OM : Rabiot-Greenwood, le duo que l’OM veut absolument garder

Rabiot-Greenwood, le duo que l’OM veut garder

Adrien Rabiot et Mason Greenwood ont bouclé une première saison aboutie sous le maillot de l’Olympique de Marseille, couronnée par une victoire 4-2 contre Rennes lors de la dernière journée. Tous deux buteurs à deux reprises, ils incarnent la réussite d’un recrutement audacieux. Arrivé libre après la fin de son contrat à la Juventus, Rabiot s’est rapidement imposé comme un cadre. Auteur de 10 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues, il a marqué les esprits par son impact sur et en dehors du terrain. Le président Pablo Longoria, impressionné par son professionnalisme, le considère comme un symbole de transformation pour stabiliser l’OM en Ligue des champions. Greenwood, lui, a terminé co-meilleur buteur de Ligue 1 avec 21 buts, aux côtés d’Ousmane Dembélé. Malgré des tensions ponctuelles avec De Zerbi et une saison en dents de scie, l’Anglais reste un atout majeur. Recruté pour 31 M€, avec 50 % de sa future revente revenant à Manchester United, Greenwood ne partira qu’en cas d’offre majeure. Longoria souhaite lui offrir « de la continuité », estimant que l’ancien de Manchester est « content ici ». L’OM veut donc conserver ces deux piliers, même si cela nécessitera des efforts financiers importants, notamment pour prolonger Rabiot dont le contrat est lié à une prime en cas de qualification européenne. Longoria a toutefois promis un mercato plus maîtrisé que les précédents, précisant que la qualification en Ligue des champions ne signifie pas une surenchère. Enfin, le dossier d’Ismaël Bennacer, prêté par l’AC Milan, reste en suspens : son salaire ne se justifie qu’à condition d’un statut de titulaire, qu’il n’avait plus en fin de saison.

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Longoria pose les bases du mercato marseillais

Au terme d’une saison marquée par une qualification en Ligue des champions et des investissements risqués mais fructueux, Pablo Longoria a dressé un premier bilan et fixé la ligne directrice du mercato estival de l’OM. S’il est hors de question de « faire tapis à Monte-Carlo », le président olympien souhaite consolider les fondations posées la saison dernière en renforçant l’effectif de manière ciblée, sans exploser la masse salariale ni creuser davantage le déficit. Trois dossiers prioritaires retiennent l’attention : Adrien Rabiot, dont le contrat prévoit une clause lui permettant de partir libre cet été malgré une échéance en 2026, Mason Greenwood, pour lequel l’OM a acquis 60 % des droits, et Ismaël Bennacer, dont le profil physique pose question malgré une option d’achat à 12 M€. Pour Rabiot, le club souhaite prolonger l’aventure et le positionner comme pilier du nouveau cycle. Greenwood, auteur de 22 buts, devrait rester, sauf offre XXL. Quant à Bennacer, une décision sera prise en tenant compte de sa capacité à enchaîner au plus haut niveau. Valentin Rongier, en fin de contrat en 2026, pourrait prolonger malgré un premier refus hivernal. Luis Henrique, lui, devrait être vendu pour soulager les comptes. Sur le plan des arrivées, l’OM cible des défenseurs capables de répondre aux exigences tactiques de De Zerbi : lecture du jeu, anticipation et vitesse. Laporte, Medina ou Boscagli sont évoqués. Le club reste aussi attentif aux opportunités chez les internationaux en quête de temps de jeu en vue du Mondial 2026, tout en préservant l’équilibre du vestiaire.

OM : Talk Show à 18h, posez vos questions !

Le Talk Show de ce lundi est en direct à partir de 18h, présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Bastien Cordoleani et Régis Rébuffat (Ancien dirigeant OM).

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Voici le programme :

Partie 1  : À qui revient le mérite de la qualification en Ligue des champions ?

Partie 2 : Mercato : que penser des premières tendances concernant l’effectif ?

Partie 3 : De Zerbi : un pari réussi ?

Partie 4 : Questions/Réponses

Pour poser vos questions, rien de plus simple : rendez-vous sur le forum via le lien ci-dessous. Il existe également la possibilité de poser vos questions en direct sur les chaînes Twitch et Youtube du Phocéen. Vous pouvez d'ailleurs (si ce n'est pas déjà fait) vous y abonner dès maintenant afin d'être notifié du direct sur votre ordinateur ou smartphone. Les dernières minutes de l'émission seront consacrées aux questions Twitch.

Vous pouvez également participer à l'émission et poser vos questions :

OM : Facundo Medina aimerait jouer pour l’OM !

L’Olympique de Marseille pourrait bien accueillir un nouvel Argentin dans ses rangs. Interrogé par Ici Provence, Leonardo Balerdi a révélé que son compatriote Facundo Medina, défenseur du RC Lens, serait particulièrement intéressé à l'idée de rejoindre la cité phocéenne. Une confidence qui alimente un peu plus les spéculations autour du mercato estival.

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" J'ai une bonne relation avec lui et je lui dis toujours de venir ici. Et lui, il aimerait jouer ici. J'en parle un peu avec Medhi Benatia ", a déclaré sans détour le capitaine olympien, précisant entretenir une très bonne relation avec le Lenso-Latin. Mieux encore, Balerdi indique avoir déjà discuté de cette possibilité avec Medhi Benatia, directeur sportif de l’OM, laissant entendre que le dossier est activement suivi. L'ancien de Boca Juniors n'a pas tari d'éloges sur son compatriote : " Pour moi, il est magnifique avec le ballon. Il a le caractère pour jouer au Vélodrome. "

Déjà ciblé par le club marseillais lors du dernier mercato hivernal, Medina reste sous contrat avec Lens jusqu’en 2028, mais son départ à l’issue de la saison semble envisageable. Son profil agressif, technique et expérimenté, correspond aux besoins d’un OM en quête de solidité et de tempérament à l’arrière. Et surtout, il incarne ce mélange d’âme et de grinta tant recherché par les supporters phocéens.

Si l’opération devait se concrétiser, elle marquerait un nouveau coup de la cellule de recrutement olympienne, qui pourrait bien compter sur l’appui d’un Balerdi transformé en recruteur officieux. Une chose est sûre : Medina n’est pas insensible à l’appel du Vélodrome.

OM : Totti rêve de De Zerbi, mais l’OM garde la main

Francesco Totti n’a jamais caché son attachement profond à l’AS Roma. Et quand il s’agit de parler de l’avenir de son club de cœur, la légende giallorossa n’hésite pas à afficher clairement ses préférences. Ce jeudi, dans une interview accordée à Sky Sport Italia, l’ancien numéro 10 a de nouveau soufflé le nom de Roberto De Zerbi comme successeur idéal à Claudio Ranieri. Une déclaration d’amour sportive qu’il avait déjà faite au printemps dernier, et qu’il réitère avec une conviction intacte : « Si je devais choisir un jeune entraîneur, je choisirais De Zerbi. C’est un gars exceptionnel, il s’investit corps et âme. »

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Totti sait que le banc de la Roma pourrait bientôt se libérer et rêve de le confier à un entraîneur capable de conjuguer charisme, vision de jeu et ambition. De Zerbi, qui a qualifié l’OM pour la Ligue des Champions dès sa première saison, coche évidemment toutes les cases. L’Italie continue donc de faire les yeux doux à l’ancien coach de Sassuolo.

De Zerbi veut rester et l'OM veut le garder

Mais à Marseille, on ne tremble pas. La direction olympienne, bien consciente de la valeur de son technicien, n’a pas l’intention de le voir filer si vite. Mieux encore : De Zerbi lui-même a manifesté à plusieurs reprises son souhait de poursuivre l’aventure sur la Canebière. Ces derniers jours, une réunion stratégique a même été organisée aux États-Unis, en présence du propriétaire Franck McCourt, pour faire le point sur l’avenir. 

L’intérêt venu d’Italie est certes flatteur pour De Zerbi, mais il s’inscrit pour l’instant dans le registre du fantasme plus que dans celui de la négociation. Le projet marseillais est solide, ambitieux, et centré sur la progression de l’équipe autour d’un entraîneur à la philosophie claire. Le staff et les joueurs adhèrent à ses idées, et les premiers résultats en attestent.

Alors que Rome espère toujours, Marseille travaille déjà sur la suite. Et pour le moment, c’est bien en bleu et blanc que De Zerbi voit son avenir.

Longoria : « on va faire redesendre l’adrénaline et on va discuter avec Roberto De Zerbi »

L’avenir de Roberto De Zerbi, de l’entraîneur, suscite beaucoup de discussions en ce moment. Est-ce que tu as aujourd’hui des certitudes sur le fait qu’il sera encore en poste la saison prochaine ? Et que peux-tu lui garantir pour que cela se concrétise ?

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Pablo Longoria : "Naturellement, cela fait partie des discussions de fin de saison. Faire un bilan avec le coach, c’est essentiel. C’est une relation fondée sur la confiance, sur des objectifs communs, sur une construction collective. Avec Roberto, nous avons entamé un cycle que nous voulions inscrire dans la durée, avec un contrat de trois ans. Ce n’était pas la norme à l’Olympique de Marseille ces dernières saisons. Lorsqu’on construit un projet, il doit reposer sur la confiance et sur des objectifs partagés. Je pense que tout le monde est dans de bonnes dispositions, sincèrement. Il y a différentes volontés à concilier. La volonté du club de continuer avec Roberto ? Absolument, oui. Roberto s’est déjà exprimé, il a montré sa volonté de poursuivre au club. Bien sûr, de nombreuses discussions restent à mener. Mais je le répète : nous partons d’un bon point dans l’ensemble de ces échanges, afin d’analyser toutes les situations et de chercher à construire l’avenir ensemble. Et si, comme je le crois, toutes les parties ont cette volonté commune, alors il s’agira simplement d’ajuster, de voir comment nous pouvons envisager la suite ensemble. Car, à ce stade, tout semble aller dans la même direction."

À quel moment estimez-vous qu’il faudra être sûr à 100 % qu’il s’inscrira dans la durée avec l’OM, afin de pouvoir travailler sur l’effectif et préparer la prochaine saison ?

Pablo Longoria : "Concernant le timing, on ne va pas faire une telenovela chaque semaine, avec des rebondissements du type : « Que va-t-il se passer ? ». Naturellement, les conversations de fin de saison doivent se faire au bon moment. Il faut trouver le bon timing pour aborder ces échanges de manière constructive. L’objectif, c’est de projeter l’avenir ensemble, et c’est ce que tout le monde souhaite. Pour la stabilité du club, pour donner de la continuité à beaucoup de bonnes choses qu’on a vues cette saison. On veut aussi faire baisser un peu le niveau d’adrénaline — ce qui est souvent très présent ici, à Marseille — afin d’avoir une discussion plus posée, plus lucide, sans être dans l’émotion mais plutôt dans l’analyse. Ces discussions ont d’ailleurs déjà commencé. Il ne s’agit pas de tout reprogrammer ou de repartir de zéro. Ce sont des échanges qui existent déjà, mais que l’on doit poursuivre dans un contexte différent, plus calme, loin du tumulte du quotidien. Cela permet à chacun de se concentrer sur l’essentiel : comment on construit l’avenir du club, de manière réfléchie et cohérente."

Rowe : "L’OM m’a fait grandir, même dans la difficulté"

Jonathan Rowe tire les leçons de sa première saison à Marseille

Arrivé l’été dernier en provenance de Norwich, Jonathan Rowe a connu une saison contrastée sous le maillot de l’Olympique de Marseille. Dans une interview accordée au média britannique SportsBoom, l’ailier anglais de 22 ans s’est livré sans détour sur ses débuts en Ligue 1, faits de frustrations, de surprises et de maturité acquise au fil des mois.

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"Ce n’est pas exactement la saison que j’espérais", concède Rowe en préambule, lucide sur son statut de joker dans la rotation de Roberto De Zerbi. S’il avait brillé au Groupama Stadium face à Lyon, marquant les esprits en début de saison, il a ensuite souvent dû se contenter du banc, voire de la tribune. Une situation difficile à vivre pour un joueur en pleine phase de développement, mais que Rowe assure avoir utilisée à son avantage.

"Le plus important pour moi, c’est d’être resté prêt physiquement et mentalement. Même si je n’ai pas eu beaucoup de minutes, j’ai su rester impliqué", confie-t-il. "L’OM est un grand club, et être ici, c’est déjà franchir un palier dans ma carrière." Un discours mesuré, signe d’une maturité nouvelle pour celui qui, en Angleterre, n’avait jamais connu une telle exposition médiatique ni une telle concurrence.

Car c’est bien là un des enseignements majeurs de son aventure marseillaise : la densité du haut niveau. "Quand on arrive dans un effectif comme celui de l’OM, avec autant de qualité et d’attentes, il faut s’adapter. J’ai compris que je devais me concentrer sur ce que je contrôle, profiter de chaque opportunité pour me rendre indispensable." Une philosophie du dépassement qu’il espère mettre davantage en pratique la saison prochaine.

"La Ligue 1 est bien plus difficile que ce que l’on croit"

L’autre surprise pour Rowe, c’est le niveau global du championnat français. Loin des clichés souvent véhiculés outre-Manche, le jeune ailier s’est retrouvé face à une Ligue 1 "physiquement exigeante, techniquement solide et toujours imprévisible." Et de développer : "Il n’y a pas de match facile ici. Que tu joues contre le premier ou le dernier, tu dois te battre pendant 90 minutes. Chaque adversaire est bien préparé et chaque semaine est un vrai défi."

Une déclaration qui en dit long sur l’adaptation qu’il a dû opérer, tant sur le plan physique que tactique. L’intensité des duels, le pressing constant et la rigueur défensive lui ont souvent laissé peu d’espaces pour exprimer sa vivacité naturelle. Mais là encore, Rowe y voit un apprentissage utile : "J’ai découvert un autre football, qui me rendra plus complet à l’avenir."

Une option levée et des ambitions affichées

Alors que son prêt prend fin au 30 juin, Rowe ne se montre pas inquiet pour la suite. L’OM dispose d’une option d’achat obligatoire dans le cadre de son contrat, ce qui devrait assurer la continuité de son aventure sur la Canebière. Une perspective qui ne l’effraie pas, bien au contraire : "Je suis très curieux de ce que l’avenir me réserve ici. Je veux contribuer beaucoup plus la saison prochaine."

Et pour cause, l’OM s’apprête à disputer la Ligue des champions, et devra compter sur un effectif étoffé. Dans cette optique, Rowe espère profiter de la profondeur nécessaire pour retrouver une place plus importante dans la hiérarchie. "Je veux montrer que je peux être une vraie option. Je suis prêt à bosser pour ça."

OM : "Le club ne doit pas baisser sa culotte pour la prolongation de Rongier"

Depuis l’arrivée d’Ismaël Bennacer cet hiver, Valentin Rongier semble relégué à un rôle secondaire à l’Olympique de Marseille. L’ex-Nantais, capitaine exemplaire ces dernières saisons, aurait récemment décliné une offre de prolongation de contrat, estimant que sa place et son rôle au sein du club ne sont plus respectés.

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Ce dossier suscite le débat. Sur RMC, Lionel Charbonnier n’a pas mâché ses mots : selon lui, l’OM a commis une double erreur en recrutant Bennacer. D’une part, cela a fragilisé Rongier sans réelle plus-value sportive, d’autre part, le contrat proposé à l’international algérien serait bien supérieur à celui de son prédécesseur, ce qui crée un déséquilibre dans le vestiaire."Avec le recrutement de Bennacer, ils ont fait deux erreurs : de le recruter quand Rongier était là, et par rapport au tarif auquel l’OM fait venir Bennacer. Rongier n’est pas fou, il voit les performances de Bennacer. Il se dit qu’ils font venir un mec qui gagne un salaire plus important et qui ne fait pas le taff. Il aimerait être reconnu. Après l’OM ne doit pas baisser sa culotte pour demander les 400 000€ demandés je crois  ", avertit le champion du monde 1998, estimant que le club ne doit pas céder à des exigences salariales excessives pour éviter de rompre son équilibre financier. Félix Rouah, lui, rappelle que Rongier a toujours su faire taire les doutes. Souvent remplaçant en début de saison, il a toujours fini par s’imposer grâce à son abnégation et son sens du collectif. Mais il concède qu’une gestion rationnelle s’impose : "L’affect ne doit pas dicter les décisions. Oui à sa prolongation, mais pas à n’importe quel prix."

En conférence de presse, Pablo Longoria, le président marseillais, a évoqué ce sujet. "Comme président, je ne suis pas dans une situation confortable avec des joueurs dans leur dernière année de contrat, mais en même temps, chaque cas doit être étudiée de façon responsable. Dans le cas de Valentin Rongier, un joueur qui a fait 6 saisons au club. Un joueur si important pendant la saison, qui a donné beaucoup, qui a bien récupéré d’une blessure très frustrante. Il a beaucoup travaillé pour retourner au niveau actuel." À l’aube de la deuxième saison sous De Zerbi, l’OM devra trancher : valoriser l’un de ses cadres historiques ou miser pleinement sur son nouveau milieu, quitte à tourner une page.

OM : le stade Vélodrome et ses supporters encore au rendez-vous

Monaco espère relancer Fati

Monaco est sur le point de tenter un pari audacieux avec Ansu Fati. L’ailier espagnol de 22 ans, considéré comme un immense espoir lors de ses débuts à Barcelone, pourrait débarquer en Principauté sous forme de prêt avec option d’achat. Après Eric Dier, ce serait une nouvelle recrue de renom pour le club monégasque, mais à la trajectoire incertaine. Car si Fati reste un joueur au potentiel reconnu, sa carrière a été sérieusement freinée par une succession de blessures, à commencer par une grave déchirure du genou en 2021. Depuis, il a manqué 661 jours de compétition et n’a jamais réellement retrouvé son niveau d’avant. Son prêt à Brighton la saison dernière, censé le relancer, a tourné court : seulement trois titularisations en Premier League et des critiques de Roberto De Zerbi sur sa condition physique et sa mentalité. Même de retour au Barça, il n’a pas convaincu Hansi Flick, qui lui a accordé très peu de temps de jeu. L’opération avec Monaco pourrait inclure une clause de revente en faveur du club catalan. Pour l’ASM, cette tentative pourrait aussi anticiper les départs d’Eliesse Ben Seghir ou d’Alexandre Golovine. Fati a-t-il encore les moyens de répondre aux attentes placées en lui ? Monaco mise sur une relance, en espérant que cette fois, son corps et son esprit tiendront le choc.

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Ce Vélodrome de tous les records

L’affluence record du stade Vélodrome n’appartient plus à l’OM : le concert du rappeur Jul y a récemment réuni 73 158 spectateurs, battant les chiffres des matchs de football, notamment celui de Toulon-Toulouse en rugby (66 818) et OM-Montpellier (66 312). Bien que la configuration d’un concert permette plus de places, ce chiffre symbolise le rayonnement de l’enceinte marseillaise. Malgré cela, l’OM peut se targuer d’une fidélité exceptionnelle de ses supporters. Pour la deuxième saison consécutive, le club a rempli le Vélodrome à guichets fermés lors de tous ses matchs de Ligue 1, avec une affluence moyenne de 63 500 spectateurs. Cela le place au 7e rang européen pour la saison 2024-2025, avec plus de 1,1 million de spectateurs au total. Une ferveur saluée par Pablo Longoria, qui y voit un élément clé du projet du club et un levier d’attractivité pour les joueurs comme De Zerbi, Rabiot ou Højbjerg, séduits par l’ambiance. Cette atmosphère peut toutefois se retourner contre les joueurs. Si certains, comme Gouiri, s’y transcendent, d’autres peinent à supporter la pression. Cela s’est traduit par une 7e place à domicile, contrastant avec les bonnes performances à l’extérieur. Wahi et Brassier, peu convaincants, ont quitté le club dès janvier. Pour la saison prochaine, l’OM prévoit de moduler son offre d’abonnement (49 000 cette saison) pour accueillir un public plus large, notamment pour les grandes affiches de la nouvelle Ligue des champions. Un équilibre entre revenus et respect des fidèles, dans un stade qui reste un pilier du projet olympien.

OM : "Je savais que j’avais les qualités pour réussir ici"

Gouiri : « Si je ne suis pas bon en août, on va vite oublier ces six mois »

Arrivé à Marseille comme une recrue d’appoint pour la seconde moitié de saison, Amine Gouiri s’est très vite imposé comme un atout majeur du dispositif de Roberto De Zerbi. Avec 10 buts et 3 passes décisives en 14 matchs, l’ancien Rennais a rapidement dissipé les doutes. "Je savais que j’avais les qualités pour réussir très vite à l’OM", confie-t-il dans L’Équipe, tout en soulignant la patience initialement prévue par Benatia et le coach : "L’objectif, c’était que j’explose la saison prochaine. Ça a été plus rapide." Séduit par l’exigence de De Zerbi, Gouiri encense un entraîneur selon lui trop sous-estimé : "C’est un scandale qu’il ne soit même pas nommé pour les trophées UNFP. » Il enchaîne sur Greenwood, "un attaquant de classe internationale", également oublié des distinctions malgré ses 21 buts, puis sur Adrien Rabiot, qu’il considère comme "l’un des meilleurs milieux de Ligue 1". Bien dans ses crampons et dans sa ville, l’attaquant de 25 ans se projette déjà : "Marseille doit être dans le top 10 européen. Personne ne doit nous battre au Vélodrome." Un discours ambitieux qu’il porte aussi en sélection algérienne, où il se sent à sa place : "Il n’y a pas de stars. On joue tous pour le pays." Déterminé à confirmer dès août, Gouiri sait que la moindre baisse de régime pourrait tout faire oublier. Mais avec la confiance de son club et de son sélectionneur, l’avenir lui appartient.

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Le conseil de classe des Olympiens

Une semaine après la fin du championnat, l’heure est au bilan individuel des Olympiens. Et cette saison, les performances ont nettement surpassé celles de l’exercice précédent. En tête du classement des notes de La Provence, Amine Gouiri incarne cette réussite. Arrivé en janvier, il a brillé sous les ordres de De Zerbi, avec une moyenne de 6,17, loin devant ses coéquipiers. Ses 10 buts et 3 passes décisives en 14 matchs témoignent de son efficacité et de son impact immédiat. Derrière lui, plusieurs joueurs ont confirmé leur statut : Pierre-Emile Hojbjerg, Adrien Rabiot, Geronimo Rulli et Mason Greenwood ont été les moteurs d’un OM séduisant offensivement (74 buts en Ligue 1). De Zerbi, malgré quelques couacs défensifs, a atteint les objectifs en qualifiant le club pour la Ligue des champions. D’autres éléments comme Rongier, Murillo ou Luis Henrique (9 buts, 9 passes) ont été précieux, tandis que Maupay et Garcia ont bien rempli leur rôle de doublures. En revanche, la saison fut plus compliquée pour Merlin, Kondogbia, Bennacer et surtout Cornelius, dont les prestations n’ont pas convaincu. Ce dernier affiche la plus faible moyenne parmi les joueurs notés régulièrement. Enfin, certains joueurs comme Harit, Luiz Felipe ou Dedic n’ont pas eu suffisamment de temps de jeu pour être véritablement jugés. Le chantier estival pourra désormais s’appuyer sur ces constats clairs.

Le Havre-OM : un historique très favorable aux Marseillais

Le Havre-OM : l'historique

Bilan total contre Le Havre à l'extérieur en Ligue 1 : 20 affrontements  – 7 Victoires pour l'OM, 5 nuls, 8 défaites

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Ci-dessous, les 10 derniers matchs entre Le Havre et l'OM à l'extérieur, toutes compétitions confondues :

La dernière défaite de l'OM au Havre en Ligue 1 date d'avril 1988 (1-0). Le match de ce dimanche sera le deuxième de l'OM au Stade Océane. Mais les Marseillais avaient lourdement chuté en janvier 2001, à l'occasion du premier tour de la coupe de la Ligue (4-1).

La saison dernière, pour la grande première des Marseillais dans la nouvelle enceinte normande, les joueurs de Jean-Louis Gasset avaient répondu présent, quelques jours après la désillusion à Reims, qui avait coûté une place européenne à l'OM. Une victoire au Havre (1-2) acquise en 2e mi-temps grâce au 30e but de la saison de Pierre-Emerick Aubameyang, le dernier de son aventure olympienne, et grâce à un chef-d'œuvre d'Amir Murillo, qui posait déjà les jalons de sa future excellente saison avec Roberto De Zerbi.