OM – Lens : une pression supplémentaire pour Marseille ?

Affronter un adversaire affaibli est souvent perçu comme un avantage, mais cela peut aussi ajouter une pression supplémentaire. Ce samedi, l’OM reçoit un RC Lens décimé, privé de plusieurs cadres entre blessures et suspensions, et en pleine crise de résultats avec quatre défaites consécutives. Sur le papier, les Marseillais partent largement favoris. Mais cette position peut se révéler piégeuse.

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D’abord, parce que la victoire est impérative. Marseille reste en course pour la deuxième place et ne peut pas se permettre de laisser filer des points à domicile, surtout face à un (ex)concurrent en difficulté. Dans la lutte au classement, chaque match devient un tournant, et celui-ci l’est encore plus. Le contexte rend le faux pas interdit : tout autre résultat qu’une victoire serait vécu comme un échec et alimenterait une pression supplémentaire avant un déplacement périlleux au Parc des Princes.

Aborder le déplacement à Paris plus sereinement 

Ensuite, parce que le calendrier joue contre l’OM. La semaine prochaine, les hommes de Roberto De Zerbi iront défier le PSG chez lui, une équipe parisienne en pleine démonstration de force, qui écrase tout sur son passage en Ligue 1 et en Ligue des Champions affiche une étonnante force collective. Espérer ramener un résultat de la capitale semble aujourd’hui illusoire tant l’écart entre les deux équipes paraît abyssal. Dans ce contexte, prendre trois points contre Lens est une nécessité absolue, sous peine de voir l’OM enchaîner deux contre-performances d’affilée.

Mais une pression supplémentaire naît aussi du regard extérieur. Avec un Lens amoindri et un OM en quête de constance, tout autre résultat qu’un succès serait perçu comme un véritable coup d’arrêt. Un simple nul, malgré un scénario adverse favorable, relancerait les doutes sur la capacité de Marseille à assumer son statut de prétendant aux premières places. La dynamique olympienne, sans être éclatante, reste solide, notamment au Vélodrome où l’OM est invaincu depuis sept matchs en championnat (5 victoires, 2 nuls). Cette rencontre doit permettre de confirmer cette montée en puissance et d’affirmer une vraie supériorité face à un Lens en pleine difficulté.

De Zerbi sait que son équipe doit répondre présent. Gérer la pression, ne pas tomber dans la facilité, éviter de se relâcher face à un adversaire amoindri : voilà les clés pour ne pas transformer cette opportunité en piège. L’OM a déjà montré par le passé qu’il pouvait se compliquer la tâche dans ce type de match, le fameux "L'OM ressuscite les morts.".

Une victoire contre Lens ne ferait pas que rapporter trois points, elle permettrait aussi d’aborder le déplacement à Paris avec plus de sérénité, même si l’exploit y semble improbable. Ce match est donc une double bataille : sur le terrain pour la victoire, et dans les têtes pour éviter que la pression ne se transforme en fébrilité. À l’OM de répondre présent.

OM : Coup dur avec la blessure de Murillo

L’Olympique de Marseille a assuré l’essentiel face au FC Nantes avec une victoire 2-0, mais la soirée a été marquée par un coup dur : la blessure d’Amir Murillo.

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Le latéral droit panaméen a dû quitter ses coéquipiers dès la 24e minute, visiblement touché aux ischio-jambiers. Selon L’Équipe, il souffrirait d’une blessure musculaire, ce qui pourrait le tenir éloigné des terrains pendant plusieurs semaines. Un contretemps dont l’OM se serait bien passé, surtout à ce moment de la saison.

Après la rencontre, Roberto De Zerbi s’est montré pragmatique en conférence de presse : "Murillo peut être absent quelques semaines, on verra, on s’adaptera. Mais on est l’OM, on a besoin d’un effectif complet. C’est à moi de me débrouiller et de faire les bons choix." Un message clair sur la nécessité de trouver rapidement une alternative.

L’absence de Murillo oblige désormais l’entraîneur italien à revoir ses plans. Plusieurs options sont sur la table : donner du temps de jeu à Luiz Felipe Ramos, qui a disputé ses premières minutes face à Nantes, ou ajuster le système tactique en repositionnant un autre joueur. Dans tous les cas, la profondeur d’effectif marseillaise sera mise à l’épreuve.

Alors que l’OM enchaîne les matchs importants dans la course à la Ligue des Champions, cette blessure tombe mal. Le staff médical devra préciser la durée de son indisponibilité, mais en attendant, l’équipe devra s’adapter et maintenir le cap pour ne pas perdre de terrain au classement.

OM : Balerdi suspendu, la défense de l’OM face à un casse-tête à Auxerre

La défense de l’OM face à un casse-tête à Auxerre

Leonardo Balerdi, pilier de la défense marseillaise, manquera le déplacement à Auxerre en raison d’une suspension après son troisième carton jaune reçu contre Angers. Son absence constitue un véritable casse-tête pour Roberto De Zerbi, tant le rôle de l’Argentin est crucial. Meneur reculé, Balerdi donne le tempo, initie les relances et organise la ligne défensive pour tenter de piéger les attaquants adverses. La question de son remplaçant reste ouverte. Trois options se dessinent : Derek Cornelius, Geoffrey Kondogbia et Luiz Felipe. Le Canadien, devenu "un joueur fondamental" à gauche de la charnière, s'intègre de mieux en mieux et joue régulièrement haut dans le camp adverse. De Zerbi osera-t-il le décaler ? Luiz Felipe, arrivé cet hiver, n’a toujours pas disputé la moindre minute sous le maillot marseillais et souffre d'une gêne musculaire au mollet. Un point médical sera effectué en fin de semaine pour évaluer sa disponibilité. Geoffrey Kondogbia, enfin, revient d’une blessure et a joué de courtes séquences lors des deux derniers matchs. Bien que manquant de rythme, il pourrait être aligné d'entrée. Balerdi, en zone mixte, s’est montré confiant : "J'ai confiance en Luiz, en Kondo', tous ceux qui peuvent jouer dans l’axe". Avec cette incertitude persistante, la défense olympienne devra s’ajuster rapidement pour maintenir sa solidité face à un adversaire capable de surprendre, comme l’a montré Hamed Junior Traoré au match aller.

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Angers 0-2 OM, insolite : quand le préparateur physique du SCO s'époumone avant l'entrée des joueurs !

Avant le coup d’envoi du match entre Angers et l’OM, un moment insolite a marqué les esprits dans le tunnel du stade Raymond-Kopa. Jean-Jacques Batoum, préparateur physique des Angevins, a motivé ses joueurs avec une harangue énergique, insistant sur leur détermination et leur combativité. Son intervention a surpris certains Marseillais, provoquant même quelques sourires chez les joueurs adverses. Des images captées par le diffuseur DAZN.

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"Comme des chiens, comme des soldats !"

Âgé de 44 ans, Batoum est un membre apprécié du staff angevin. Ancien joueur passé par le centre de formation de Lille, il est arrivé à Angers en 2020, où il occupe un rôle clé auprès du groupe professionnel depuis deux saisons. Son discours passionné, s’il a pu prêter à sourire, a au moins eu le mérite d’éviter aux Angevins d’encaisser un but rapidement face à une équipe marseillaise bien supérieure sur le papier. Mais ça n'a pas tenu sur la durée.

Une séquence qui n'a pas manqué de faire réagir le meilleur chambreur de l'effectif, Neal Maupay, qui a reposté la vidéo sur Instagram. Avec une musique de cirque, le buteur marseillais a ajouté le commentaire suivant : 'Des grands discours'…

OM : " C’est contre Paris qu’on attend l’OM, pas contre Saint-Etienne "

La victoire face à Saint-Étienne n’a pas totalement convaincu Éric Di Meco. L’ancien défenseur emblématique de l’OM, désormais consultant, a tenu à tempérer l’enthousiasme ambiant en appelant à la prudence. Pour lui, c’est face au PSG que l’équipe de Roberto De Zerbi devra montrer son vrai visage.

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" Je ne veux pas avoir d'avis définitif après ce match contre Saint-Étienne. J'ai l'impression qu'ils donnaient le bâton pour se faire battre ", a-t-il déclaré. Un constat lucide sur une prestation marseillaise encore perfectible, malgré le succès acquis.

Di Meco attend surtout les Olympiens dans les grands rendez-vous : " Ce n'est pas contre Saint-Étienne ou contre Angers que je veux voir des progrès. Je veux les voir contre Paris. Ils nous doivent une revanche. " Une référence directe à la lourde défaite subie face au club de la capitale, qui avait laissé un goût amer aux supporters phocéens.

Au-delà du résultat, c’est l’attitude qui importera : " Ce n'est pas le résultat, mais la manière qui est le plus important dans ce match. " Di Meco espère que les joueurs marseillais montreront plus de caractère et d'engagement, afin de ne pas revivre la même humiliation.

Enfin, l’ex-international français souligne également l'importance des confrontations face à Monaco et Lille, deux concurrents directs dans la course aux premières places. " Il faut des bons résultats ET du jeu ", insiste-t-il, rappelant que la saison se joue aussi dans ces matchs à haute intensité. 

OM : "Je suis surpris de l’échec de Carboni à Marseille"

Le passage de Valentin Carboni à l'Olympique de Marseille s'est achevé de manière prématurée. Prêté par l'Inter Milan en août dernier, le jeune milieu de terrain argentin n'a disputé que quatre rencontres sous les couleurs phocéennes avant de voir son aventure stoppée par une grave blessure. Son expérience marseillaise est marquée par des opportunités manquées et des espoirs déçus. Le 11 octobre 2024, le club olympien annonçait que Carboni souffrait d'une entorse des ligaments croisés du genou gauche, contractée lors d'un entraînement avec la sélection argentine. Une intervention chirurgicale et une longue convalescence ont suivi, l'éloignant des terrains et stoppant net son intégration dans l'effectif de Roberto De Zerbi.

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La résilisation officielle du prêt a été actée le 11 février 2025, d'un commun accord entre l'OM, l'Inter Milan et le joueur. Une expérience avortée qui laisse un goût d'inachevé. En Italie, Michele Tossani, journaliste au Corriere della Sera et Tuttosport exprime sa surprise chez nos confrères de Foot Mercato : "Carboni a du talent, je suis surpris de son échec à Marseille, même si la blessure a joué un rôle majeur." De retour à Milan pour achever sa rééducation, Carboni espère participer à la Coupe du Monde des Clubs 2025. Selon TyC Sports, cette compétition sera l'occasion pour le milieu de terrain argentin de montrer son potentiel et, pourquoi pas, d'attirer de nouveaux prétendants après ce passage à vide en Ligue 1. Une chose est certaine : s'il n'a pas marqué les esprits à Marseille, Valentin Carboni entend bien se relancer et confirmer les espoirs placés en lui sous le maillot nerazzurro.

OM : Bilal Nadir, une ascension inattendue vers le sommet

Croatie-France, un match riche en promesses

Pas d'OM ce matin dans le journal L'Équipe de ce jeudi 20 mars, mais un focus sur le quart de finale aller de la Ligue des nations entre la Croatie et la France. Entre deux semaines où la Ligue des champions dicte sa loi, les Bleus tentent de capter l’attention. Ce soir, ils affrontent la Croatie à Split en quart de finale aller de la Ligue des nations, dans une confrontation qui rompt avec une phase de groupes souvent illisible. Place à une formule aller-retour, un frisson que l’équipe de France n’a plus connu depuis le barrage victorieux contre l’Ukraine en 2013. Si l’enjeu est moindre qu’une qualification pour un grand tournoi, la Croatie, elle, voit cette compétition comme une opportunité en or pour décrocher un premier titre. Quant à Didier Deschamps, après avoir annoncé son départ en 2026, il veut garder son groupe sous tension. Le grand retour de Kylian Mbappé, débarrassé des tourments de l’automne, apporte une dynamique supplémentaire. Associé à Ousmane Dembélé, il représente l’arme offensive majeure d’un groupe qui peut se passer de Thuram ou Nkunku sans perdre en qualité. Dans un Poljud chauffé à blanc, la France devra répondre à l’agressivité croate sans renier ses ambitions. À quatre jours du retour, une bonne entame serait précieuse pour ne pas transformer le match de dimanche en mission impossible.

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Nadir, la surprise du chef De Zerbi

L’été dernier, personne n’aurait parié sur une titularisation de Bilal Nadir lors du match le plus attendu du championnat français. Encore en convalescence après une rupture des ligaments croisés, le jeune milieu offensif de 21 ans a pourtant débuté face au PSG (1-3) dimanche, reléguant Mason Greenwood sur le banc. Une étape supplémentaire dans sa progression, qui lui vaut une première convocation en équipe nationale du Maroc, où il affrontera le Niger vendredi et la Tanzanie mardi. Plutôt à son avantage malgré un début de match compliqué, Nadir bénéficie de la confiance de Roberto De Zerbi, qui apprécie son intelligence de jeu et sa capacité à évoluer entre les lignes. "J’aime tout de lui, son comportement, sa personnalité", confiait le coach italien en janvier. Depuis son entrée en jeu à Lens fin novembre, Nadir a gagné en importance, supplantant Ismaël Koné dans la hiérarchie et accumulant déjà cinq titularisations. Son ancien coach en U17, Patrick Cordoba, n’est pas surpris : "Il a toujours été travailleur et bien entouré. Son retour après une telle blessure prouve sa persévérance." S’il doit encore affiner son jeu offensif et gagner en justesse dans ses transmissions, son sens du collectif compense. Avec huit matchs restants cette saison, Nadir a l’occasion de poursuivre son ascension et de confirmer son statut d’alternative crédible dans le onze de l’OM.

OM : le point de De Zerbi sur les cas Luiz Felipe et Amine Harit

Sur un plan plus personnel, Luiz Felipe Ramos n’a pas encore fait ses débuts, mais il était une nouvelle fois dans le groupe contre Angers. On sait que Balerdi sera suspendu contre Auxerre. Envisagez-vous peut-être de lui donner déjà des minutes contre Saint-Étienne ? Et pouvez-vous nous dire où il en est physiquement ?

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Roberto De Zerbi : "Je ne sais pas. Mon objectif, c’est avant tout de prendre les trois points demain et d’atteindre 46 points. À 19h, je veux que nous soyons à neuf points du troisième, c’est vraiment la seule chose à laquelle je pense en ce moment. Luis Felipe est un défenseur solide, avec de l’expérience, de la qualité, une vraie personnalité et une mentalité de leader. Il est important et le sera encore plus quand son tour viendra de jouer. On verra si ce sera demain ou plus tard contre Auxerre. On verra."

Une question sur Geoffrey Kondogbia et son retour, plus précisément sur son positionnement. Il a commencé la saison au milieu de terrain, puis a évolué en défense centrale avant sa blessure, où il a d’ailleurs réalisé son meilleur passage de la saison. Aujourd’hui, le considérez-vous pleinement comme un défenseur central et titulaire sur le côté gauche de votre charnière ?

Roberto De Zerbi : "Je le considère comme l’un des joueurs les plus importants de notre équipe. Il peut jouer en défense, mais aussi au milieu de terrain. Évidemment, il revient d’une blessure qui l’a éloigné des terrains pendant presque deux mois. Il s’est blessé, je crois, le 22 décembre à Saint-Étienne, et nous sommes aujourd’hui le 14 février. Avec son gabarit et son physique imposant, il a besoin d’un peu plus de temps pour retrouver sa pleine forme, mais je l’ai trouvé en bonne condition cette semaine. Il n’y a aucun doute, c’est l’un des joueurs les plus importants du groupe. Après, son positionnement dépendra des matchs et des besoins de l’équipe."

Ismaël Bennacer a fait une première apparition qui, j’imagine, vous a convaincu. Valentin Rongier était indisponible en raison d’une maladie. Comment envisagez-vous son rôle ? Peut-il s’imposer comme un titulaire potentiel ? 

Roberto De Zerbi : "C’est un joueur qui élève considérablement le niveau de l’équipe. C’est un joueur de haut niveau, un top player. Mais Rongier l’est aussi, tout comme Højbjerg. Et il n’y a que deux places pour trois joueurs à ce poste. Mais pour être un vrai Marseillais, il faut avoir un vrai OM. Nous avons beaucoup de joueurs forts, que ce soit Bennacer, Højbjerg ou Rongier. Le problème, s’il y en a un, me concerne moi, car c’est à moi de prendre les décisions. Mais je ne le vois pas comme un problème. Je fais jouer ceux qui sont, selon moi, en meilleure forme, ceux qui sont les plus performants sur le moment. Et pour être compétitif et se maintenir à notre niveau au classement, il faut avoir un effectif riche en joueurs de qualité."

On a vu qu’Amine Harit, par choix technique, a été écarté du groupe contre Angers. Est-ce que l’un des enjeux de cette fin de saison, et donc de la réussite de l’OM, ne sera pas justement la gestion de l’effectif, des égos, et le fait de rendre tout le monde important, y compris ceux qui ne joueront pas ou qui ne seront pas appelés le week-end ?

Roberto De Zerbi : "Amine Harit, comme Kondogbia, est un joueur important. Après, je sais que certains d’entre vous ont évoqué son cas cette semaine, mais comme j’en ai parlé avec lui, je vais vous expliquer : il a été absent pendant presque quatre mois, depuis le match contre le PSG jusqu’à aujourd’hui. Il a été blessé durant toute cette période. Ce n’est pas de sa faute, mais ce n’est pas de la mienne non plus. Pendant ce temps, l’équipe a trouvé des équilibres importants, et il faut désormais un peu de temps pour qu’il retrouve une place et puisse rejouer. Cela ne change rien à son talent ni à son importance, mais nous sommes déjà fin février. Avant de parler des individualités, il faut penser au collectif et à l’équipe. Nous avons un objectif majeur, très important même. Je rappelle que l’OM a terminé huitième la saison dernière, et tout le monde doit accepter les choix qui sont faits. Je prends toujours mes décisions en toute bonne foi. Aucun joueur n’a un droit automatique à être titulaire, c’est le terrain qui décide. Je fais mes choix en fonction des performances. Je l’ai fait avec Neal Maupay, qui a passé du temps sur le banc avant de revenir et de très bien jouer. Je l’ai fait avec Kondogbia, qui est pourtant l’un des joueurs les plus importants. Il a été blessé, il était absent, et donc, après son retour, je ne l’ai pas immédiatement titularisé. C’est Cornelius qui a joué, parce qu’il le méritait. Je fais toujours ces choix en fonction des performances, quel que soit le poste. Ce n’est pas que je ne me pose pas de questions, mais je pense avant tout au bien de l’équipe, au collectif et à l’objectif que nous avons. Je ne veux pas de problèmes au sein du groupe, et jusqu’à présent, il n’y en a pas eu. Cela a toujours été le cas, ici comme dans mes précédents clubs. Je préfère avoir de la concurrence et de la compétition interne – ce qui me donne plus de responsabilités dans mes choix – plutôt que d’avoir moins d’options pour composer l’équipe et effectuer les remplacements."

Luis Henrique nous en dit plus sur son déclic !

Comment avez-vous passé cette semaine après la victoire contre Lyon ? C'était un moment très fort, que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes. Comment l'avez-vous vécu et, surtout, comment vous projetez-vous sur la suite ?

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Luis Henrique : Je pense que c'était une bonne semaine pour moi et mes coéquipiers. C'était une semaine très heureuse. J'ai aimé la manière dont la victoire s'est faite. C'était très important. Je pense qu'on va arriver à des matchs forts qui vont beaucoup nous aider. Je pense que c'est le moment de démarrer après ça.

Tu peux nous parler de ta saison ? 7 buts, 4 passes décisives. Qu'est-ce qui s'est passé en un an ? L'année dernière, tu revenais de ton prêt à Botafogo. Tu peux nous raconter ce qui a changé pour toi ? À quel moment a eu lieu le déclic ?

L.H : Je pense que mon passage à Botafogo a été très important pour moi. Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, je pense que je peux performer sereinement et aider mon équipe.

Ce match contre Angers dimanche ressemble un peu au match de Strasbourg lors de la phase aller. Vous aviez gagné contre Lyon et il y avait beaucoup d'enthousiasme. Et le match suivant, à Strasbourg, il y avait eu une sorte de cassure. Strasbourg avait bien su vous contrer. Est-ce que ce match à Angers n'est pas dangereux à ce niveau-là ?

L.H : On est préparés pour ça. On a une équipe plus forte. On va chercher la victoire, mais avec beaucoup d'attention pour ne pas se perdre dans le jeu.

Est-ce que ce n'est pas Jean-Louis Gasset qui t'a justement redonné confiance la saison passée ? Quand tu es revenu de prêt, il t'a aligné sur plusieurs matchs. Est-ce que c'est lui qui t'a redonné confiance à l'Olympique de Marseille ?

L.H : Je pense que oui, il m'a aidé aussi. Je pense que tous les entraîneurs qui sont passés ici m'ont beaucoup parlé. Je suis certain qu'il a joué un rôle fondamental dans mon développement.

Il y a l'arrivée de Dedić, qui joue notamment piston droit et piston gauche. J'imagine que si tu es amené à jouer plutôt sur le côté gauche, c'est quelque chose qui peut te ravir, car cela te permet d'être offensif et de repiquer dans l'axe sur ton pied droit. C'est un poste qui peut aussi te convenir, tu confirmes que c'est une possibilité de te voir évoluer côté gauche ?

L.H : Oui, bien sûr. Piston gauche ou ailier gauche, c'est une position que j'aime beaucoup. Je suis très heureux quand je joue à ce poste. Je pense que nous avons bien renforcé l'équipe. Je suis aussi heureux de jouer à droite. Mais si le coach veut que je joue à gauche, je serai prêt. Je ferai de mon mieux sur le terrain. C'est important de tout donner sur le terrain.

Est-ce que vous avez eu une discussion avec le coach par rapport à l'arrivée d'Amar Dedić et à votre utilisation future ? Compte-t-il vous maintenir à ce poste de piston droit ? Ou envisage-t-il un repositionnement à gauche ou plus haut dans un autre système ?

L.H : Non, non, on n'a pas parlé de ça. Il faut avoir deux joueurs à chaque poste. Je pense que cela va nous aider à être plus compétitifs sur le terrain et à créer une saine concurrence pour le club. Cela nous permettra aussi de gagner du temps de jeu.

Concernant le match contre Angers, on se souvient du match aller qui avait été compliqué, avec un match nul. Est-ce que tu peux nous dire, même si ce n'est pas facile, sur quoi vous avez évolué et progressé depuis cette période ? En octobre, vous aviez bien commencé la saison, puis il y a eu un petit coup de moins bien. Qu'est-ce qui a changé depuis cette période pour l'Olympique de Marseille ?

L.H : Je pense que c'est avant tout une meilleure compréhension du jeu, le courage de jouer contre des équipes qui défendent bas et compliquent notre style de jeu. Mais on a beaucoup appris de ces situations.

Est-ce que tu considères que Roberto De Zerbi fait partie des meilleurs entraîneurs que tu as eus dans ta carrière, ou peut-être même le meilleur ?

L.H : Oui, il m'a fait changer beaucoup de choses. Il a fait la différence pour moi. Je marque plus, je suis plus décisif, je vis la meilleure saison de ma carrière et c'est grâce à lui. Sa confiance et sa présence ont aussi changé mon attitude sur le terrain.

OM : Cornelius officiellement suspendu

C'était attendu depuis samedi et son avertissement reçu face à Saint-Étienne : Derek Cornelius sera bien suspendu contre Nantes le 2 mars prochain. La confirmation est tombée ce mercredi, comme l'a rapporté la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel.

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Le défenseur canadien de l’OM a accumulé trois cartons jaunes en dix rencontres (contre Rennes, Lyon et Saint-Étienne), une série qui entraîne automatiquement une suspension. Une absence qui obligera Roberto De Zerbi à revoir sa défense à l'occasion de la réception des Canaris.