugé contraire aux obligations contractuelles de communication imposées aux joueurs, tenus d’adopter un comportement mesuré sur les réseaux sociaux.

Pour la petite histoire, à la fin d'une saison particulièrement décevante malgré des investissements conséquents, nous vous avions sollicités, comme souvent, car la force du Phocéen reste l'adhésion de tous les supporters de l'OM, pour savoir ce que vous pensiez des joueurs de l'effectif. Adil Rami faisait partie des joueurs que vous souhaitiez le plus voir quitter le club, en compagnie notamment de Kevin Strootman. Vexé sur le coup, le défenseur était persuadé que la direction du club avait œuvré pour lui donner mauvaise presse auprès des supporters. Mais tout cela reposait bel et bien sur les votes des lecteurs du site. Et cela ne fait pas non plus la loi sur le marché des transferts : pas non plus en odeur de sainteté, dans cette consultation et auprès de la direction au vu de ses émoluments, le milieu hollandais est, lui, resté une seconde saison à l'OM où il a eu un rôle précieux en sortie de banc pour André Villas-Boas.

La cour a estimé que ces trois éléments constituaient des manquements graves sur les plans médical, sportif et médiatique. Le licenciement était donc fondé. Elle a aussi rejeté l’argument selon lequel le club aurait utilisé ce prétexte pour se débarrasser d’un joueur en perte de performance. À l’époque, Rami n’était plus titulaire et son niveau avait été régulièrement critiqué. Le champion du monde 2018 réclamait plus de 7,5 millions d’euros aux prud’hommes. En première instance, il avait obtenu 238 000 euros pour non-paiement de sa garantie annuelle. En appel, même cette somme lui a été retirée : les juges ont estimé qu’il n’avait pas apporté les justificatifs fiscaux nécessaires. En outre, Rami devra verser 3 000 euros au club pour les frais de justice. Il lui reste la possibilité de se pourvoir en cassation, mais la décision d’appel valide l’essentiel des griefs retenus par l’OM.

Il est important de préciser que ce litige n'altère pas l'amour qu'Adil Rami porte pour l'OM. Il a d'ailleurs récemment tourné un spot avec Pablo Longoria, le successeur de Jacques-Henri Eyraud, pour promouvoir son équipe de Kings League, officiellement affilié au club marseillais.

OM : Greenwood, la saison de sa vie

Il est arrivé dans un silence relatif, avec le poids d’un passé encombrant mais une promesse dans les yeux. Aujourd’hui, Mason Greenwood réalise à Marseille la saison de sa vie. Meilleur buteur du club, joueur le plus décisif sur l’ensemble de la campagne, l’attaquant anglais a fait exploser tous ses précédents standards. À Getafe, il avait montré qu’il pouvait encore jouer à haut niveau. À l’OM, il a prouvé qu’il pouvait redevenir un joueur de très haut niveau.

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Dès ses premiers pas à la Commanderie, ceux qui le côtoyaient ont compris. Un pied gauche léché, une vision du jeu supérieure, un instinct de buteur intact : Greenwood a tout de suite bluffé le staff, ses coéquipiers, mais aussi les employés du centre d’entraînement. " On sentait qu’il venait d’un autre monde ", confie un membre du club. Et ses débuts tonitruants ont rapidement levé les derniers doutes. Des buts, des passes décisives, des gestes de grande classe… Greenwood a illuminé le début de saison olympien.

Mais comme souvent avec les talents hors normes, tout n’a pas été linéaire. Après des semaines étincelantes, le feu s’est atténué. Non pas éteint, mais vacillant. Greenwood a connu des périodes bien moins convaincantes, où sa nonchalance a agacé les suiveurs… et son entraîneur. Symbole de cette frustration : le Classique au Vélodrome, où De Zerbi n’a pas hésité à le sortir à la pause. Une claque symbolique. Pourtant, en coulisses, le technicien italien n’a jamais cessé de croire en lui. Leur relation est même devenue, avec le temps, celle d’un père et d’un fils.

De Zerbi n'a pas lâché Greenwood

Roberto De Zerbi ne s’est jamais contenté des statistiques de Greenwood. Il lui parle. Encore et encore. En séance, en aparté, parfois à l’abri des regards, parfois sous l’œil des caméras. Parce qu’il sait que derrière le joyau de Manchester, il y a un garçon en quête de repères. Et dans cette reconstruction marseillaise, le père de Greenwood a aussi eu un rôle déterminant. Présent, protecteur, il a favorisé l’épanouissement de son fils dans un environnement passionné mais parfois instable.

Aujourd’hui, le bilan est clair : Greenwood a réussi sa saison. Mais l’exigence doit être à la hauteur du talent. Quand on possède une telle palette technique, une telle capacité à faire basculer un match, on se doit de viser l’excellence. Et à l’OM, on attendra encore plus la saison prochaine. Car Marseille ne peut se contenter d’un joueur intermittent, aussi génial soit-il. Pour nourrir de véritables ambitions de titre, l’OM devra sans doute lui adjoindre une concurrence sérieuse, afin qu’il n’estime pas sa place acquise, quel que soit son rendement.

Le débat, lui, est éternel : faut-il accepter sa nonchalance au nom de son talent ? Peut-on composer avec un joueur aussi spécial sans en subir parfois les revers ? La réponse appartient à De Zerbi, mais aussi à un club qui aspire à mieux qu'une deuxième place. Greenwood, lui, a marqué la saison 2024-2025 de son empreinte. Reste à savoir s’il saura, demain, en devenir le leader incontesté. Le potentiel est là. Le Vélodrome n’attend que ça.

OM : le Trophée des champions reporté, l’OM fixé en décembre ?

Le Trophée des champions 2025 ne se jouera pas cet été

Prévu traditionnellement en ouverture de la saison, le Trophée des champions 2025 ne se tiendra pas cet été. En cause : le calendrier démentiel du Paris Saint-Germain, engagé dans la prochaine Coupe du monde des clubs qui se déroulera du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis. Une participation qui laisse trop peu de marge pour organiser la rencontre avant la reprise de la Ligue 1.

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La Ligue de football professionnel (LFP), consciente de cette contrainte, a déjà envisagé un report du premier match de L1 du PSG lors de son conseil d’administration, comme révélé par L’Équipe le 14 mai. Une décision qui illustre bien l’ampleur des répercussions du calendrier parisien sur l’ensemble du football français.

L’OM potentiellement concerné, mais dans le flou

Ce Trophée devait opposer le champion de France, en l’occurrence le PSG, au vainqueur de la Coupe de France. Or, ce dernier ne sera connu que samedi soir, lors de la finale entre Paris et Reims. Si le PSG s’impose, c’est le dauphin en championnat, en l’occurrence l’Olympique de Marseille, qui serait son adversaire dans ce match de gala.

Mais les supporters marseillais devront patienter. La LFP envisage de reporter le match à l’hiver prochain, et la date du 23 décembre est actuellement à l’étude. Ce choix ne fait pas l’unanimité, notamment auprès de l’UNFP, le syndicat des joueurs professionnels, qui craint une surcharge du calendrier et un impact sur la récupération des joueurs en pleine période des fêtes.

Des incertitudes persistantes sur la forme et le lieu

Au-delà de la date, rien n’est encore gravé dans le marbre concernant le format de la rencontre. Si un match simple reste l’hypothèse privilégiée, l’option d’un Final Four réunissant aussi le champion de Ligue 2 (Lorient) et le troisième de Ligue 1 (Monaco) a été évoquée en coulisses. Une idée qui offrirait plus de spectacle, mais qui poserait aussi de nouveaux défis logistiques et sportifs.

Côté lieu, la LFP explore plusieurs pistes, sans avoir tranché. Lors de la dernière édition, la rencontre avait été délocalisée à Doha, au Qatar, où le PSG s’était imposé 1-0 face à Monaco. D’autres options internationales, comme Kinshasa ou Abidjan, où l'OM est un partenaire premium via Sublime Côte d'Ivoire, avaient également été étudiées. Le caractère exportable du Trophée reste donc d’actualité, en dépit des critiques que cela peut susciter.

Une compétition à l’avenir toujours incertain

Créé en 1995, le Trophée des champions s’est souvent joué à l’étranger ces dernières années. Il représente pour la LFP une vitrine marketing et un levier d’exposition du football français à l’international. Mais son positionnement dans le calendrier est de plus en plus difficile à maintenir, notamment avec l’inflation des compétitions estivales et les engagements des clubs européens.

Dans son histoire, l'OM a disputé trois trophées des champions : en 2010 (victoire contre le PSG en Tunisie), en 2011 (victoire contre Lille au Maroc) et en janvier 2021 (défaite contre le PSG à Lens lors de la saison post-Covid).

Mercato OM : les pistes Perisic, Lang, Paixão et El Karouani passées au crible

En quête de renforts pour étoffer son secteur offensif, l’Olympique de Marseille explore plusieurs pistes. Plusieurs noms ont été cités, parmi lesquels Ivan Perisic, Noa Lang, Souffian El Karouani ou encore Igor Paixão. Néanmoins, la piste menant au Brésilien semble se compliquer : le montant réclamé pour le joueur de 24 ans paraît trop élevé. Peut-être s'agit-il du jeu des négociations entre les deux clubs. Faut-il déjà passer à autre chose ou insister, tant le joueur semble avoir le potentiel pour franchir un cap sous le maillot blanc ? Éléments de réponse avec Johann Crochet, spécialiste de l’Eredivisie pour RMC Sport.

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Ivan Perisic : l’expérience avant tout

Pour Johann Crochet, Ivan Perisic représente une valeur sûre. "Entre Lang et Perisic, ça dépend ce que tu veux et ce que tu veux tout de suite. Perisic, c’est une certitude." L’ailier croate de 36 ans, qui sort d’une saison pleine avec le PSV Eindhoven, a fait preuve d’une efficacité remarquable. "Il a été énormément clutch dans des matchs importants. Il a marqué des buts décisifs." Libre de tout contrat le 30 juin prochain, il reste sur une saison à 16 buts et 11 passes décisives en 39 matchs toutes compétitions confondues.

Au-delà de son apport offensif, Perisic est un joueur complet : "C’est un ailier pied droit, pied gauche, qui peut jouer à droite et à gauche, avec un très gros volume de course. Il t’aide aussi beaucoup défensivement", poursuit le journaliste de RMC Sport. Habitué des plus grands clubs européens, Perisic pourrait offrir à l’OM une mentalité de gagneur : "Il a la mentalité des joueurs passés par les grands clubs, il est ultra rigoureux à l'entraînement et possède une grosse frappe de balle. Il est prêt tout de suite, sans même adaptation particulière." Mais, comme pour Igor Paixão, la donne semble avoir changé. En effet, selon Foot Mercato, le joueur, dont le contrat arrive à échéance, serait tout proche de prolonger avec le club néerlandais. Pourtant désireux de rejoindre l’Olympique de Marseille depuis plusieurs mois, Ivan Perišić réclamait un salaire avoisinant les 3 millions d’euros annuels.

Noa Lang : un talent pur à canaliser

Le dossier Noa Lang est plus complexe, mais tout aussi prometteur. "Noah Lang, c’est un peu différent", prévient Johann Crochet. "Il faudra sans doute travailler un peu plus, même s’il a beaucoup progressé cette saison." Pour le suiveur du championnat hollandais, le talent du joueur ne fait aucun doute : "C’est un joueur qui a toujours été ultra talentueux."

Crochet, qui suivait déjà Lang à l’époque de l’Ajax Amsterdam, se souvient : "Quand l’Ajax fait demi-finale contre Tottenham il y a sept ans, j'avais fait un papier où je présentais les jeunes prometteurs de la génération suivante. J'avais mis Gravenberch, Jurriën Timber, Quinten Timber, Brian Brobbey… et Noa Lang." Il ajoute : "Les formateurs à l’Ajax le voyaient d’abord comme un milieu box-to-box. Il avait une capacité à accélérer le jeu incroyable, une grosse technique et une première touche de balle exceptionnelle." Petit à petit, l’Ajax va repositionner Lang sur le côté, transformant son profil : "Ils en ont fait un ailier, un joueur de côté, mais ses qualités premières restent la prise de balle, la conduite de balle et sa capacité à accélérer. C’est un joueur de un contre un, capable de gagner des duels, un gros dribbleur, très vif et explosif. Il peut rentrer intérieur sur son pied droit ou partir extérieur sur son pied gauche."

Mais au-delà de son talent, c’est surtout le caractère du joueur qui interroge : "La limite n’a jamais été son talent. C’est un joueur avec un gros caractère. Tous les entraîneurs ont eu des problèmes avec lui, plus ou moins grands. Il n’aime pas être remplacé, manifeste clairement son mécontentement, et a du mal à gérer la frustration. Les formateurs de l’Ajax que je connais me disent que c’est exagéré par la presse néerlandaise, mais il y a quand même beaucoup d’éléments qui en font une tête brûlée." Une caractéristique qu’il faut savoir canaliser : "Ce n’est pas insurmontable, mais il faut un environnement solide pour bien le gérer." Malgré ces zones d’ombre, Johann Crochet reste convaincu de son potentiel : "Pour moi, Noah Lang, c’est une valeur sûre. S’il est bien encadré, il peut faire énormément de bien à l’OM." A noter que l'international néerlandais (13 sélections, 2 buts), a réalisé une saison remarquée avec 14 buts et 12 passes décisives en 44 matchs avec le PSV Eindhoven.

Igor Paixão : la pépite brésilienne

Autre piste offensive, Igor Paixão sort d’une saison remarquée avec Feyenoord. "C’est sa première saison à ce niveau-là", explique Crochet. "Il est le deuxième joueur le plus décisif de l’Eredivisie derrière Santiago Giménez (16 buts et 14 passes décisives en 34 matchs de championnat, ndlr)." Ailier virevoltant, le Brésilien est capable de dynamiter les défenses : "C’est un accélérateur de jeu, très bon dans le un contre un, imprévisible et capable de rentrer intérieur pour frapper." Ses prestations contre des clubs italiens ont été particulièrement notées : "Je l’ai vu contre l’Inter et l’AC Milan cette saison, il peut faire des dégâts, même face à des défenseurs expérimentés." Quelques défauts demeurent cependant : "Il lui manque parfois un peu de 'QI foot', il a tendance à jouer tête baissée dans ses actions solitaires mais c'est assez fréquent chez les joueurs de couloir". Côté transfert, Johann Crochet estime qu’"il pourrait partir entre 15 et 20 millions d’euros." 

Souffian El Karouani : un pari mesuré

Enfin, en défense, Souffian El Karouani pourrait représenter une option intéressante, lui qui sort d'une saison plus que réussie en Eredivisie, avec 2 buts et 8 passes décisives en 34 rencontres disputées. "Il était au NEC Nijmegen, et ce n’était pas un échec, mais sa progression était un peu freinée", rappelle Johann Crochet. Depuis son arrivée à Utrecht, le latéral gauche s’est relancé : "Il fait partie des bonnes révélations de la saison. Utrecht a recruté intelligemment et lui a permis de franchir un cap."

OM : « Ça m’a vraiment fait mal » – Rulli revient sur les Trophées UNFP

Geronimo Rulli n’a pas mis longtemps à s’imposer comme l’un des piliers de l’Olympique de Marseille. Arrivé discrètement, le portier argentin a réalisé une saison de haut niveau, multipliant les arrêts décisifs et assurant la relance propre voulue par Roberto De Zerbi. À 33 ans, l’ancien de Villarreal et de l'Ajax Amsterdam a offert à l’OM une stabilité précieuse à un poste longtemps sujet aux débats.

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Interrogé par Téléfoot, Rulli est revenu avec lucidité et sincérité sur son année marseillaise. "Je suis arrivé avec l’envie de m’imposer, mais je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien, aussi vite", confie-t-il, avant d’évoquer un point plus amer : l’absence totale de joueurs marseillais dans le onze type des Trophées UNFP. Loin de se plaindre pour son cas personnel, il regrette surtout l’injustice faite à ses coéquipiers. "Ça m’a fait du mal, vraiment du mal. Lucas Chevalier mérite son titre, mais ça m’a fait mal pour Mason (Greenwood) et Adrien Rabiot). Avec 21 buts pour l’un et 10 pour l’autre, ils méritaient leur place." Une réaction sincère, à l’image d’un vestiaire qui s’est senti lésé après une saison marquée par la régularité et l’engagement.

Mais le plus important est ailleurs, comme le souligne Rulli : la qualification en Ligue des champions. Une récompense collective qui compte bien plus qu’un trophée individuel. Le gardien sait que cette réussite s’est construite match après match, souvent grâce à son autorité dans les airs, ses arrêts réflexes et sa communication impeccable avec sa défense. Retrouvez également le grill de Geronimo Rulli en cliquant sur le texte souligné, ainsi que l’avis de nos consultants sur la saison du portier argentin.