L’esplanade du Vélodrome devient officiellement « Esplanade Bernard Tapie »

Un hommage vibrant à Bernard Tapie

Le Vélodrome a vibré d'une émotion toute particulière ce vendredi 16 mai, avec l'inauguration de la statue de Bernard Tapie sur l’esplanade du stade. L’œuvre, intitulée « À Jamais Les Premiers », rend hommage à celui qui mena l’Olympique de Marseille vers son plus grand triomphe : la victoire en Ligue des Champions le 26 mai 1993 face à l’AC Milan (1-0).

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Réalisée par le sculpteur Joël Vergne, la statue mesure 4,5 mètres de haut et représente Tapie porté en triomphe par six icônes de cette époque dorée : Fabien Barthez, Basile Boli, Marcel Desailly, Didier Deschamps, Éric Di Meco et Franck Sauzée. L’image, immortalisée lors des célébrations marseillaises en 1993, est devenue l’un des symboles les plus forts de l’histoire du club.

L’esplanade Bernard Tapie officiellement inaugurée

En plus de la statue, le parvis du stade change de nom. Il devient désormais l’esplanade Bernard Tapie, une initiative portée par la mairie de Marseille et soutenue par l’actuelle direction du club. Le président Pablo Longoria et le maire Benoît Payan étaient présents, tout comme la famille Tapie, très émue par cet hommage public.

L’œuvre a été financée à hauteur de 250 000 euros par l’Association À Jamais Les Premiers, fondée par Laurent Tapie, fils de Bernard. Cette somme a été réunie grâce à une vaste mobilisation populaire et des milliers de donateurs, confirmant l’attachement profond de la cité phocéenne à celui qu’elle appelle toujours « le boss ».

Jean Bouin retrouve sa place devant le Vélodrome

Le stade marseillais a également vu le retour d’une autre figure du sport local. La statue de Jean Bouin, réalisée en 1922 par le sculpteur Constant Roux, a été restaurée et replacée devant le Vélodrome. Athlète marseillais de renom, triple champion du monde de cross-country et médaillé olympique, Bouin est également un héros de la Première Guerre mondiale.

Sa statue avait été retirée lors des travaux de rénovation du stade, mais retrouve aujourd’hui sa place dans le paysage marseillais, aux côtés de celle de Bernard Tapie. Deux figures emblématiques, deux époques, mais une même passion pour le sport et l’excellence.

Un symbole fort pour les supporters

Ce samedi, à l’occasion du dernier match de la saison au Vélodrome, les supporters de l’OM auront l’occasion de découvrir la statue de Tapie. Après une saison marquée par des hauts et des bas mais conclue par un retour en coupe d’Europe, cette inauguration offre un moment de communion fort autour de l'identité marseillaise.

En 2023-2024, l’OM avait terminé à la 8e place du classement, mais les hommes de Roberto De Zerbi, nouvel entraîneur du club, ont su insuffler une dynamique prometteuse en cette fin de saison. Les ambitions européennes sont de retour, et la mémoire du passé glorieux sert plus que jamais de moteur pour l’avenir.

À travers cette œuvre monumentale, Marseille rappelle à tous qu’elle n’oubliera jamais ce 26 mai 1993. Une victoire historique, un homme charismatique, et un club qui rêve à nouveau de sommets européens.

OM : l’OM et Lille dans un duel à très haut risque

Ligue des champions en jeu

Dimanche soir à Lille, l’OM joue plus qu’un simple match : il défend sa deuxième place face à un adversaire direct dans la course à la Ligue des champions. Une défaite ferait basculer les Marseillais hors du podium, dans une fin de saison tendue où chaque point vaut de l’or. Le duel s’annonce équilibré : Roberto De Zerbi et Bruno Genesio prônent une philosophie de jeu offensive et possèdent des effectifs capables d’élever le niveau. Les précédentes confrontations ont été disputées (1-1 en L1, victoire de Lille aux tirs au but en Coupe de France), et ont laissé des traces, notamment chez Medhi Benatia, encore suspendu après un accrochage avec l’arbitrage en janvier. Cette frustration accumulée à Marseille alimente un contexte tendu, que le stage romain entamé début mai a tenté d’apaiser. La victoire contre Brest (5-1) a relancé le groupe, mais la vulnérabilité défensive à l’extérieur reste préoccupante. De Zerbi n’a pas encore tranché entre un 4-3-3 ou un 3-4-3, même s’il reconnaît que le système à trois défenseurs semble mieux adapté aux qualités de ses joueurs. Bennacer pourrait être titularisé au milieu, au détriment de Rongier. Devant, les titulaires sont en place, et leur efficacité sera déterminante. Face à un LOSC menaçant, l’OM n’a pas droit à l’erreur : un match nul suffirait à conserver la deuxième place, mais une défaite relancerait les doutes. De Zerbi appelle à l’humilité et à l’initiative, conscient que défendre ne suffira pas. Dans ce choc au sommet, c’est peut-être l’avenir européen du club qui se joue.

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Gouiri, la recrue qui change tout à l’OM

Arrivé à l’OM lors du mercato hivernal, Amine Gouiri s’impose déjà comme une recrue majeure. Auteur de sept buts et trois passes décisives en onze matchs, l’international algérien a particulièrement brillé contre Brest avec un triplé et une bicyclette saluée comme "l’un des plus beaux buts de sa carrière". Ce match confirme l’influence grandissante de l’ancien Lyonnais, que certains critiquaient encore à son arrivée pour son irrégularité. Roberto De Zerbi, séduit par son profil hybride entre numéro 10 et attaquant axial, veut l’amener à devenir un "goleador". Ses coéquipiers aussi voient en lui un élément indispensable, à l’image de Balerdi convaincu dès la mi-temps contre Brest qu’il allait réussir son triplé. Même Sonny Anderson et Didier Drogba ont salué ses qualités d’instinct, de finesse et son adaptation rapide dans un contexte marseillais souvent délicat. Gouiri n’a pas seulement marqué : il a répondu présent dans les moments où l’équipe sombrait, montrant une implication totale, que ce soit par des replis défensifs ou des appels tranchants. Sa polyvalence et sa capacité à surgir au bon moment en font un maillon imprévisible dans l’animation offensive. Reste à confirmer cette belle dynamique sur la durée. Car si Gouiri a souvent commencé fort ses aventures précédentes, il a aussi montré des signes de déclin après quelques mois. Mais pour l’heure, son intégration réussie et ses performances ravivent les espoirs de qualification en Ligue des champions, pour un OM en quête de certitudes.

Talk Show : La deuxième place est-elle anecdotique ou primordiale ?

Retrouvez le replay du Talk Show de ce jeudi 15 mai 2025 présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Byllel Ben Khalifah et Nordine Ali Saïd.

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Partie 3 : Avant-match OM/Rennes

Partie 4 : Questions / Réponses

OM : "Ce n’est qu’avec de la stabilité et de la continuité que l’OM deviendra encore plus fort"

L’Olympique de Marseille a choisi la continuité. Après une saison éprouvante à tous les niveaux, Roberto De Zerbi sera bien l’entraîneur du club phocéen la saison prochaine. Une décision qui n’avait rien d’évident il y a encore quelques semaines, tant les relations entre l’Italien et une partie de l’encadrement avaient été tendues. "Il y a eu des incompréhensions, des doutes, une communication difficile", a confié Jérôme Rothen sur RMC. "Même Benatia l’a reconnu, certains ne comprenaient pas le fonctionnement de De Zerbi." Une situation floue qui avait ouvert la porte à de nombreuses rumeurs, notamment sur un intérêt du Milan AC et une possible lassitude du coach marseillais.

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Mais un tournant s’est opéré lors d’un voyage outre-Atlantique. Roberto De Zerbi, accompagné de Pablo Longoria et Medhi Benatia, s’est rendu aux États-Unis pour rencontrer le propriétaire du club, Frank McCourt. Une réunion jugée « décisive » par plusieurs observateurs, au cours de laquelle les bases d’une nouvelle collaboration ont été posées. "C’est une bonne nouvelle, mais ça m’interpelle quand même qu’il ait fallu aller jusqu’à Los Angeles pour remettre les choses à plat", a poursuivi Rothen." Longoria, de son côté, a tenu à réaffirmer son choix : "Si j’ai fait venir De Zerbi, c’est pour rompre avec ce cycle où les entraîneurs partaient après un an. Il faut construire dans la durée." Une volonté de stabilité qui tranche avec les habitudes du club ces dernières années.

La qualification pour la Ligue des champions a sans doute pesé dans la balance. Avec un effectif à remodeler et une intersaison stratégique, De Zerbi disposera du temps et de la légitimité pour enfin imposer sa patte. Reste à savoir si le groupe suivra sur la durée. "Si ça repart mal, les tensions pourraient vite revenir", prévient Rothen. "J’espère donc qu’ils se sont tapés dans la main et mis tout ça de côté. Après cette réunion, c’est bien de continuer avec De Zerbi. Pablo Longoria l’a expliqué, s’il a pris De Zerbi c’était aussi pour casser la dynamique des anciens entraîneurs qui se barraient au bout d’un an. Il est dans la stabilité et la continuité, et il n’y a que comme cela que l’OM deviendra encore plus fort". Mais pour l’instant, l’OM mise sur l’union retrouvée.

Mercato OM : après Laporte, le club a une nouvelle priorité en défense

Qualifié pour la prochaine Ligue des champions, l’OM prépare activement son mercato estival et a déjà défini ses priorités. La direction souhaite en effet renforcer une défense qui a montré certaines limites cette saison. Aymeric Laporte (Al-Nassr) reste la piste privilégiée du duo Longoria-Benatia, qui s’intéresse également à Wesley Fofana (Chelsea) et à Facundo Medina (RC Lens). Une nouvelle option s’ajoute désormais à cette liste pour renforcer la charnière centrale marseillaise.

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Un ancien de Ligue 1 dans le viseur

D’après Foot Mercato, l’Olympique de Marseille s’est sérieusement penché sur le profil de Nayef Aguerd. Le défenseur marocain de 29 ans est poussé vers la sortie par West Ham, qui souhaite le vendre. Prêté cette saison à la Real Sociedad, il s’est relancé avec 34 titularisations. Passé par le Stade Rennais, le Lion de l’Atlas (51 sélections) avait rejoint les Hammers pour 35 millions d’euros, après s’être imposé comme un cadre en Bretagne.

Une forte concurrence

Pour le recruter, le club phocéen devra faire face à une concurrence importante. Toujours selon Foot Mercato, la Real Sociedad – qui ne dispose pas d’une option d’achat dans le cadre du prêt – souhaite tout de même conserver le joueur. L’Atlético de Madrid reste également intéressé, tout comme le Bayer Leverkusen, qui aurait fait de Nayef Aguerd une priorité. Une offre avoisinant les 20 millions d’euros pourrait convaincre le club londonien de le laisser partir.

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Mercato OM : plus d'obstacle pour une signature d'Aymeric Laporte !

Cela faisait plusieurs mois que le nom d’Aymeric Laporte circulait dans les couloirs de La Commanderie. Et il semblerait bien que la piste soit en train de prendre un tournant décisif. Depuis la première tentative hivernale infructueuse orchestrée par Medhi Benatia, le dossier est resté actif en coulisses. Mais aujourd’hui, tous les voyants semblent au vert pour un transfert dès cet été. La qualification directe de l’Olympique de Marseille pour la prochaine Ligue des champions a, sans surprise, tout changé.

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Laporte, 30 ans, passé par l’Athletic Bilbao et Manchester City, puis par Al-Nassr en Arabie saoudite, aspire à retrouver l’Europe. Après une année contrastée dans le Golfe, le joueur ne cache plus ses envies d’ailleurs. S’il a initialement rejoint l’ambitieux projet d’Al-Nassr à l’été 2023 contre un chèque de 27,5 millions d’euros, le charme semble s’être vite dissipé. En interne, les relations avec le nouvel entraîneur Stefano Pioli se sont rapidement dégradées. L’ancien coach d’Ismaël Bennacer au Milan AC, fraîchement intronisé pour redresser une équipe en perte de repères, a mis Laporte à l’écart, préférant d’autres profils. Selon des sources saoudiennes, le défenseur s’entraîne désormais en solitaire au siège du club et a été écarté du dernier match contre Al-Ittihad.

À quatre journées de la fin du championnat, Al-Nassr pointe à une lointaine quatrième place, bien loin des ambitions initiales, malgré un effectif luxueux composé de stars internationales comme Cristiano Ronaldo, Sadio Mané, Otavio, Brozovic, Mohamed Simakan ou encore Jhon Duran. La récente élimination en demi-finale de la Ligue des champions asiatique, face aux Japonais de Kawasaki Frontale, a ajouté une nouvelle couche à une saison déjà bien morose. Dans ce contexte, les dirigeants saoudiens envisagent désormais de rompre prématurément le contrat de Laporte, qui court jusqu’en 2026. Selon Arriyadiyah, des négociations seraient en cours pour parvenir à un accord de résiliation à l’amiable.

Et si l’OM se positionne aujourd’hui en tête de la course, ce n’est pas un hasard. Depuis plusieurs semaines, un accord de principe aurait été trouvé entre le joueur et le club phocéen, conditionné à une participation à la Ligue des champions. Ce point est désormais acté : les hommes de Roberto De Zerbi seront bien de la partie pour la nouvelle formule de la C1. Une qualification qui permettra à l’OM d’engranger entre 40 et 50 millions d’euros dès la phase de groupes, un bol d’air financier salvateur dans un contexte national marqué par l’incertitude autour des droits TV. C’est dans cette dynamique que le club phocéen a décidé d’accélérer certains dossiers, dont celui de Laporte.

Le profil du défenseur espagnol coche toutes les cases recherchées par De Zerbi. Solide dans les duels, précis dans la relance, capable de jouer dans une défense à trois comme à quatre, Laporte apporterait à la fois son expérience du très haut niveau et un leadership bienvenu dans un vestiaire en reconstruction. Le technicien italien, qui aspire à installer son style de jeu fait de possession et de maîtrise, a besoin d’un joueur capable d’initier les circuits de relance depuis l’arrière. Dans cette optique, Laporte s’impose comme un candidat idéal. D’autant que son expérience récente en sélection espagnole, avec une victoire à l’Euro 2024 et un rôle clé dans la conquête du titre, vient rappeler qu’il n’a rien perdu de sa superbe.

L’OM, de son côté, cherche à reconstruire sa défense, où personne n’a vraiment convaincu à côté de Balerdi, De Zerbi rappelant que Kondogbia est avant tout un milieu de terrain. Dans ce contexte, le recrutement d’un joueur d’envergure comme Laporte offrirait une garantie sportive immédiate, alors que l’OM n’a plus signé un clean sheet depuis la réception de Nantes début mars.

Si les négociations autour d’une rupture de contrat à Al-Nassr aboutissent, alors que La Provence confirme des discussions autour de cette fin de collaboration imminente, l’OM pourrait finaliser le dossier rapidement. La concurrence existe — plusieurs clubs européens ont manifesté leur intérêt — mais Marseille est aujourd’hui en position de force. La présence de Roberto De Zerbi, le prestige du club, la participation en Ligue des champions et la volonté du joueur de revenir en Europe plaident tous en faveur d’un aboutissement heureux.

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Mercato OM : combien le transfert de Luis Henrique rapportera-t-il à Botafogo, le club de Textor ?

Le feuilleton Luis Henrique touche à sa fin. Depuis mardi, la tendance est claire : l’ailier brésilien devrait s’engager avec l’Inter Milan, où Simone Inzaghi le verrait bien occuper le rôle de piston gauche dans son 3-5-2. Fabrizio Romano, toujours bien informé, a même assuré que tout était bouclé. Pourtant, du côté de l’Olympique de Marseille, on garde les pieds sur terre.

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La direction phocéenne ne compte pas sabrer le champagne tant que les documents ne sont pas signés. L’expérience des mercatos précédents a appris à Pablo Longoria qu’un accord verbal ne pèse pas bien lourd à cette période de l’année. Le président espagnol veut donc voir le deal officialisé au plus vite, et idéalement avant le passage du club devant la DNCG, prévu courant juin selon les informations de La Provence. Une vente bien négociée pourrait permettre de redresser un peu la barre financière, alors que l’OM reste marqué par l’échec d’une qualification en Ligue des champions et les lourds investissements de l’été dernier. Mais attention : le montant annoncé de 25 millions d’euros bonus compris ne finira pas intégralement dans les caisses marseillaises. Comme le rappelle L’Équipe, 5% de la transaction doit revenir aux clubs formateurs de Luis Henrique, Tres Passos et Botafogo. Ce dernier devrait percevoir 1,25 million d’euros (si les bonus sont levés). Un coup de pouce bienvenu pour le club carioca… à condition que l’argent ne soit pas redirigé ailleurs.

Car John Textor, propriétaire de Botafogo mais aussi de Lyon, est habitué aux transferts de fonds entre ses clubs. Et à Lyon, les besoins sont urgents. Ironie du sort : Luis Henrique, qui a fait si mal au club rhodanien en février dernier, pourrait aujourd’hui indirectement l’aider à souffler un peu financièrement.

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OM : merci monsieur Geronimo Rulli !

Comme un oiseau de mauvais augure, le journaliste de L'Équipe Loïc Tanzi affirmait il y a quelques jours dans une émission que Geronimo Rulli n'avait rien à faire dans la liste des cinq meilleurs gardiens de Ligue 1 cette saison, qu'il avait coûté des points à l'OM. Un exercice de fact-checking s'imposait et nous a vite emmenés à la conclusion qu'il se plantait dans les grandes largeurs, puisque l'Argentin n'était coupable d'aucune erreur entraînant la moindre perte de point. Ce n'est plus le cas. Sa boulette à Lille a permis aux Dogues de récupérer un match nul heureux et a coûté clairement deux unités à l'OM, lancé dans une course décisive à la Ligue des champions. Mais que valent ces deux points face à l'immensité de la saison que l'Argentin est en train de pondre ?

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Merci Geronimo !

En 32 matchs passés sous la tunique marseillaise, Geronimo Rulli ne compte plus les masterclass et les parades déterminantes. Il a longtemps tenu une statistique terrifiante de trois penalties stoppés sur trois, par exemple. Il a aussi dégagé une impression incroyable de facilité, que ce soit dans la lecture du jeu ou dans sa façon d'éteindre les avant-centres adverses, avec des arrêts tous plus fous les uns que les autres. Une prestation manquée, ça arrive à tout le monde et avec le style de jeu volontairement à risque prôné par son entraîneur Roberto De Zerbi, on se dit presque que ça devait finir par arriver un jour. Et il y a fort à parier que si l'OM parvient à valider son objectif dans les deux derniers matchs, il sera de nouveau un élément important de ces possibles succès. Le champion du monde 2022 reste le maillon fort de l'arrière-garde marseillaise, le phare dans la nuit. Celui qui a permis de masquer de nombreuses défaillances sur le terrain, que ce soit en raison de performances douteuses, comme celles au hasard de Lilian Brassier. Il a aussi permis d'atténuer l'échec de la construction défensive de l'effectif. Alors plus que jamais, c'est tout Marseille qui fait front aux côtés de son dernier rempart, qui incarne à merveille le club dont il défend les couleurs.

Et en interne, personne n'osera même lui en vouloir tant il a porté son équipe cette saison. Après le match, Roberto De Zerbi est tout de suite monté au créneau pour le soutenir : "Ce sont des choses qui arrivent. Je suis quand même très fier de Rulli. Si on est deuxièmes, c’est en grande partie grâce à lui aussi. Ça peut lui arriver, comme à d’autres joueurs". Son capitaine et coéquipier en sélection, Leonardo Balerdi, a aussi eu des mots justes : "Gero sait qu’on est tous avec lui. Je pense que c’est un des gardiens qui touchent le plus de ballons, donc ça peut arriver. C’est dur, ces moments-là, mais c’est comme ça. Il faut penser à l’ensemble, à l’œuvre, et il doit rester concentré là-dessus. On sera à ses côtés".

Rulli est redevenu humain, et un humain ça fait des erreurs

Il existe une autre théorie sur Geronimo Rulli. Il serait moins fort que lors de la phase aller… En même temps, sa première partie de saison était si paranormale qu'il est en fait seulement redevenu humain ! Et quand bien même, il y a aussi de très bons matchs de sa part dans la phase retour. Il y a toujours des parades monstrueuses, toujours une aisance dans les airs, dans le jeu au pied. Si l’on analyse ses prestations de la saison, ses rares erreurs se concentrent sur le match à Toulouse, où une "boulette" sans conséquence intervient alors que l’OM menait déjà 3-0. Au Parc des Princes, il n’est peut-être pas irréprochable sur les deux premiers buts parisiens, mais parler d’erreurs décisives serait exagéré, tant l’écart entre les deux équipes était manifeste ce soir-là. Pour être complet, il n'est pas en grande forme sur deux défaites importantes de la saison, contre Auxerre à l'automne ainsi qu'à Reims au début de printemps (3-1 à chaque fois). Mais jamais personne n'a pensé à lui imputer ces deux défaites tant le collectif dans la globalité n'a pas répondu aux attentes.

N'en déplaise aux égarés, il est pleinement légitime de voir Geronimo Rulli figurer parmi les nommés pour le Trophée UNFP du meilleur gardien de Ligue 1, même après cette bourde. Mieux encore : il fait partie, à notre avis, des grands favoris pour remporter cette distinction, et ainsi succéder à Steve Mandanda, sacré à six reprises sous le maillot olympien (2008, 2011, 2015, 2016, 2018 et 2020). Car sur la saison, qui a été plus régulier ? Gianluigi Donnarumma ne joue pas tous les matchs de championnat avec Paris (mais connaissant ces trophées, on se doute qu'il devrait être titré). Djordje Petrovic explose avec Strasbourg, mais surtout sur la phase retour. Lucas Perri fait du bien à l'arrière-garde lyonnaise, mais peut sembler encore en dessous sur cet exercice. Finalement, c'est peut-être Lucas Chevalier, très bon contre l'OM dimanche, qui est le grand rival de Geronimo Rulli. Et même s'il est moins stratosphérique que sur la phase aller, le portier marseillais reste un super gardien de Ligue 1 et mérite sa place dans le top 5. Et personne de lucide ne s'offusquerait s'il remportait ce titre de meilleur rempart du championnat de France cette saison.

OM : on en sait plus sur la blessure de Bennacer

Bonne nouvelle pour l’Olympique de Marseille et son staff médical : la blessure d’Ismaël Bennacer semble moins grave que redoutée. Le milieu de terrain algérien, sorti en cours de match contre Lille, souffre d’une petite lésion à l’adducteur droit. Un diagnostic qui écarte d’emblée une indisponibilité longue durée et offre des perspectives de retour rapide à la compétition.

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Le club phocéen a précisé ce vendredi avant la conférence de presse que Bennacer avait déjà pu reprendre la course, preuve que sa récupération évolue positivement. S’il est encore trop tôt pour fixer une date de retour sur les terrains, ce premier pas est encourageant, surtout dans un contexte où Roberto De Zerbi a besoin de toutes ses forces vives pour le dernier match contre Rennes.

L’encadrement médical reste vigilant, mais la prudence affichée témoigne aussi d’un objectif clair : éviter toute rechute et permettre au joueur de revenir à 100 %. En attendant, l’optimisme est de mise du côté de la Commanderie.

Mercato OM : un espoir turc dans le viseur marseillais ?

Après avoir validé sa qualification pour la prochaine Ligue des champions, l’OM va devoir réaliser un mercato estival ambitieux, notamment dans le secteur défensif, afin de se renforcer et d’être compétitif sur tous les tableaux.

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Un jeune défenseur prêt à débarquer ?

La direction olympienne envisagerait deux renforts en défense centrale pour épauler le capitaine Leonardo Balerdi et l’Italien Luiz Felipe Ramos. Si Medhi Benatia a confirmé l’intérêt prononcé du club pour Aymeric Laporte (Al-Nassr) ou encore Facundo Medina (RC Lens), Pablo Longoria et son bras droit s'intéresseraient également à un profil plus jeune, perçu comme un pari d’avenir.

D’après les informations de TRT Spor, le président de l'OM se serait même déplacé à Istanbul pour rencontrer son homologue de Fenerbahçe au sujet du jeune Yusuf Akçiçek. Le défenseur turc de 19 ans souhaiterait découvrir le plus haut niveau européen.

Une opération onéreuse ?

Toujours selon le média turc, Lyon et Bologne suivraient également le joueur, mais l’OM mènerait la danse. Le club olympien serait prêt à débourser jusqu’à 19 millions d’euros, tandis que le 2e de Süper Lig en réclamerait 25 ! Évalué à 5,5 millions par le site Transfermarkt, Akçiçek a disputé 20 matchs cette saison, toutes compétitions confondues, dont 7 en Ligue Europa.

Retrouvez le tableau des transferts de l'OM ici