Mercato OM : un ailier algérien dans le viseur de l’OM
L’OM continue d’explorer plusieurs pistes pour renforcer son effectif en vue de la saison prochaine. Qualifié pour la Ligue des champions, le club phocéen se montre très actif en ce début de mercato. Outre le secteur défensif, le duo Longoria-Benatia entend également recruter à d’autres postes, notamment celui d’ailier gauche, pour compenser le départ de Luis Henrique à l’Inter.
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De gros noms pour le poste de titulaire
Avec le départ du Brésilien, seul Jonathan Rowe reste au club à ce poste. Amine Gouiri, efficace en pointe, n’est pas considéré comme une solution pour évoluer sur l’aile. Plusieurs gros noms ont été évoqués dans la presse. D’après nos informations, l’OM a transmis une offre à Feyenoord pour Igor Paixão. Noa Lang, du PSV, est ciblé comme plan B. Massilia Zone a également évoqué la piste menant à Marcus Rashford, même si celle-ci a peu de chances d’aboutir en raison du salaire élevé du joueur. Un autre nom, moins prestigieux, a été cité aujourd’hui, sans doute pour occuper un rôle de doublure et représenter, comme Rowe, un pari sur l’avenir.
Un jeune ailier convoité en Europe et au Moyen-Orient
En effet, Adil Boulbina, ailier capable d’évoluer également en pointe, serait dans le viseur de l’OM selon DZfoot. Révélation de la saison dans le championnat algérien avec le Paradou AC, il a inscrit 18 buts et délivré 7 passes décisives en 25 matchs. À 22 ans, il suscite de nombreuses convoitises. Toutefois, bien que l’intérêt des dirigeants marseillais soit réel, l’opération est encore loin d’être conclue. Plusieurs clubs européens sont entrés dans la course, mais la plus grosse offre viendrait du Qatar, de la part d’Al Duhail, où Djamel Belmadi, ancien sélectionneur des Fennecs, pourrait devenir le futur entraîneur. L’OM reste donc en lice pour recruter Adil Boulbina, mais ne considère pas ce dossier comme une priorité absolue.
Mercato OM : un latéral marocain dans le viseur de l’OM ?
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Alors que l’avenir de Quentin Merlin semble incertain, l’Olympique de Marseille explore plusieurs pistes pour renforcer son couloir gauche. Parmi elles, une rumeur relayée par Jeunes Footeux évoque un intérêt phocéen pour Souffian El Karouani, latéral gauche marocain évoluant au FC Utrecht.
Âgé de 24 ans, El Karouani n’est pas un inconnu aux Pays-Bas. Passé par le NEC Nijmegen avant de rejoindre Utrecht à l’été 2023, il s’est rapidement imposé dans son nouveau club. Cette saison, il a disputé 36 matchs toutes compétitions confondues, inscrivant 2 buts et délivrant 8 passes décisives, preuve d’une contribution offensive notable depuis son poste de latéral.
Gaucher naturel, El Karouani présente un profil offensif séduisant : à l’aise balle au pied, il propose des solutions constantes sur son flanc et dispose d’une bonne qualité de centre. Côté défensif, même si des axes de progression existent, ses qualités de projection et de percussion pourraient correspondre au style recherché par l’OM dans l’éventualité d’un départ de Merlin.
Valorisé à 9 millions d’euros selon Transfermarkt, l’international marocain (3 sélections) suscite aussi l’intérêt de clubs espagnols et du Stade Rennais. Dans ce contexte, la présence de Medhi Benatia dans l’organigramme marseillais pourrait représenter un atout pour faire avancer discrètement ce type de dossier. L’ancien défenseur central, bien introduit auprès des joueurs marocains, pourrait faciliter les discussions.
Reste que pour l’heure, cette piste doit être considérée avec prudence. L’intérêt évoqué n’est pas encore confirmé par d’autres sources, et l’OM explore plusieurs profils pour renforcer son effectif cet été. Mais sans faire grand bruit, Souffian El Karouani coche plusieurs cases : jeune, à vocation offensive, et probablement accessible sur le plan financier.
Dans un marché souvent tendu pour les latéraux de qualité, ce pourrait être un pari mesuré. Reste à voir si cette rumeur prendra davantage d’ampleur dans les prochaines semaines.
Après la qualification pour la Ligue des champions obtenue au Havre samedi, l’OM devra impérativement se renforcer durant le mercato estival pour rester compétitif sur tous les tableaux. Si le secteur défensif reste la priorité de Pablo Longoria et Medhi Benatia, avec des pistes menant à Aymeric Laporte, Wesley Fofana, Facundo Medina ou encore Ramy Bensebaïni, le secteur offensif aura lui aussi besoin de renforts.
L’attaque marseillaise est bien fournie, notamment depuis l’arrivée d’Amine Gouiri cet hiver, mais elle pourrait perdre un élément important à la fin de la saison : Luis Henrique est en instance de départ vers l’Inter. Jonathan Rowe, candidat naturel pour lui succéder sur l’aile gauche, pourrait être rejoint par un autre joueur à ce poste afin de stimuler la concurrence. Ce matin, Sky Sports Suisse annonçait un intérêt prononcé pour l'ailier de 25 ans Manor Solomon, auteur de 10 buts et 13 passes décisives toutes compétitions confondues avec Leeds United.
Toujours d'après le média sportif, la direction olympienne aurait envoyé des recruteurs sur place pour l’observer. Prêté cette saison à Leeds United par Tottenham, l’international israélien (43 sélections) aurait été intéressé par une arrivée à l'OM.
…démentie par l'OM
Cependant, cette information ne serait en fait qu'une rumeur. En effet, l'OM a démenti tout intérêt pour le joueur, préférant se pencher sur d'autres profils. La saison n'est pas encore terminée, et les premières rumeurs, comme à chaque intersaison, fusent. Le club dément ici la première d'entre elles.
On en sait un peu plus sur les dessous du séjour madrilène des joueurs de l’Olympique de Marseille. Contrairement à ce que certains pouvaient imaginer, il ne s’agit pas d’un stage express organisé par la direction sur fond de pression ou de mise au vert autoritaire, à l’image du fameux ritiro à Rome. Non, cette fois, le voyage s’inscrit dans une démarche bien plus conviviale et assumée par le vestiaire olympien lui-même.
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Comme l’a révélé Karim Attab sur X, les joueurs ont profité de leurs deux jours de repos pour s’offrir un séjour express à Madrid dans le même esprit que leur escapade à Copenhague. Là encore, il ne s’agissait pas de faire la fête sans cadre, mais plutôt de cultiver un esprit de groupe, de prolonger l’élan collectif né de la qualification pour la Ligue des champions, et de se recentrer ensemble avant le dernier match décisif contre Rennes.
Une information que nous sommes en mesure de confirmer : ce déplacement a bien été voulu par les joueurs eux-mêmes, dans une logique de récompense collective. À Copenhague, déjà, c’est Pablo Longoria qui avait accepté ce genre d’initiative, séduit par le symbole d’un groupe voulant passer du temps ensemble en dehors du cadre formel. Le président de l’OM avait vu dans cette demande un signe de cohésion et avait validé le projet comme une sorte de prime de match symbolique.
Les Olympiens seront de retour mercredi à la Commanderie pour reprendre l’entraînement et préparer dans les meilleures conditions la réception de Rennes. Avec l’envie de finir la saison sur une bonne note, à la deuxième place, ce moment d’unité en Espagne pourrait bien s’avérer payant sur le terrain.
OM : Kevin Gameiro évoque sa signature ratée dans la cité phocéenne
Si le maillot de l'Olympique de Marseille a une certaine valeur, un goût aux saveurs particulières ou encore un attachement pour le moins excessif, cela n'a pas empêché Kevin Gameiro de renoncer à l'enfiler. Ancien joueur tricolore passé par le PSG entre 2011 et 2013, le buteur était l'invité de RMC Mercato, ce jeudi après-midi, sur la chaîne Twitch de RMC Sport. Interrogé au sujet de sa carrière, l'actuel footballeur retraité a notamment évoqué son année charnière d’il y a maintenant quatre ans, dans laquelle une impasse se dessinait. Son passage à l'OM était envisageable durant l'été 2021, mais cela n'a pas été si simple de conclure l'accord :
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Un avenir tout tracé dans la cité phocéenne s'offrait alors à lui, avec, dans la même boucle, un salaire assez conséquent et convaincant. La direction olympienne l'avait d'ailleurs sérieusement mis sur ses tablettes. Cependant, la décision lui revenait, et ce n'était pas en faveur du club. Son ADN parisien lui collait bien à la peau, d'après ses dires :
Son fils l'a empêché de signer
La décision de l'ancien buteur strasbourgeois a été longue. Sa réflexion a pris pas mal de temps, puisque son avenir dans le football était incertain, mais le seul choix qui se profilait était l'OM. Les attentes étaient certainement trop grandes pour ce joueur, pas totalement prêt à affronter un public, un stade, et une ferveur au sang chaud :
Par ailleurs, dans l'entretien accordé au média sportif, Gameiro a poursuivi en affirmant clairement que son fils l'avait aidé à choisir sa prochaine destination, en refusant catégoriquement l'offre des Phocéens :
Destiné à rester en Ligue 1, acclimaté au pays et prêt à relever un défi moins complexe qu'au bord de la Méditerranée, l'attaquant avait finalement pris contact avec l'Alsace pour s'engager avec Strasbourg.
OM : Greenwood peut-il décrocher une dernière récompense ?
Mason Greenwood pourrait bien terminer sa première saison marseillaise en beauté. Malgré une absence remarquée aux Trophées UNFP récompensant les meilleurs éléments de la saison, l’attaquant anglais figure parmi les nommés pour le trophée du joueur du mois d’avril. Une distinction mensuelle qu’il connaît bien : il l’avait déjà remportée en décembre dernier.
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Cette nouvelle nomination récompense une fin de saison éclatante. Greenwood a inscrit cinq buts lors de ses cinq dernières apparitions en Ligue 1, dont un doublé crucial lors de l'ultime victoire face à Rennes (4-2) au Vélodrome. Ce sprint final lui a permis de conclure l'exercice avec 21 réalisations, le plaçant co-meilleur buteur du championnat aux côtés d’Ousmane Dembélé, même si le Parisien a été préféré en raison d’un nombre inférieur de penalties.
Face à lui, pour ce trophée d’avril, deux concurrents : Rayan Cherki (Lyon) et Emanuel Emegha (Strasbourg). Le vote est ouvert au public sur le site de l’UNFP, mais aussi aux joueurs professionnels, chacun pesant pour moitié dans la décision finale.
Après Amine Gouiri en février et Greenwood, déjà en décembre, l’OM pourrait donc ajouter un troisième laurier individuel cette saison. Une manière pour le natif de Bradford de ponctuer une année marseillaise intense, marquée par des débats, des buts, et peut-être, une dernière reconnaissance bien méritée. À vous de voter !
L’affiche est alléchante, l’enjeu crucial, et le public a répondu présent, comme toujours. Pour la réception de Rennes, le samedi 17 mai à 21h, l’Olympique de Marseille jouera une nouvelle fois dans un Vélodrome à guichets fermés. Une constance remarquable cette saison, preuve du lien intact entre les supporters marseillais et leur équipe, malgré une campagne parfois mouvementée.
Mais attention aux apparences : si l’enceinte affiche complet, elle ne sera pas remplie pour autant. En effet, la partie haute du virage sud restera vide pour ce dernier match de la saison. Les South Winners, l’un des groupes de supporters les plus emblématiques de l’OM, purgent une suspension prononcée par la commission de discipline de la LFP. Une sanction qui réduit sensiblement l’ambiance habituelle, même si les autres tribunes devraient redoubler d’efforts pour soutenir les Olympiens.
Sur le terrain, ce choc contre Rennes pourrait bien déterminer l’issue européenne de la saison phocéenne. Avec la Ligue des champions en ligne de mire, les hommes de Roberto De Zerbi devront livrer une prestation à la hauteur de l’événement. En tribunes, les supporters qui n’ont pas encore leur place peuvent se tourner vers la plateforme officielle de revente, où les billets se négocient entre 75 et 200 euros.
Le Vélodrome, fidèle au rendez-vous, sera prêt à vibrer une dernière fois cette saison, même amputé d’un de ses poumons.
OM : l’OM U17 tombe contre une solide équipe de Troyes
Fin d'aventure pour les U17 de l'OM
Les jeunes talents de l'Olympique de Marseille, encadrés par Patrick Hesse, ont vu leur parcours en championnat U17 Nationaux s'arrêter brutalement. Battus 2-0 par une solide formation de Troyes sur la pelouse du Complexe Sportif de l'Aube, ils ne disputeront pas la finale tant convoitée cette saison.
Dans une rencontre disputée sous plus de 30 degrés et devant environ 1100 spectateurs, les minots marseillais ont été dominés dans l'impact et dans le jeu. Deux semaines après une qualification difficile face à Caen (0-0, 4-3 aux tirs au but), les lacunes offensives ont refait surface. Face à un adversaire bien en place, l'OM a manqué de justesse dans le dernier geste malgré des occasions nettes, notamment par Ali (31e) et Valero (66e).
Troyes plus réaliste et dominateur
La rencontre s’est décantée en seconde période. Les Troyens, portés par un Yves Laffet inspiré, ont ouvert le score à la 56e minute grâce à une tête de Guimba Babot sur coup franc. Malgré les tentatives marseillaises et deux montants trouvés par Louis (42e) et Koné (75e), c’est bien Troyes qui a doublé la mise dans le temps additionnel sur un penalty transformé avec audace par Laffet (90+1).
Malgré les efforts de Rigal dans les buts et la combativité de Levy au milieu, l’OM n’a pas su renverser la vapeur. Sous la pression d'un public bouillant et usés par la chaleur, les Olympiens ont fini par craquer logiquement.
Un parcours à retenir malgré la déception
Cette élimination laisse un goût amer, mais elle n'efface pas les progrès réalisés par cette génération. Les jeunes Marseillais avaient terminé premiers de leur groupe avant d’atteindre les demi-finales nationales, une performance notable.
Mercato OM : Marseille a de la concurrence sur le dossier Medina
L’Olympique de Marseille tient sa priorité pour le prochain mercato : recruter un défenseur central de haut niveau. Dans cette optique, les dirigeants marseillais suivent de près Facundo Medina, pilier du RC Lens. Lié aux Sang-et-Or jusqu’en 2028, l’international argentin aux cinq sélections devrait bénéficier d’un bon de sortie cet été. Un départ acté, mais loin d’être simple à concrétiser pour les Phocéens.
Formé à River Plate puis révélé à Talleres, Medina a conquis la Ligue 1 par sa solidité, son sens du placement et son tempérament de leader. Son profil a tapé dans l’œil de plusieurs clubs européens. D’après les informations du journaliste Ekrem Konur, Newcastle, Aston Villa, l’AS Roma, Crystal Palace et le Bayer Leverkusen seraient également sur les rangs. Le natif de Villa Fiorito, ville populaire du sud de Buenos Aires, aspire à rejoindre un club qualifié pour une compétition européenne. L’OM, qui se bat pour décrocher un ticket en Ligue des Champions, conserve donc une carte à jouer. Mais la concurrence s’annonce féroce.
Medina ne manque pas de prétendants et Marseille devra sans doute accélérer pour espérer rafler la mise. Un renfort de poids pour stabiliser une défense encore trop friable cette saison. Reste à savoir si l’OM pourra s’aligner financièrement et convaincre le joueur de miser sur la Canebière pour franchir un cap dans sa carrière.
Mercato OM : prolongation de Rongier, le (classique) grand bluff
Chaque été, c’est le même jeu de dupes. Une rumeur de prolongation surgit, aussitôt contredite par une autre information diamétralement opposée. Le cas Valentin Rongier n’échappe pas à cette mécanique bien huilée du mercato marseillais. Jeudi, les médias se sont répondu, relayant alternativement la version du clan du joueur et celle de la direction du club. Une situation symptomatique du football moderne, où les lignes de communication sont soigneusement tracées, parfois biaisées, souvent stratégiques. Ce qui est certain, c’est que Rongier, arrivé en 2019 en provenance du FC Nantes, voit son contrat expirer dans un an, après une prolongation signée en 2022. Le reste n’est que théâtre d’ombres.
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Valentin Rongier est désormais dans une période charnière de sa carrière. À 30 ans, le milieu dispose d’un statut hybride : cadre respecté par les entraîneurs successifs, mais pas nécessairement traité à la hauteur de ce que reflète son importance dans le vestiaire, en témoigne son déclassement l'été dernier dans la hiérarchie des capitaines pour mieux valoriser la prolongation de Leonardo Balerdi qui a récupéré le brassard. C'est peut-être dans ce genre d'actions qu'il faut chercher à comprendre les demandes contractuelles du joueur. Il ne nie pas qu'il est bien rémunéré à Marseille, dans le top10 des salaires du club, mais une revalorisation salariale est un préalable à toute discussion sur une prolongation. C'est assumé et c'est aussi une manière de se faire respecter.
Pablo Longoria, questionné sur le sujet en conférence de presse, comme vous pouvez le voir en vidéo, n’a pas tranché. Il a évoqué le « respect mutuel » et « l'importance » du joueur, tout en rappelant qu’il n’aimait pas voir des joueurs arriver en fin de contrat. Une façon polie de dire qu’il préférerait éviter un cas Kamara ou Gueye bis, tout en ne se précipitant pas pour accéder aux demandes du joueur. Car derrière les belles formules, un désaccord existe bel et bien. Rongier a repoussé une première proposition de prolongation transmise par la direction dès février. Une offre jugée insuffisante en termes de rémunération, mais aussi, de reconnaissance. Car au-delà du salaire, Rongier aspire à être considéré à sa juste valeur, notamment dans la hiérarchie sportive du vestiaire. Il ne demande pas les clés du camion, mais refuse d’être vu comme un soldat utile sans en récolter les fruits.
Ce jeudi, deux récits se sont affrontés dans la presse. Ce jeu de miroirs inversés est classique, car le dilemme est réel. Personne ne conteste le fait que Rongier est un joueur fiable, précieux. Mais sa valeur marchande est-elle plafonnée ? Dans un effectif où figurent Greenwood, Gouiri, Balerdi, Rabiot ou encore Höjbjerg, il est logique que certains postes soient davantage valorisés économiquement. Rongier le sait, il ne demande pas le même salaire, mais espère que sa longévité, sa régularité, et son rôle de stabilisateur dans un OM souvent chaotique ont le droit, aussi, d'être reconnu. Les dirigeants l'entendent, mais ils ont aussi un oeil sur la masse salariale. Alors qu'il va falloir en augmenter certains avec la qualification pour la Ligue des champions, ne vaut-il mieux pas prendre un milieu qui touchera la moitié de Rongier pour jouer à son poste, misant sur le caractère de ceux qui ont joué avec lui cette saison pour reprendre son flambeau du leadership. Ce n'est ni plus ni moins qu'un cas d'école du business dans le football, qui s'est produit par le passé à Paris, au Bayern, à Chelsea, au Real Madrid ou même à Martigues…
Dans ce flou artistique, une hypothèse pourrait mettre tout le monde d’accord : un départ à l’étranger, dans une écurie prestigieuse qui donnera envie à tous les supporters de l'OM de continuer à pousser ce milieu qui a tant donné en près de 200 matchs avec le maillot blanc. Mais là encore, les deux parties risquent de s'écharper sur le timing car les intérêts du joueur et du club ne pourront pas s'aligner (l'un veut être fixé le plus rapidement possible pour recruter son remplaçant tandis que l'autre veut se donner le temps de trouver le meilleur projet possible). Du coup, il y aura encore des réponses interposées et des versions divergentes dans la presse…
