Gasset : 'L’OM a changé ma vie"

La saison dernière a été très compliquée collectivement. Si des joueurs comme Aubameyang ou encore Balerdi sont parvenus à tirer leur épingle du jeu sur le plan individuel, ils n’ont pas pu sauver la saison à eux seuls. Jean-Louis Gasset est arrivé au début de l’année 2024 en pompier de service, après le licenciement de Gennaro Gattuso. Sa mission, d’une durée de quatre mois, consistait à qualifier l’OM pour une Coupe d’Europe, soit par le biais du championnat, soit en remportant la Ligue Europa.

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Une belle épopée…

Car oui, l’OM a tout de même vécu de belles émotions sur la scène européenne. La plus marquante reste sans doute la qualification obtenue après une séance de tirs au but haletante, au cours de laquelle Pau López s’est illustré face à Benfica, au Vélodrome. L’aventure s’arrêtera en demi-finale, après une lourde défaite 3-0 sur la pelouse de l’Atalanta, futur vainqueur de la compétition, qui dominera également le quasi-invincible Bayer Leverkusen sur le même score (3-0) en finale. Aubameyang terminera cette campagne les larmes aux yeux. L’attaquant gabonais sera élu meilleur joueur de la compétition. Une maigre consolation.

…mais un échec cuisant

Si cette belle aventure restera dans les cœurs et les mémoires, elle est ternie par une saison au cours de laquelle l’objectif de qualification pour une Coupe d’Europe n’a pas été atteint. Un échec cuisant, dont Jean-Louis Gasset et son adjoint de toujours, Ghislain Printant, ne sont pas les principaux responsables. Au contraire, le peuple marseillais garde le souvenir de deux hommes attachants, qui ont tout donné pour le club.

"L’OM a changé ma vie"

Malgré cette saison manquée, les supporters marseillais n’oublient pas le dévouement de Jean-Louis Gasset, qui aura tout tenté pour remplir sa mission. Dans un entretien accordé au Midi Libre, l’entraîneur a exprimé son attachement profond à cette parenthèse marseillaise : "L’OM a changé ma vie. Trois mois à Marseille font de toi l’entraîneur de l’OM. C’est fou, c’est fou. J’y suis allé pour fêter les 125 ans du club, et les gens me remerciaient de les avoir emmenés en demi-finales de l’Europa League."

 

L’entraîneur de 71 ans est désormais à la retraite, après un ultime passage chaotique dans son club de cœur, Montpellier, relégué en Ligue 2.

OM : un ancien arrière gauche des Bleus s'incline devant Ulisses Garcia !

En cette fin de saison où chaque match compte double pour l’Olympique de Marseille, un nom inattendu s’est imposé dans le onze de Roberto De Zerbi : Ulisses Garcia. Le latéral gauche suisse, un temps mis à l’écart en début de saison, s’affirme comme l’un des hommes forts du sprint final. Gaël Clichy, observateur avisé du poste et ancien international français (20 sélections), a livré dans La Provence son regard d’expert sur cette progression fulgurante.

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Pour Clichy, le mérite de Garcia est immense. Car réussir à s’imposer dans un contexte aussi particulier que celui de l’OM, en sortant d’une phase de mise à l’écart totale, n’a rien d’évident. À ses yeux, ce parcours de résilience témoigne d’une capacité d’adaptation et d’un mental rare. Ayant affronté Garcia en Suisse à l’époque des Young Boys, il garde en mémoire un joueur dominateur dans un championnat au niveau bien inférieur à la Ligue 1. Il lui a fallu du temps pour appréhender l’intensité et les exigences du championnat français, mais le travail paie aujourd’hui.

 

 

Techniquement, Garcia se distingue par sa capacité à étirer le jeu sur son flanc gauche. Son style de jeu, très vertical, tranche avec celui de Quentin Merlin, plus combiné. Ce profil de "pur couloir" a parfois créé des redondances sur le terrain, notamment contre Lille, où son positionnement a d’abord empiété sur celui de Luis Henrique. Mais Garcia a su s’adapter : en seconde période, il a profité des appels plus axiaux de l’ailier pour prendre la profondeur. L’un de ses déboulés a d’ailleurs abouti à une passe décisive précieuse pour Adrien Rabiot.

Aujourd’hui, sa vitesse, son explosivité et sa qualité de centre lui valent d’enchaîner les titularisations. S’il demeure perfectible dans la relance ou le repli défensif, il a nettement progressé, au point de reléguer Merlin et Dedic sur le banc. Garcia semble avoir gagné la confiance de De Zerbi, qui ne jure désormais que par la forme du moment pour faire ses choix. Le joueur, très impliqué et encadré par un staff qui lui demande de tout recommencer à chaque match, continue de gagner des points. Sous contrat jusqu’en 2028, il pourrait bien s’installer durablement dans les plans olympiens.

Mercato OM : et si l'OM essayait de doubler tout le monde pour Perisic ?

Le marché des transferts réserve souvent des surprises et l'Olympique de Marseille pourrait bien en préparer une. Selon le journaliste hollandais Rik Elfrink, référence sur tout ce qui touche au football à Eindhoven puisqu'il officie notamment pour le média local Ed.nl, l’OM s’intéresserait à Ivan Perisic, 35 ans, actuellement en discussions avec le PSV Eindhoven pour prolonger son contrat.

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Faut-il encore présenter le Croate ? Passé par Dortmund, l'Inter Milan, le Bayern Munich ou encore Tottenham, buteur dans trois coupes du monde dont une fois en finale contre la France en 2018, on pourrait le penser sur le déclin à 36 ans. L'été dernier, il avait quitté définitivement les Spurs pour l'Hadjuk Split, où il a débuté sa formation, pour boucler la boucle après six mois de prêt. Mais surprise, il signe en septembre au PSV et il va être prépondérant dans la conquête du titre d'Eredivisie : 35 matchs, 16 buts, 11 passes décisives. Dans une attaque à trois, il a été utilisé à droite comme à gauche (il est ambidextre).

Marseille sonde discrètement

À ce jour, aucun contact formel n’a été confirmé par le club néerlandais, qui assure n'avoir reçu aucune approche de la part de l'OM. Toutefois, Marseille enquêterait pour savoir si une ouverture est possible dans ce dossier alors que son bail actuel expire au 30 juin prochain. Un intérêt encore au stade exploratoire selon le journaliste batave, d’autant plus que le PSV a fait d’importants progrès pour finaliser une prolongation de contrat avec l'ailier expérimenté.

La prudence est de mise dans ce dossier. Rien n’indique aujourd'hui que Perisic souhaite quitter le PSV, ni que l’OM soit prêt à se positionner concrètement. C'est peut-être une manière de mettre la pression sur un autre dossier puisque l'OM est aussi sur Noa Lang, coéquipier de Perisic dans le club hollandais. D'ailleurs, toujours selon la même source, Lang a tout d'un transfert à 30 millions d'euros, alors que Naples serait également sur le dossier.

En cas de transfert, Perisic rappelerait une autre gloire du PSV passée par l'OM : Bolo Zenden ! Il était arrivé lui à la surprise générale de Liverpool en fin de contrat à 31 ans et avait été un cadre précieux pour le groupe phocéen pendant deux saisons. Comme Zenden, Perisic parle déjà le Français pour avoir fini sa formation à Sochaux. La dernière fois qu'il a croisé la route de l'OM, c'était avec Tottenham en Ligue des champions en 2022 et il avait été passeur décisif au match aller comme au match retour. Dans l'effectif marseillais, il connaît très bien Pierre-Emile Hojbjerg, de leur expérience commune à Londres, mais aussi Geoffrey Kondogbia, fréquenté à l'Inter Milan.

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OM : Greenwood n’en veut pas à Rabiot pour le dernier but

Vous avez marqué le but décisif et êtes l’un des meilleurs joueurs de la Ligue 1 avec Dembélé. Comment réagissez-vous à cette réussite ?
Mason Greenwood : C’est une très belle satisfaction, mais je suis encore plus heureux d’être qualifié pour la Ligue des Champions et d’avoir terminé deuxième. Cela signifie plus pour moi que le reste.

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Pensez-vous que Rabiot pouvait vous offrir le triplé à la dernière minute ?
M.G : Je ne sais pas si je l’ai dit tout à l’heure, mais je ne lui en veux pas du tout. Il a marqué un super but, il en a mis deux ce soir. Je suis content qu’il ait réussi à atteindre les 10 buts cette saison. C’est très important pour nous, et c’est une bonne saison.

Donc, ne pas être le meilleur buteur de la saison n’est pas une déception pour vous ?
M.G : Non, ce n’est pas une déception.

Comment analysez-vous cette première saison ?
M.G : C’est une bonne saison. J’ai marqué beaucoup de buts et j’ai aidé l’équipe à gagner. Je suis content de jouer devant ces supporters, et je suis impatient de disputer la prochaine saison avec la Ligue des Champions.

Vous serez là pour cette première campagne en Ligue des Champions ?
M.G : Oui, j’espère.

Est-ce qu’on a vu cette saison le meilleur de vous, ou le meilleur est-il encore à venir ?
M.G : J’espère pouvoir continuer à m’améliorer avec tous les joueurs et avec l’équipe. J’espère aussi que l’équipe pourra progresser la saison prochaine.

Mercato OM : le Milan AC sur Rabiot, c'est donc sérieux

Qualifié pour la prochaine Ligue des Champions grâce à une deuxième place en Ligue 1, l’Olympique de Marseille compte sur Adrien Rabiot pour stabiliser son milieu de terrain la saison prochaine. Cependant, le mercato pourrait s’avérer plus animé que prévu. En Italie, l’AC Milan semble décidé à passer à l’action pour attirer le Français.

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Allegri veut Rabiot 

Selon les informations relayées par La Gazzetta dello Sport, Massimiliano Allegri, récemment nommé à la tête du club lombard, a fait d’Adrien Rabiot l'une de ses priorités. Le technicien italien, qui a côtoyé Rabiot durant leur passage commun à la Juventus, verrait en lui le parfait successeur de Tijjani Reijnders. Ce dernier est fortement pressenti pour rejoindre Manchester City dans les prochaines semaines, laissant un vide au cœur de l’entrejeu milanais même si près de 60 millions d'euros devraient rentrer dans les caisse lombardes.

Allegri n’a jamais caché son admiration pour Rabiot, qu’il considère comme un joueur capable d’apporter de l’équilibre, de l’expérience et de l’impact physique. Leur relation, décrite comme cordiale et respectueuse, aurait d’ailleurs favorisé l’initiative milanaise. Pour Allegri, pouvoir compter à nouveau sur Rabiot constituerait un atout considérable dans sa quête de titres avec les Rossoneri. C'est ce que nous expliquait Johann Crochet de RMC dans la vidéo.

Toujours est-il que le club lombard devra faire preuve de persuasion. Sous contrat avec l’OM jusqu’en 2026, Rabiot n’a pas manifesté publiquement l’envie de quitter Marseille, où il a trouvé une stabilité sportive après une première saison remarquée (10 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues). Le président marseillais Pablo Longoria et le directeur sportif Medhi Benatia se montrent également sereins sur ce dossier.

Un gentleman's agreement qui pourrait profiter au Milan ?

Toutefois, les dirigeants milanais peuvent s’appuyer sur une clause tacite. Lors de son arrivée à l’OM, Rabiot aurait convenu d’un accord facilitant son départ en cas d’offre intéressante, le montant de son transfert étant fixé autour de 10,5 millions d’euros, une somme accessible pour un club de l’envergure de l’AC Milan.

Pour l’instant, le dossier est entre les mains du joueur. Rabiot, concentré sur ses échéances avec l’équipe de France, n’a pas encore donné suite aux sollicitations italiennes. L’AC Milan espère convaincre rapidement le milieu tricolore de rejoindre San Siro pour un nouveau défi européen en Serie A.

L'approche de Milan n'est donc pas qu'un raccourci au vu de la proximité entre le nouvel entraîneur rossoneri et son ancien joueur à la Juve. Pour autant, l'OM a des arguments sportifs à faire valoir. Battu en finale de coupe d'Italie par Bologne, 8e de Série A, Milan ne disputera déjà aucune coupe d'Europe, contrairement à l'OM. Et son effectif n'a pas fier allure entre départs programmés (Reijnders à City donc, Théo Hernandez en Arabie Saoudite) et grosses déceptions sportives (Santiago Gimenez, 6 buts en 19 matchs après son transfert de Feyenoord, Pavlovic et Kyle Walker en défense). C'est un immense chantier qui attend Allegri qui ne peut s'appuyer que sur une poignée de joueurs vraiment au niveau (Maignan, dans le viseur également de Chelsea, Tomori, Youssouf Fofana à relancer, Pulisic voire Tammy Abraham si son option d'achat est levée). De quoi affirmer sans honte que, sportivement, le challenge marseillais est bien plus intéressant. 

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OM : Ces légendes du club racontent leur plus beau souvenir à Marseille !

Charles Kaboré : la force du collectif

Arrivé à l'OM en décembre 2007 en provenance de Libourne-Saint-Seurin, Charles Kaboré a évolué au poste de milieu défensif jusqu'en 2013. Il a également dépanné au poste de latéral droit. Durant cette période, il a remporté le championnat de France en 2010, trois Coupes de la Ligue (2010, 2011, 2012) et deux Trophées des Champions (2010, 2011) ."J'ai eu beaucoup de bons moments. Je pense que notre groupe était… On avait un bon groupe. On avait un très très bon groupe. On vivait bien ensemble. À chaque fois qu'on partait à l'entraînement ou on se retrouvait dans le vestiaire, on passait de bons moments ensemble. Je pense que dans un groupe, le plus important c'est d'être en communion et d'avoir les mêmes objectifs. Le but contre Lyon je ne peux pas l'oublier. C'est contre Lyon, c'est au Vélodrome, c'était vraiment spécial."

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Didier Drogba : le rêve devenu réalité

Didier Drogba a rejoint l'OM en 2003 après une saison remarquable à Guingamp. Lors de la saison 2003-2004, il a inscrit 19 buts en Ligue 1 et a été un acteur clé du parcours de l'OM jusqu'à la finale de la Coupe UEFA. Au total, il aura marqué 32 buts en 55 matchs, avant de rejoindre Chelsea où il est devenu une légende du club. "C'est impossible de ne garder qu'un souvenir. C'est impossible. C'est impossible parce que le premier souvenir, c'est… Je suis venu ici avec Daniel Cousin voir un match de l'OM. J'étais en tribune Ganay et je jouais au Mans. Et je lui ai dit, Daniel, je jouerai ici, je jouerai dans ce stade, sur cette pelouse-là, je vais la fouler un jour. Et le jour où j'ai signé, il m'a appelé. Pour moi, c'est le premier souvenir. Après, il y en a eu tant d'autres qui ont tous une signification particulière à mes yeux. Dans les matchs comme celui de Newcastle, comme mon premier but ici au Vélodrome, comme cette épopée européenne, ce but face à l'Inter. Beaucoup, beaucoup de bons souvenirs."

Loïc Rémy : la reconnaissance éternelle

Loïc Rémy a rejoint l'OM en 2010 en provenance de Nice. Attaquant rapide et technique, il a marqué des buts décisifs en Ligue 1 et en Ligue des Champions, notamment lors de la victoire contre Dortmund (2-3). "Beaucoup de souvenirs qui ressassent. Il y a eu beaucoup de victoires importantes en championnat. Notamment le match de Paris en Ligue 1 (3-0) ou en Ligue des Champions contre Dortmund (2-3). Cela me fait toujours la même sensation de revenir ici dans ce stade . C'est aussi la reconnaissance des gens. Merci au club d'avoir mis en lumière les anciens joueurs, les anciennes gloires qui ont marqué aussi l'histoire du club. Parce que c'est important aussi pour transmettre à la nouvelle génération des joueurs qui ont pu faire des choses. Et que ça serve d'exemple aussi. En tout cas, ça a été une très belle fête. On est tous très contents. Et ça a été dans la joie et la bonne humeur."

Mamadou Niang : l'émotion intacte

Mamadou Niang a porté le maillot de l'OM de 2005 à 2010. Capitaine emblématique, il a inscrit 100 buts en 227 matchs de championnat et a été un acteur majeur du titre de champion de France en 2010 en terminant meilleur buteur du championnat avec 18 réalisations au compteur. "Il n'y a pas un souvenir particulier parce qu'à chaque fois qu'on a l'occasion de fouler la pelouse en tant que joueur du Vélodrome, à chaque fois c'est beaucoup d'émotion parce que c'est un stade spécial avec ce public, avec ses supporters. Donc, à chaque fois c'est la même émotion, même quand je viens en tant que spectateur, en tant que supporter. Parce que maintenant, je suis de l'autre côté. Je supporte cette équipe de l'OM à chaque fois que je peux venir ici au stade. Ça fait toujours le même effet. Ça fait toujours des frissons de revoir ce stade, ces supporters. Et aujourd'hui, de pouvoir être sur le terrain avec d'anciens collègues, c'était un moment sympa."

Vitorino Hilton : la revanche du champion

Vitorino Hilton a rejoint l'OM en 2008 en provenance du RC Lens. Défenseur central solide, il a été un pilier de la défense marseillaise lors de la conquête du titre de champion de France en 2010. "Déjà la première année que j'ai signé l'OM, on perd le titre la dernière journée. C'était un bon souvenir d'arriver dans un club comme l'OM, finir deuxième et l'année d'après être sacré champion de France. Il n'y a que de bons souvenirs ici."

Robert Pirès : le match légendaire

Robert Pirès a évolué à l'OM de 1998 à 2000. Milieu offensif élégant, il a marqué les esprits par ses performances, notamment lors du match mémorable contre Montpellier, remporté 5-4 après avoir été mené 0-4 à la mi-temps . "Mon meilleur souvenir ? Je vais dire un peu comme tout le monde. C'est le fameux 5-4 contre Montpellier, à l'été 98. Ce match, le match est particulier. Le scénario, il est magnifique. Je pense que vous vous en souvenez. Il y avait un 0-4 à la mi-temps. On s'est fait insulter, comme souvent quand tu perds à domicile, par nos propres supporters. Mais, après, la réaction, elle a été incroyable. Puisqu'en final, c'est 5-4. Après, il y a des matchs de Champions League face à Chelsea, face à Manchester United. Globalement, pour être honnête avec vous, je suis resté que deux ans à Marseille. Mais, pour moi, c'était un passage hyper important avant d'aller à l'étranger."

Éric Gerets : le retour du Lion

Éric Gerets a entraîné l'OM de 2007 à 2009. Sous sa direction, l'équipe a retrouvé une dynamique positive, terminant vice-championne de France en 2009 et offrant un jeu séduisant aux supporters. "C'est la plus belle journée de ma vie. Revenir à Marseille c'est comme venir à la maison."

Mercato OM : l’OM a tenté le coup David l’hiver dernier

L’avenir de Jonathan David pourrait-il s’écrire en bleu et blanc ? La question a refait surface dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, le 25 avril. Jérôme Rothen affirmait avec assurance que l’OM tenterait sa chance pour recruter l’attaquant canadien en fin de contrat. Christophe Dugarry, de son côté, voyait en David une recrue de choix pour un club comme Marseille ou Monaco.

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Derrière ces spéculations, des faits. L’Olympique de Marseille s’était déjà intéressé de près au joueur de Lille lors du mercato hivernal. À l’époque, le club cherchait un successeur à Elye Wahi, reparti prématurément en Allemagne. Des contacts avaient été noués et une opération pour récupérer David six mois avant la fin de son contrat avait été envisagée selon les informations de nos confrères de RMC. Finalement, les dirigeants olympiens avaient reculé face à l’indemnité demandée, préférant miser sur Amine Gouiri, jugé plus compatible avec la philosophie de Roberto De Zerbi. Interrogé sur la situation de son buteur, Bruno Genesio n’a pas manqué de piquant. En conférence de presse, le coach du LOSC a ironisé : "Ils ne pouvaient pas le faire l’hiver dernier, si ? Il fallait payer ! Donc s’ils ne l’ont pas fait, c’est qu’ils n’étaient pas convaincus…" Avant de tempérer : "Ce que je veux, c’est qu’il garde la même attitude que sur les derniers matchs. Je l’ai suffisamment défendu quand il a eu une période un peu difficile, où on mettait en doute son état d’esprit, pour ne pas changer d’avis sur ce qu’il fait. Ses matchs me donnent raison, et je suis content que ça me donne raison. Ce qu’il fera au mois de juin, ça lui appartient, ce sera son choix. Qu’il prolonge ici, qu’il aille en France ou à l’étranger, le plus important pour lui c’est qu’il aille dans un endroit où il se sent bien, où il pourra s’épanouir."

Alors que Lille et Marseille s’affrontent dimanche dans un match crucial pour l’Europe, le dossier David pourrait revenir sur le devant de la scène dès la fin de saison. Cependant nos confrères ajoutent que la direction marseillaise se montre pleinement satisfait du rendement d’Amine Gouiri et ne compte pas approfondir la piste menant à Jonathan David. En cause, les exigences financières de l’attaquant lillois, jugées trop élevées. Le club phocéen souhaite maintenir une cohérence dans sa grille salariale afin de préserver l’équilibre au sein de son vestiaire.

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Mercato OM : le club fonce sur Laporte !

En course pour une qualification directe en Ligue des Champions, l’OM travaille déjà activement sur le mercato afin de se renforcer. Pointée du doigt tout au long de la saison, la défense représente l’une des priorités du chantier estival. Plusieurs noms ont déjà été évoqués du côté de La Commanderie. Wesley Fofana, né à Marseille et supporter du club, ainsi que Kalidou Koulibaly, figurent sur la short-list de la direction. Mais un autre nom revient avec insistance depuis plusieurs semaines : celui d’Aymeric Laporte. Selon les informations de La Provence, le club phocéen serait désormais en discussions avancées avec le défenseur espagnol. Toutefois, une condition reste non négociable pour envisager sa venue : l’Olympique de Marseille devra valider sa qualification pour la prochaine Ligue des Champions.

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Une opération en bonne voie

L’ancien joueur de Manchester City souhaite quitter l’Arabie Saoudite. Né à Agen avant d’opter pour la sélection espagnole, Aymeric Laporte pourrait être séduit par une aventure en Ligue 1. L’OM avait déjà tenté de le recruter en janvier, avant de se tourner vers Luiz Felipe, alors à Al-Ittihad, lui aussi en provenance du championnat saoudien.

Toujours selon les informations du quotidien La Provence, le champion d’Europe 2024 avec la Roja pourrait être libéré de son contrat, qui court jusqu’en 2026. Si la prudence reste de mise du côté du club phocéen, une arrivée libre représenterait une belle opportunité sur le plan sportif comme économique. Pour rappel, Laporte avait rejoint Al-Nassr en 2023 contre un transfert estimé à 30 millions d’euros.

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Mercato OM : "Le Panathinaïkos va tout faire pour lever l’option d’achat d’Ounahi"

Azzedine Ounahi semble totalement épanoui du côté du Panathinaïkos, dans le championnat grec. Prêté avec une option d’achat fixée à 11,5 millions d’euros, l’avenir du milieu marocain reste incertain, mais les supporters du club sont pleinement satisfaits de ses performances. Mathieu Lumineau, animateur du compte Panathinaïkos France sur X, a accepté de répondre aux questions du Phocéen pour nous en dire davantage sur la saison d’Ounahi.

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Quand tu as appris qu’Ounahi allait être prêté au Panathinaïkos, quelle a été ta réaction ? Quelle image avais-tu du joueur avant sa signature ?

Mathieu Lumineau : "Franchement, ça a été surprenant. On ne s’attendait pas à ça. Ounahi était encore dans toutes les têtes, après sa Coupe du monde 2022. Il avait été impressionnant avec le Maroc, surtout par sa qualité technique et sa capacité à casser des lignes balle au pied. C’était d’autant plus surprenant qu’il n’y avait eu aucune rumeur."

Un an plus tôt, les deux équipes s’étaient affrontées en tour préliminaire de Ligue des champions. T’avait-il marqué à ce moment-là ?

M.L. : "Pas particulièrement, non. Cette confrontation entre l’OM et le Panathinaïkos avait été très tendue, très physique, et Ounahi n’avait pas été flamboyant. Donc personne ici ne s’est dit qu'il nous fallait ce joueur."

Il ne s’est jamais imposé à Marseille. Peux-tu nous raconter son adaptation au Panathinaïkos, et plus largement au championnat grec ?

M.L. : "Son adaptation a été progressive. On voyait au début qu’il manquait de rythme, mais dès qu’il l’a eu, il a explosé. La Grèce lui a permis de s’exprimer beaucoup plus facilement. Il a retrouvé du plaisir, et on le voyait sur le terrain. Techniquement, il était au-dessus de la moyenne."

À Marseille, il était jugé irrégulier, voire nonchalant. As-tu eu cette impression cette saison ? Et plus globalement, comment juges-tu sa saison 2024-2025 ?

M.L. : "Honnêtement, non. Il y a eu quelques matchs où il était moins performant, mais je n’ai jamais senti de nonchalance de sa part. Il a été impliqué. Sa saison 2024-2025 est une vraie réussite. Il a été décisif, arrivait à casser des lignes, et a élevé le niveau technique du milieu de terrain. On peut dire qu’il nous a permis de finir deuxièmes afin de se qualifier pour la Ligue des champions, notamment grâce à ses buts en play-offs, déterminants pour le classement final."

La pression à Marseille est connue pour être intense. Est-ce comparable au Panathinaïkos ?

M.L. : "Il y a des similitudes, oui. Le Panathinaïkos, c’est un club où la pression populaire est énorme. L’ambiance à l’Apostolos Nikolaidis est bouillante, surtout dans les grands matchs, mais sûrement moins qu’à Marseille."

Il a été élu Meilleur joueur de la saison 2024-2025. C’est mérité selon toi ?

M.L. : "Oui, c’est mérité. Il a été plus souvent régulier alors qu’il y avait une forte concurrence : Ioannidis, Tête, Bakasetas, Pellistri, Djuricic, entre autres. Mais Ounahi a été le plus régulier sur la saison. Il a été excellent dans les gros matchs, inscrivant 2 buts face au PAOK en play-offs et 1 face à l’AEK, provoquant également des penaltys."

Peux-tu nous parler de son utilisation cette saison ? Dans quel rôle a-t-il été le plus performant ?

M.L. : "Il a été utilisé dans un double pivot au départ, mais très vite, il a été repositionné en relayeur gauche dans un 4-3-3 ou un 4-2-3-1. Il pouvait décrocher. On l’a même vu parfois en faux 10, surtout dans les matchs où le Pana voulait dominer. Il avait une vraie liberté de mouvement et de circulation de ballon."

Quels sont les retours sur sa saison, côté supporters et médias ?

M.L. : "Ils sont unanimes : Ounahi a conquis tout le monde. Les supporters l’ont rapidement adopté et l’ont élu Joueur de la saison."

L’imaginerais-tu dans le système de Roberto De Zerbi, avec ses qualités techniques ?

M.L. : "Oui, je pense. De Zerbi aime les joueurs capables de progresser balle au pied, de jouer entre les lignes, de casser les blocs par la passe ou le dribble, et c’est le profil d’Ounahi. Mais est-ce que le coach et l’OM comptent sur lui ? Ça, c’est une autre question."

Son prêt comporte une option d’achat à 11,5 millions d’euros. Penses-tu qu’elle sera levée ? Et toi, serais-tu déçu s’il ne restait pas ?

M.L. : "Je pense que le Pana va tout faire pour la lever. Il y a une vraie volonté du club, mais il y a aussi le montant de l’option qui est astronomique pour un club comme nous. Cela passera peut-être par une ou deux ventes cet été, comme Ioannidis et Vagiannidis par exemple. Mais même si vente il y a, je doute que l’on mette 11 millions d’euros sur lui. Un deuxième prêt avec obligation d’achat a aussi été évoqué."

Administratif, formation, féminines… ce qui devrait rapidement bouger

Avec la qualification en Ligue des champions désormais assurée, l’Olympique de Marseille se tourne vers une autre forme de préparation : celle de sa restructuration interne. Le club phocéen, sous l’impulsion de sa direction, s’apprête à revoir son organisation pour gagner en clarté, en efficacité et en ambition. RMC Sport fait le point sur ces grands changements envisagés.

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Administratif, formation, féminines…

L’un des changements majeurs envisagés concerne la séparation des pôles administratifs et sportifs. Actuellement tous installés à la Commanderie, ces services seront prochainement scindés. Le site historique sera désormais dédié exclusivement au secteur sportif, professionnel comme formateur. L’administratif, lui, sera transféré dans un nouveau bâtiment situé à proximité du Vélodrome. Ce déménagement vise à limiter les interférences entre les différentes entités du club, renforcer la cohérence des décisions sportives et clarifier les responsabilités.

La formation olympienne reste un pilier fort de cette stratégie. Les résultats impressionnants des équipes de jeunes cette saison confortent cette orientation. Les U14, U15, U17 et U19 ont tous terminé en tête de leurs championnats, témoignant du vivier de talents disponible. La Youth League, à laquelle l’OM participera, sera désormais considérée comme une vitrine essentielle pour l’évaluation du travail accompli.

Autre axe en pleine évolution : la section féminine. Avec une montée en Arkema Première Ligue, l’OM féminines bénéficie d’un nouvel élan. L’engagement du propriétaire Frank McCourt, associé à la dynamique insufflée par Stefano Petruzzo et Frédéric Gonçalves, ouvre la voie à un investissement plus structuré. Le club ambitionne d’offrir aux joueuses un cadre à la hauteur, avec en ligne de mire un vrai stade à Marseille, peut-être le stade Delort, si les conditions le permettent.